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Cause palestinienne : Une question de «principe» La lutte du peuple palestinien victime d’un génocide sans précédent finira par aboutir. C’est la firme conviction du président de la République Abdelmadjid Tebboune qui rappelle la «bataille de l’Algérie» pour l’Etablissement d’un Etat palestinien indépendant.
Lors de son entrevue périodique avec deux représentants de médias publics (El Moudjahid et AL24), le chef de l’Etat rappelle que «l’Algérie lutte depuis quatre ans sans relâche pour l’établissement d’un Etat palestinien indépendant». «La bataille que l’Algérie mène actuellement indique qu’il est grand temps que la Palestine devienne membre à part entière des Nations Unies, même si elle est occupée», a soutenu le président de la République, ajoutant: «la Palestine sera membre des Nations Unies et nous ne quitterons pas le champ de bataille jusqu’à la réalisation de cet objectif». «C’est le principe de l’Algérie, indépendamment de ce que disent les autres, et grâce à notre crédibilité, la Palestine obtiendra la qualité de membre permanent, après être devenue un membre observateur», a encore ajouté le président de la République qui rappelle que l’Algérie a rassemblé la diaspora palestinienne et mobilisé la Ligue arabe. «Aujourd’hui il y a un véritable espoir», dit-il. Il en veut pour preuve l’appel de certains pays européens à l’établissement d’un Etat de Palestine et qui sont prêts à le reconnaître. Amener l’occupant sioniste «à cesser son génocide dans toute la Palestine et non seulement à Ghaza, c’est le moins qu’on puisse faire, d’autant que c’est le bien qui l’emporte sur le mal avant même d’être une victoire pour l’Algérie ou l’Afrique», a soutenu le président de la République. Les grandes puissances disposant du pouvoir de coercition doivent imposer à l’entité sioniste le respect de la résolution du Conseil de sécurité onusien concernant le cessez-le-feu à Ghaza, a-t-il insisté, affirmant que les développements à Ghaza «ont mis à nu la politique de deux poids, deux mesures adoptée dans le traitement des questions internationales». Et de rappeler que le Conseil de sécurité de l’ONU qui a échoué, depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza, à adopter une résolution exigeant le cessez-le-feu, «a réussi pour la première fois grâce à l’initiative de l’Algérie et à l’appui des frères africains». «Peu importent les motifs, il n’y a pas de crime plus odieux que de larguer des bombes de 10 quintaux, chacune, sur des habitations et des civils, tout en adoptant une politique de famine et d’attaques contre les hôpitaux», a déploré le président de la République soulignant que l’humanité n’a jamais été témoin de tels crimes depuis la Première Guerre mondiale, d’où l’impératif «d’éveiller la conscience humaine». «Il ne s’agit pas d’une cause arabo-musulmane, mais plutôt d’une question humanitaire». Par ailleurs, Le président de la République a évoqué «les batailles diplomatiques farouches» menées par l’Algérie en faveur des questions intéressant des peuples non arabes et non musulmans.