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EN féminines : Les Vertes à pied d’œuvre à Tunis La sélection algérienne féminine de football a effectué sa première séance d’entraînement à Tunis dans le cadre de son stage de préparation à Gamarth jusqu'au 8 avril prochain, lequel sera ponctué par une double confrontation amicale face à la Tunisie, les 4 et 7 avril (15h00) au stade Chedly Zouiten, en prévision de la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2024, a indiqué la Fédération algérienne (FAF) mardi sur son site officiel.

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La séance a vu la participation des 17 joueuses présentes au sein de ce regroupement, en attendant que le groupe se complète ce mardi avec l’arrivée des dernières joueuses convoquées, a précisé la FAF, tout en soulignant que les joueuses de Metz, Lydia Belkacemi et Inès Boutaleb sont forfaits pour ce stage pour cause de blessure.

La sélection féminine reste sur une brillante qualification pour la phase finale de la CAN-2024, après avoir dominé, dans les deux manches, le Burundi : 5-1 puis 1-0.

 

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Real Madrid : Ancelotti s’explique sur le cas Endrick

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Les rencontres se suivent et se ressemblent pour l’attaquant madrilène Endrick (18 ans, 9 apparitions et 1 but en Liga cette saison), qui s’est échauffé de longues minutes sans pour autant entrer en jeu lors de la victoire du Real Madrid face à Getafe (2-0) dimanche en Liga. Interrogé sur la situation de l’international brésilien, son entraîneur Carlo Ancelotti lui a envoyé un message. «De quoi a-t-il besoin pour jouer ? Il a besoin de travailler. Il n’est pas entré parce que je ne voulais pas faire un changement à deux minutes de la fin, aussi parce que Kylian Mbappé était très dangereux et que les autres travaillaient bien défensivement. Mais il sera prêt pour le prochain match », a déclaré le technicien italien face à la presse. Pour l’ancien de Palmeiras, la recherche de temps de jeu pourrait passer par un prêt cet hiver.

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Santé mentale des entraineurs : Entre stress et isolement

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À l’image de Pep Guardiola et ses multiples griffures sur le visage, ou encore de Franck Haise et son «réservoir à moitié vide», les entraîneurs vivent toujours plus sous pression un quotidien aussi passionnant qu’oppressant. 

 

Il avait beau «aimer le club, la ville et les supporters», Jürgen Klopp avait décidé de dire stop. Après neuf ans d’un amour passionnel avec Liverpool, l’entraîneur allemand choisissait alors d’écouter son corps et sa tête en janvier dernier. «Je suis à court d’énergie. Je savais depuis longtemps que je devrais annoncer cela à un moment donné. Je sais que je ne peux pas refaire ce travail encore et encore», déclarait-il, mettant alors la lumière sur une question trop souvent oubliée. Et les coachs, dans tout ça ? Alors que la planète football s’est mise à tourner au rythme d’un calendrier effréné, mettant à mal la santé mentale et physique des joueurs, celle des entraîneurs est mise de côté. Ou carrément oubliée. Car eux aussi, soumis à des exigences de performance au quotidien, peuvent finir par dépasser la limite.

Dans un récent entretien accordé à L’Equipe, Franck Haise, qui avait vu son rôle évoluer à Lens à partir d’octobre 2022, passant de «simple» entraîneur à manager général suite au départ de Florent Ghisolfi, s’était confié sur un «réservoir» qui a fini inévitablement par se vider. «Après la trêve de septembre, il y a eu l’enchaînement fort des matches. Il y avait très peu de moments de coupure. (…) Je sentais à un moment que mon énergie était moindre, a reconnu celui qui est désormais sur le banc de l’OGC Nice. Parce que les comités de direction, les comités sportifs qu’on avait mis en place chaque veille de match après le dîner… Vous cumulez tout ça, vous ajoutez 500 interventions médias par an, et vous ne coupez jamais, psychologiquement. Il y avait des moments où je me disais, ce matin, l’énergie que tu as, il faut bien la mettre au bon endroit. Parce que le réservoir, il était à moitié vide.» Au point qu’il a même songé à appuyer sur le bouton pause. Avant, finalement, d’abandonner cette mission de manager général pour revenir à celle d’entraîneur, ce qui lui a fait «gagner 20 % de temps et de charge mentale.»

