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Examens du 3e trimestre : Les directeurs des CEM menacent de boycott Les directeurs des collèges d’Algérie partent en guerre contre l’administration centrale et menacent même de boycotter toutes les activités inhérentes à leurs fonctions.

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Le Conseil national autonome des directeurs de l’enseignement moyen (CNADEM) refuse que le statut particulier des travailleurs de l’éducation soit désigné comme statut de l’enseignant en négligeant toutes les autres catégories du secteur.  Le CNADEM  a dans un communiqué transmis  rendu public, exige qu’il soit aussi associé à l’enrichissement de ce texte. «Du flou et de l’ambiguïté entourent l’élaboration de ce texte», déplore le CNADEM, qui précise que «cette orientation vise à imposer la suprématie de l’administration». Aussi le Conseil dénonce «une prise de position» et «une orientation tendancieuse» vers une catégorie précise. Le CNADEM a annoncé avoir décidé, suite aux différentes sessions extraordinaires de wilaya tenues depuis février à ce jour, de «boycotter toutes les activités liées à la numérisation, dont les saisies concernant les données du troisième trimestre, à partir du 7 avril prochain». Les directeurs de l’enseignement moyen comptent, si leur exigence n’est pas prise en considération par le ministère, «boycotter toutes les activités liées à la budgétisation au titre de l’année 2024». Il est aussi question, selon le Conseil, de «boycotter toutes les activités administratives, comme les correspondances émanant des directions de l’éducation. Le boycott des examens nationaux et la tenue des sit-in nationaux et régionaux sont les deux propositions qui seront soumises au vote dans la prochaine session du conseil national», a affirmé le CNADEM, qui assure être ouvert au dialogue et à la discussion dans l’intérêt de la stabilité de l’école algérienne. Par ailleurs, le CNADEM a relevé les difficultés que rencontrent les directeurs des CEM, confrontés quotidiennement à une grande pression vu «l’injustice » à laquelle ils affirment être exposés à cause de la loi 12-240 du 29 mai 2012, modifiant et complétant la loi n° 08-315 du 11 octobre 2008, dont ils ne sont absolument pas convaincus. Le syndicat a tenu à rappeler ses principales revendications, à savoir le rejet de la politique de l’égalité dans le prochain statut particulier des travailleurs du secteur, et fait appel au ministère de tutelle pour impliquer les directeurs de CEM dans la discussion et l’enrichissement du statut et du régime indemnitaire. Il réclame la classification du directeur de CEM au grade le plus élevé au niveau de son établissement, au même titre que les inspecteurs des matières de l’enseignement moyen, « en fonction des tâches énormes et nombreuses qui lui sont confiées».

M.T.

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Dessalement de l’eau de mer : Remise en service totale de la station d’El-Hamma

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Le Groupe Sonatrach a annoncé, dans un communiqué, le remise en service, jeudi, à pleine capacité productive de la station de dessalement de l’eau de mer d’El-Hamma (Alger), permettant ainsi à l’installation de reprendre son activité ordinaire en un «temps record» suite à l’incident enregistré à son niveau.

Un incendie s’était pour rappel, déclaré le 1er octobre courant au niveau de la station provoquant son arrêt avant qu’elle ne soit remise partiellement en service (50%), grâce aux moyens mobilisés par la cellule de crise supervisée par le PDG du Groupe Sonatrach en personne, précise le communiqué.

A cet égard, Sonatrach a rappelé «les efforts consentis par les équipes relevant des différentes structures et filiales du Groupe, mobilisées à tout heure pour la prise en charge des dommages causés par cet incident en un temps record».

Cette opération a permis à «la station de reprendre sa production à pleine capacité sans enregistrer de coupures en matière d’alimentation des habitants en eau potable», ajoute la même source.

Partant de sa responsabilité sociétale, Sonatrach demeure «fidèle à ses engagements à garantir la disponibilité de l’eau potable au service du citoyen», conclut le communiqué.

