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Après l’élection de Diomaye Faye au Sénégal : La France cherche à éviter la rupture Investi hier président du Sénégal, Diomaye Faye revendique une vision « souverainiste », mais aussi une relation constructive avec l’ancienne puissance coloniale. Des contacts entre l’Elysée et Ousmane Sonko, le leader du parti du nouveau président, avaient eu lieu avant l’élection.
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- Après l’élection de Diomaye Faye au Sénégal : La France cherche à éviter la rupture Investi hier président du Sénégal, Diomaye Faye revendique une vision « souverainiste », mais aussi une relation constructive avec l’ancienne puissance coloniale. Des contacts entre l’Elysée et Ousmane Sonko, le leader du parti du nouveau président, avaient eu lieu avant l’élection. https://www.cresus.dz/?p=105385">
De même que l’appel téléphonique d’Emmanuel Macron, vendredi 29 mars, au tout nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a duré une bonne demi-heure et a permis une discussion « très positive », a souligné l’Elysée. Emmanuel Macron français a signifié à celui qui est passé, en quelques jours, d’opposant incarcéré à président élu, sa « volonté de poursuivre et d’intensifier le partenariat entre le Sénégal et la France ». Dès le 25 mars, au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, où l’ancien inspecteur des impôts et domaines, âgé de 44 ans, a créé la sensation en s’imposant avec plus de 54 % des suffrages, Emmanuel Macron avait félicité Bassirou Diomaye Faye dans un message sur le réseau social X en français et en wolof – la langue la plus parlée au Sénégal –, dans lequel il « [se] réjoui[t] de travailler avec lui ». Après des semaines de crise politique déclenchée par le report de l’élection, décidé par le président sortant, Macky Sall, on salue aujourd’hui à l’Elysée un scrutin vanté comme un exemple de vitalité démocratique, dans une région où, depuis trois ans, les coups d’Etat se succèdent – au Mali, au Burkina Faso, en Guinée, au Niger –, obligeant les soldats français à quitter le Sahel. Même si, comme le réclame le nouveau pouvoir à Dakar, un rééquilibrage s’impose, Paris veut conserver avec Dakar des relations apaisées. En France, Bassirou Diomaye Faye est moins connu que son mentor, Ousmane Sonko, qu’il a remplacé comme candidat du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), parce que ce dernier ne pouvait pas se présenter. Mais le programme se définissant comme souverainiste, porté par les deux hommes, n’est pas un mystère. Quant à la personnalité d’Ousmane Sonko, elle inquiète moins que par le passé. L’opposant, lui aussi ancien inspecteur des impôts et domaines, arrivé en troisième position à la présidentielle de 2019, a longtemps été l’une des voix d’Afrique de l’Ouest les plus critiques envers l’ancienne puissance coloniale. « Il est temps, avait-il lancé en juillet 2021, lors d’une conférence de presse à Dakar, que la France lève son genou de notre cou. Sept siècles de misère faits de traite humaine, de colonisation et de néocolonisation, cela suffit. Il est temps que la France nous foute la paix. »
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Affrontements inter-religieux en l’Inde : Cinq morts
De nouveaux affrontements inter-religieux dans un Etat du nord-est de l’Inde ont fait au moins cinq morts samedi, a indiqué un responsable du gouvernement local. L’Etat du Manipur est secoué depuis plus d’un an par des violences périodiques entre la majorité hindoue Meitei et la communauté Kuki, majoritairement chrétienne. Une nouvelle série d’affrontements a tué cinq personnes dans le district de Jiribam, situé à la frontière entre l’Inde et la Birmanie. «Depuis le matin, il y a des combats entre les deux communautés à Jiribam. Nous avons récupéré cinq corps et nous attendons davantage de détails», a déclaré un responsable du gouvernement local, cité par des médias. Une personne a été abattue alors qu’elle dormait et quatre autres «personnes armées» ont été tuées dans un «échange de tirs ultérieur», a rapporté l’agence Press Trust of India. Les violences de samedi surviennent après la mort de deux autres personnes la semaine dernière lors d’attaques distinctes. Par ailleurs, les écoles ont été fermées ce samedi dans l’Etat du Manipur sur décision du gouvernement local, au lendemain d’une attaque à la roquette ayant fait un mort et six blessés. Les communautés Meitei et Kuki s’opposent notamment pour le contrôle des terres et les emplois publics.