Surmenage

Et personne n’est à l’abri du surmenage. Absolument personne. Prenez l’exemple de Pep Guardiola, qui a tout gagné et tout remporté. Rien ne lui manque. Ni les trophées, ni l’argent. Oui mais voilà, le technicien de Manchester City, qui traverse probablement la plus grande crise de résultats de sa carrière, a terminé le match de Ligue des champions contre Feyenoord (3-3) avec plusieurs griffures sur le visage. Comme pour s’auto-infliger des blessures après un scénario rocambolesque (de 3-0 à 3-3). En Italie, Paolo Zanetti, entraîneur de l’Hellas Vérone, a lui aussi fini par craquer. «J’ai besoin de revoir ma famille. Mes deux enfants en bas âge n’arrêtent pas de demander : ‘où est papa ?’ », balançait-il la voix tremblotante devant les journalistes jeudi, alors qu’il se trouvait en « ritiro » (mise au vert) depuis plusieurs jours, un classique de l’autre côté des Alpes quand les résultats ne sont pas au rendez-vous.

«Chaque cas est différent, mais quand tu es entraîneur, tu vis football 24h heures sur 24. Mais Pep Guardiola, il vient d’enchaîner sept matches sans victoire, il a tout gagné avec Manchester City, il a été l’instigateur de tous ces succès, mais il n’a jamais vécu une situation comme celle d’aujourd’hui. Donc ça génère beaucoup de stress», analyse Patrice Garande. Passé par les bancs de Caen, Toulouse et Dijon, ce dernier admet avoir connu lui aussi des moments difficiles depuis son départ du DFCO à l’été 2022.

«Après avoir décidé de quitter Dijon, j’ai fait une dépression, confie-t-il. C’était une souffrance terrible, je n’avais jamais ressenti ça. Je n’étais vraiment pas bien parce que j’avais un manque. Un manque de la compét’, du football, des joueurs, du vestiaire. Ce manque était physique. Cela a duré six mois jusqu’au moment où je n’avais plus ces manques. Aujourd’hui, je peux dire que je suis guéri. Je ne suis pas à la recherche d’un club, je suis toujours passionné par le football, je regarde des matches et je vis très bien comme ça. Si un club me demandait de venir entraîner, je n’irais pas sauf peut-être Saint-Étienne et Auxerre, des clubs où j’ai joué.»

Une attente énorme 

En plus du terrain, les entraîneurs doivent aujourd’hui gérer bien d’autres composantes. Du vestiaire au mercato, du staff à la presse en passant par les réseaux sociaux, tout doit être pensé, calculé, analysé. «C’est compliqué à gérer parce qu’au-delà de la responsabilité de tout ce que tu dois faire sur le terrain, l’entraîneur doit être un vecteur d’énergie, explique Patrice Garande, désormais consultant pour France Bleu Caen. Tu dois donner de l’énergie à ton staff, à tes joueurs, quand tu vas dans les bureaux, avec les administratifs, il faut avoir la banane. À l’intérieur du club, tu es constamment observé, épié, sans parler de la presse et des réseaux sociaux, qui pour moi sont un média à part entière. Tu es constamment le nez dans le guidon donc c’est pour ça qu’il faut avoir un super staff pour pouvoir déléguer. On ne se pose pas la question, mais qui donne de l’énergie à l’entraîneur ?»

«Pour les entraîneurs, la pression est devenue de plus en plus grande, car il reçoit la foudre de tout le monde, surtout quand ça ne va pas au niveau des résultats, poursuit Valérien Ismaël, qui a déjà connu cinq championnats différents. Il y a une attente énorme, des joueurs, du staff, des dirigeants, des journalistes et des supporters, sur une seule personne. Tout ce stress, tu dois le gérer en essayant de rester calme, toi-même et avec la clarté de tes idées. Ce n’est pas évident, car quand ça ne va pas, tout le monde pense avoir la solution. Quand on voit ce qu’il s’est passé avec Pep Guardiola, c’est la face cachée de l’iceberg. On se rend compte à quel point un entraîneur se retrouve isolé, lorsque ça ne va pas. Il est seul avec ses émotions.» Au point d’en porter, parfois, des séquelles visibles. «Quand un entraîneur arrive et qu’il prend une équipe, regardez sa première conférence de presse : le mec, il est tout beau, il a un beau visage, il est en pleine forme et rapidement, tu as l’impression qu’il a pris deux ans», souffle Patrice Garande.