R.N

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Le Décret présidentiel relatif au Conseil supérieur de l’éthique de  la profession de journaliste publié

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Le décret présidentiel fixant la composition du Conseil supérieur de l’éthique et de la déontologie de la profession de journaliste, son organisation et son fonctionnement, vient d’être publié dans le dernier Journal officiel.

Le Conseil est défini comme étant «un organisme indépendant doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Il est chargé d’établir une charte de l’éthique et de la déontologie de la profession de journaliste, de l’approuver et de la publier par tous les moyens appropriés».

A ce titre, il est chargé également de fixer la nature des sanctions disciplinaires et les modalités de recours, d’ordonner les sanctions disciplinaires en cas de manquement aux règles de l’éthique et de la déontologie de la profession de journaliste et de réaliser et d’exploiter des études liées au domaine de l’éthique et de la déontologie de la profession de journaliste et de les publier.

Il s’agit aussi d’organiser des cycles de formation et des journées d’études au profit des journalistes et des professionnels du secteur de l’information et émettre des avis consultatifs sur les projets de textes législatifs et réglementaires relatifs à la profession de journalisme ou à son exercice et de proposer les mesures susceptibles d’améliorer le cadre normatif y afférent.

Le texte stipule, par ailleurs, que le Conseil est composé de 12 membres, à savoir six membres, y compris le président, désignés par le Président de la République parmi les compétences, les personnalités et les chercheurs jouissant d’une expérience avérée, notamment dans le domaine journalistique, et six autres élus parmi les journalistes et les éditeurs adhérents aux organisations professionnelles nationales agréées, dont quatre journalistes élus par leurs pairs et deux éditeurs élus par leurs pairs.

La durée du mandat au Conseil est de quatre ans renouvelable une seule fois.

Les membres du Conseil représentant les catégories des journalistes et des éditeurs doivent jouir de la nationalité algérienne et justifier d’une expérience de dix ans au moins dans le domaine de la presse.

Le décret souligne que les membres du Conseil exercent leurs missions «en toute indépendance et en toute neutralité» et «sont tenus d’assister personnellement aux délibérations du Conseil et de ne pas déléguer leur droit de vote à un autre membre».

Les membres du Conseil sont «astreints à l’obligation de réserve et au secret des délibérations et de vote» et «doivent s’abstenir de prendre toute position ou avoir un comportement incompatible avec les missions qui leur sont dévolues».

Concernant son organisation et fonctionnement, le Conseil se réunit en session ordinaire quatre fois par an sur convocation de son président et peut se réunir en sessions extraordinaires sur demande de son président ou des deux tiers de ses membres.

Le Conseil ne peut se réunir valablement qu’en présence des deux tiers de ses membres. Il prend ses décisions à la majorité des voix des membres présents. En cas d’égalité des voix, celle du président est prépondérante.

R.N

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Tabi inaugure l’Ecole régionale de formation des avocats à Sidi Aissa

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Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a inauguré ce jeudi, à Sidi Aïssa, dans la wilaya de M’sila, l’Ecole régionale de formation des avocats.

Selon les explications fournies au ministre, l’Ecole a pour missions, outre la formation des avocats stagiaires, l’élaboration de recherches, d’études et de publications, le développement d’activités de recherche, d’analyse et d’audit dans les domaines juridique, judiciaire et administratif, l’amélioration du niveau juridique et judiciaire et la formation spécialisée et continue des cadres et des fonctionnaires du secteur de la justice.

L’établissement assurera également des cours de formation continue pour les employés des administrations et des entreprises, publiques et privées, et pour les auxiliaires de justice, de même qu’elle organisera des séminaires, des rencontres, des journées d’études, des colloques nationaux et internationaux et des concours pour les juristes et les auxiliaires de justice.

L’école régionale de formation des avocats est constituée d’un bâtiment administratif de trois étages comprenant 21 bureaux, un auditorium de 300 places, une bibliothèque (numérique et papier), des salles de lecture, 12 salles de travaux pratiques, un restaurant, un foyer et des logements pour les stagiaires.

R.N

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