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Débat présidentiel aux USA : Les enjeux du premier face-à-face
Les candidats à la présidence américaine se préparent pour le très attendu débat qui opposera Donald Trump, le républicain, à Kamala Harris, la démocrate, pour la première fois le 10 septembre. Ce jour promet d’être un événement marquant pour les États-Unis et possiblement pour le monde entier, alors que les élections approchent à grands pas. Les préparatifs battent leur plein des deux côtés en vue de ce débat tant attendu. Harris a choisi de s’entourer de la conseillère Karen Dunn, qui avait dirigé les préparatifs pour les débats d’Obama en 2012 et de Clinton en 2016, ainsi que de la conseillère éminente Rohini Kosoglu. Pour sa part, Trump a indiqué qu’il se préparait de manière similaire à sa confrontation avec Biden, en tenant des réunions et discussions avec son équipe de conseillers, signalant qu’il «sest préparé toute sa vie pour ce débat». Ce débat, qui durera 90 minutes avec des pauses publicitaires, sera la première rencontre entre Harris et Trump, lancien président ayant refusé d’assister à l’inauguration de Biden en 2020. Le débat sera diffusé par le réseau «ABC News» depuis un musée dédié à la Constitution des États-Unis à Philadelphie. Trump a précédemment accusé «ABC News» de partialité, qualifiant le réseau et l’un de ses présentateurs de «dégoûtants». Comme lors du face-à-face entre Biden et Trump, les microphones de chaque candidat seront désactivés pendant que l’autre prendra la parole. Il n’y aura pas de public présent dans le studio ni de déclarations d’ouverture. Le débat sera dirigé par David Muir, présentateur de «World News Tonight» sur ABC News, et Linsey Davis, tous deux ayant animé des débats lors des élections primaires en 2016 et 2020. Harris mise sur son soutien financier considérable, ayant annoncé une collecte de 361 millions de dollars en août, soit «trois fois» le montant levé par l’équipe de Trump. En tout, «le montant total levé depuis le début de sa campagne s’élève à 615 millions de dollars», selon son équipe de campagne. Elle dispose dune réserve de fonds de 404 millions de dollars, alors que les élections, qui s’annoncent serrées, nécessiteront d’importantes dépenses des deux côtés. Harris prévoit de dépenser au moins 370 millions de dollars en publicités télévisées et en ligne entre le 2 septembre et le jour des élections, le 5 novembre. De son côté, l’équipe de Trump a annoncé avoir levé 130 millions de dollars depuis août, avec un fonds de 295 millions de dollars à disposition immédiatement.
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France : Pétition pour la destitution de Macron
La France insoumise (LFI), représentant la gauche radicale, appelle à des manifestations dans de nombreuses villes de France contre ce qu’elle appelle un coup de force de la part du président Emmanuel Macron et un déni de démocratie.
Faisant partie du Nouveau Front populaire (NFP), une coalition de partis de gauche, LFI organise ce hier, sa réaction dans la rue, deux mois après avoir remporté les législatives sans obtenir la majorité absolue à lAssemblée nationale.
La récente nomination de Michel Barnier, un homme de droite, en tant que Premier ministre, a intensifié la détermination des Insoumis à renverser le gouvernement et le chef de lÉtat.
Jean-Luc Mélenchon, leader de LFI, a martelé les mots dordre Censure, mobilisation, destitution, en appelant ses militants à fournir la mobilisation la plus forte possible.
Les organisateurs annoncent la création de 150 points de mobilisation à travers le pays. À Paris, le rassemblement est prévu à 14h00 sur la place de la Bastille, avec la présence de Fabien Roussel, patron du Parti communiste, tandis que Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, sera présente à Lille.
Avant la nomination de Barnier, les autorités prévoyaient une mobilisation de 15 000 personnes au total, dont 2 000 à Paris. Toutefois, cette prévision a doublé, avec plus de 30 000 manifestants attendus, dont entre 4 000 et 8 000 à Paris, selon des sources policières rapportées par des médias locaux.
Une de ces sources a mentionné que la mobilisation semble continuer à gagner en force, notamment grâce à une activité soutenue sur les réseaux sociaux et divers médias.
Cette journée de mobilisation se déroule alors que la rentrée universitaire est encore loin et que les grandes centrales syndicales n’ont pas encore relancé d’appels à manifester, se concentrant sur des dates futures.
La CGT ne participera pas aux manifestations, tout en espérant que la journée du 7 septembre sera réussie, selon sa dirigeante Sophie Binet, qui a annoncé que la centrale syndicale fera sa rentrée sociale le 1er octobre.
Le Parti socialiste (PS) na pas diffusé lappel à manifester lancé par lUnion syndicale lycéenne et lUnion étudiante, avant dêtre relayé par LFI. Ainsi, le NFP, qui revendique sa victoire aux législatives avec ses 193 députés, ne se présentera donc pas au complet pour contester le déni de démocratie du président.
En plus des manifestations, une pétition demandant la destitution d’Emmanuel Macron a déjà recueilli près de 260 000 signatures en seulement une semaine.
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