C’est un peu ce qui est arrivé à Paulo Fonseca, qui a posé ses valises à l’AC Milan l’été dernier et est déjà ciblé par des critiques très vives, des journalistes comme des supporters. Sur les réseaux, plusieurs photos de l’avant/après ont fini par circuler. En juillet, un entraîneur propre sur lui, bien rasé et parfaitement coiffé. En octobre, des cernes marqués, un regard fatigué, une barbe naissante. «On ne peut pas s’échapper de cette pression », a-t-il affirmé en conférence de presse vendredi.

La pression à chaque moment

«Qu’on soit à Milan, City ou ailleurs. Être ici, c’est avoir la pression à chaque moment, chaque jour. Tu as la pression externe et interne. Je suis dans un club qui doit toujours gagner. Si nous ne voulons pas de cette pression, il ne faut pas faire ce métier à ce niveau. Elle est présente chaque minute, c’est vrai. Le football est pour les personnes fortes. Soit, nous sommes solides, soit nous ne pouvons pas être à ce niveau. Depuis le premier jour que je suis ici, j’ai cette attente et cette pression. Je suis le premier à faire mon autocritique (…) On travaille beaucoup, mais moi je dors toujours bien. J’aimerais même dormir plus, mais avec un enfant en bas âge… Mais comme je le disais, la pression est vraiment quotidienne.» Même pendant les vacances.

«Je consacrais tout mon temps à ma famille et je pouvais vraiment couper, se remémore Patrice Garande en conclusion. Par contre, quinze minutes chaque soir, j’échangeais avec Alain Caveglia, qui était alors directeur sportif du Stade Malherbe. Pour le mercato, on avait bien travaillé en amont sur les profils… Au début de ma carrière d’entraîneur, si j’avais cinq appels dans la journée, je répondais aux cinq appels. Puis durant la saison, le jeudi matin ou le jeudi après-midi, je jouais au golf avec des amis. Je ne pensais à rien. Mais je reconnais que c’est compliqué à faire. Surtout quand vous êtes dans des périodes où ça ne va pas. Parce que, quelque part, on a le sentiment de culpabilité de ne pas s’y consacrer 24h/24.» Un cercle vicieux qui pourrait paraître sans échappatoire.

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CAN-2024 (dames) de handball : Un décisif Algérie-Kenya aujourd’hui 

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La sélection algérienne féminine de handball seniors a été battue par son homologue sénégalaise sur le score de (16-23), en match comptant pour la quatrième journée du groupe A du Championnat d’Afrique des nations, disputé dimanche à Kinshasa en RD Congo. C’est la troisième défaite des handballeuses algériennes dans le tournoi, après celles concédées face à l’Egypte (19-28) et le Congo (17-24), contre une victoire devant le Cap Vert (20-16). En revanche, le Sénégal a remporté sa 4e victoire après celles acquises devant le Kenya (39-9), le Cap-Vert (37-22) et l’Egypte (31-24). Pour le compte du Groupe A, le Congo et l’Egypte ont battu respectivement le Cap Vert (25-21), et le Kenya (45-17). A l’issue de cette journée, le Sénégal occupe la tête du groupe A avec un total de 8 points devant respectivement l’Egypte et le Congo (6 pts), l’Algérie et le Cap Vert (2 pts) alors que le Kenya est dernier avec 0 point. Pour le compte de la cinquième et dernière journée, prévue mardi 3 décembre, l’Algérie sera opposée au Kenya (17h00), alors que les deux autres rencontres mettront aux prises le l’Egypte au Cap Vert (15h00) et le Congo au Sénégal (16h00). Pour rappel, les quatre premiers de chaque groupe se qualifient pour les quarts de finale, tandis que les quatre premiers du classement final seront qualifiés pour le Mondial-2025 prévu en Allemagne et aux Pays-Bas en décembre 2025.

 

 

 

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