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Statut particulier des travailleurs de l’éducation : Les appréhensions des syndicats Le nœud gordien réside dans le fait que le projet soit favorable aux personnels admiratifs qu’aux enseignants de terrain chargés de la pédagogie.

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Le projet visant à créer un « statut spécial » pour les enseignants est à la fois source d’espoir et de crainte pour les travailleurs de l’éducation. Quatre syndicats autonomes (Cnapest, Snapest, CELA et le Madjel) réclament depuis une semaine le droit de consulter le texte qui sera « prochainement » présenté en Conseil des ministres. Toutefois, le coordinateur national du Snapest, Hamza Balahouane, nous a précisé que la tutelle n’a toujours pas répondu à leur demande, publiée le 24 mars. Sur le fond, la principale « crainte » des quatre syndicats, est que le projet soit, en l’état, « bien plus favorable aux personnels admiratifs qu’aux enseignants de terrain chargés de la pédagogie ». Une crainte renforcée selon eux par le « le flou qui entoure la rédaction du brouillon final », mais surtout pas les deux reports de son examen en Conseil des ministres. En effet, les organisations professionnelles représentent avant tout le personnel de terrain, les « enseignants qui travaillent en classe avec les élèves, soit 70% des travailleurs de l’éducation », nous précise le professeur Hamza Balahouane. Il ajoute que le projet de « statut spécial » initié par le Président de la République est attendu par la corporation, qui avait « accueilli très favorablement » la vision du chef de l’Etat, qualifiant «l’enseignant d’éducateur, avant d’être un fonctionnaire». Toutefois, les reports successifs de l’examen du texte, en décembre 2023, puis en février dernier, inquiètent et créent un doute sur les volontés de la tutelle. « Notre but est aujourd’hui de porter la question aux plus autres autorités (…) si le Conseil des ministres a repoussé par deux fois l’examen du projet préparé par le Ministère de l’Éducation, c’est bien que le Conseil des Ministres n’est pas satisfait du contenu ». A cet égard, Hamza Balahouane explique que les syndicats demandent maintenant à voir « le texte, tel qu’il sera à nouveau présenté (…) C’est pour nous le meilleur moyen de concrétiser les objectifs de participation des partenaires sociaux ». Cette « participation » des syndicats dans le projet est en effet qualifiée de « partielle », se limitant uniquement « aux phases initiales » de préparation. « Nous avons participé à la commission de préparation qui a réuni tous les syndicats et les cadres du ministère. Mais nous n’avons pas la moindre responsabilité dans la rédaction du brouillon final. En fait nous ne savons pas quels sont les points, éléments de réflexion ou propositions retenus ». Quant aux « craintes » mises en avant par les quatre syndicats. Le responsable, tout en nous précisant qu’il refuse de se baser sur « les rumeurs ou échos », explique toutefois qu’il estime que le texte est en l’état « plus favorable au personnel admiratif de l’éducation qu’aux enseignants chargés de la pédagogie. Il précise « nous avons eu des craintes, et même une quasi-certitude, que le projet va dans le sens des intérêts des administratif et non des enseignants qui travaillent en classe ». Or, les tâches de ces derniers sont « plus difficiles, contraignantes. Si le nouveau statut ne prend pas en compte cela nous serons malheureusement obligés de dire que rien n’a vraiment changé ».

Ainsi, le principal élément qui doit être intégré au projet, selon notre interlocuteur, concerne la « nécessaire » réforme des mécanismes de promotion au sein de l’éducation. Dans le but, explique en substance Hamza Balahouane, d’égaliser les chances entre les administratifs et les enseignants « en classe ». « Dans les faits, un enseignant n’a que deux possibilités de promotion dans sa carrière de plus de 32 ans de service. Il n y qu’un petit nombre qui peut être orienté vers le rôle de formateur, ou vers l’administration. Et par exemple, très peu pourra devenir directeur (…) nous demandons donc à ce que des voies de promotion soient prévues pour tous. C’est peut-être déjà le cas dans le prochain texte, mais nous n’avons pas d’information qui nous le confirme ».

 

Nadir K.

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Dessalement de l’eau de mer : Remise en service totale de la station d’El-Hamma

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Le Groupe Sonatrach a annoncé, dans un communiqué, le remise en service, jeudi, à pleine capacité productive de la station de dessalement de l’eau de mer d’El-Hamma (Alger), permettant ainsi à l’installation de reprendre son activité ordinaire en un «temps record» suite à l’incident enregistré à son niveau.

Un incendie s’était pour rappel, déclaré le 1er octobre courant au niveau de la station provoquant son arrêt avant qu’elle ne soit remise partiellement en service (50%), grâce aux moyens mobilisés par la cellule de crise supervisée par le PDG du Groupe Sonatrach en personne, précise le communiqué.

