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Frappes sionistes contre le consulat iranien à Damas : L’attaque a fait 11 morts Les milices affiliées à Téhéran ont vivement condamné l'attaque de l'annexe consulaire de l'ambassade iranienne à Damas…

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La brigade des Kataeb Hezbollah en Irak a averti qu’elle disposait de 12.000 combattants et que cette attaque renforcerait sa détermination pour affronter l’entité sioniste. L’attaque contre l’ambassade iranienne qui a fait onze morts parmi les Gardiens de la révolution le 1er avril dernier a été condamnée par plusieurs pays et les organisations affiliées à Téhéran, faisant peser la crainte d’une escalade. Le porte-parole du gouvernement iranien Nasser Kanaani a dénoncé «l’attaque du régime sioniste contre le bâtiment consulaire de l’ambassade d’Iran à Damas», la qualifiant de «violation flagrante de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961», selon des propos rapportés par Tasnim News. Téhéran «se réserve le droit de prendre des contre-mesures contre l’attaque et prendra une décision sur la manière de punir l’agresseur», indique la même source. «Ce crime lâche ne restera pas sans réponse», a prévenu le président iranien Ebrahim Raïssi. Il n’a pas donné de précision sur la nature de cette riposte, mais des «décisions nécessaires» ont été prises dans la nuit au cours d’une réunion d’urgence du Conseil suprême de sécurité nationale iranien en sa présence. Israël «sera puni» par l’Iran, a quant à lui menacé l’ayatollah Khamenei. Dans un post publié sur la plateforme X (ex-Twitter), le chef de la diplomatie iranienne a tenu à préciser qu’un message avait été passé aux États-Unis via l’ambassade suisse pour avertir que Téhéran tenait également pour «responsable» Washington dans cette attaque. Pour leur part, les Etats-Unis ont indiqué à l’Iran qu’ils n’étaient pas impliqués, selon un responsable américain cité par le site Axios. Les kataeb du Hezbollah disposent de 12.000 hommes en Jordanie  Pour l’heure, le pays des Mollahs peut compter sur le soutien de ses alliés régionaux. Peu de temps après l’attaque du bâtiment adjacent à celui de l’ambassade iranienne à Damas, dans un communiqué publié sur Al-Manar, le Hezbollah a pleuré la mort des différents défunts. Cela «se traduira par une plus grande détermination à résister et à affronter cet ennemi arrogant et assoiffé de sang», a-t-il affirmé. Le parti chiite rend notamment hommage à Mohammad Reza Zahedi, qui était l’un des architectes de la politique iranienne en Syrie depuis le début de la guerre en 2011.

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