A cet égard, Sonatrach a rappelé «les efforts consentis par les équipes relevant des différentes structures et filiales du Groupe, mobilisées à tout heure pour la prise en charge des dommages causés par cet incident en un temps record».

Cette opération a permis à «la station de reprendre sa production à pleine capacité sans enregistrer de coupures en matière d’alimentation des habitants en eau potable», ajoute la même source.

Partant de sa responsabilité sociétale, Sonatrach demeure «fidèle à ses engagements à garantir la disponibilité de l’eau potable au service du citoyen», conclut le communiqué.

R.N

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Le Décret présidentiel relatif au Conseil supérieur de l’éthique de  la profession de journaliste publié

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Le décret présidentiel fixant la composition du Conseil supérieur de l’éthique et de la déontologie de la profession de journaliste, son organisation et son fonctionnement, vient d’être publié dans le dernier Journal officiel.

Le Conseil est défini comme étant «un organisme indépendant doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Il est chargé d’établir une charte de l’éthique et de la déontologie de la profession de journaliste, de l’approuver et de la publier par tous les moyens appropriés».

A ce titre, il est chargé également de fixer la nature des sanctions disciplinaires et les modalités de recours, d’ordonner les sanctions disciplinaires en cas de manquement aux règles de l’éthique et de la déontologie de la profession de journaliste et de réaliser et d’exploiter des études liées au domaine de l’éthique et de la déontologie de la profession de journaliste et de les publier.

Il s’agit aussi d’organiser des cycles de formation et des journées d’études au profit des journalistes et des professionnels du secteur de l’information et émettre des avis consultatifs sur les projets de textes législatifs et réglementaires relatifs à la profession de journalisme ou à son exercice et de proposer les mesures susceptibles d’améliorer le cadre normatif y afférent.

Le texte stipule, par ailleurs, que le Conseil est composé de 12 membres, à savoir six membres, y compris le président, désignés par le Président de la République parmi les compétences, les personnalités et les chercheurs jouissant d’une expérience avérée, notamment dans le domaine journalistique, et six autres élus parmi les journalistes et les éditeurs adhérents aux organisations professionnelles nationales agréées, dont quatre journalistes élus par leurs pairs et deux éditeurs élus par leurs pairs.

La durée du mandat au Conseil est de quatre ans renouvelable une seule fois.

Les membres du Conseil représentant les catégories des journalistes et des éditeurs doivent jouir de la nationalité algérienne et justifier d’une expérience de dix ans au moins dans le domaine de la presse.

Le décret souligne que les membres du Conseil exercent leurs missions «en toute indépendance et en toute neutralité» et «sont tenus d’assister personnellement aux délibérations du Conseil et de ne pas déléguer leur droit de vote à un autre membre».

Les membres du Conseil sont «astreints à l’obligation de réserve et au secret des délibérations et de vote» et «doivent s’abstenir de prendre toute position ou avoir un comportement incompatible avec les missions qui leur sont dévolues».

Concernant son organisation et fonctionnement, le Conseil se réunit en session ordinaire quatre fois par an sur convocation de son président et peut se réunir en sessions extraordinaires sur demande de son président ou des deux tiers de ses membres.

Le Conseil ne peut se réunir valablement qu’en présence des deux tiers de ses membres. Il prend ses décisions à la majorité des voix des membres présents. En cas d’égalité des voix, celle du président est prépondérante.

R.N

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Tabi inaugure l’Ecole régionale de formation des avocats à Sidi Aissa

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Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a inauguré ce jeudi, à Sidi Aïssa, dans la wilaya de M’sila, l’Ecole régionale de formation des avocats.

Selon les explications fournies au ministre, l’Ecole a pour missions, outre la formation des avocats stagiaires, l’élaboration de recherches, d’études et de publications, le développement d’activités de recherche, d’analyse et d’audit dans les domaines juridique, judiciaire et administratif, l’amélioration du niveau juridique et judiciaire et la formation spécialisée et continue des cadres et des fonctionnaires du secteur de la justice.

L’établissement assurera également des cours de formation continue pour les employés des administrations et des entreprises, publiques et privées, et pour les auxiliaires de justice, de même qu’elle organisera des séminaires, des rencontres, des journées d’études, des colloques nationaux et internationaux et des concours pour les juristes et les auxiliaires de justice.

L’école régionale de formation des avocats est constituée d’un bâtiment administratif de trois étages comprenant 21 bureaux, un auditorium de 300 places, une bibliothèque (numérique et papier), des salles de lecture, 12 salles de travaux pratiques, un restaurant, un foyer et des logements pour les stagiaires.

R.N

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