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Augmentation alarmante du cancer chez les jeunes en Algérie : Samia Gasmi à Crésus : «Défis et avancées» Le cancer, cette maladie impitoyable, ne fait pas de distinctions d'âge. Alors que nous sommes tous conscients de son impact dévastateur chez les adultes, il est temps d'agir face à sa montée préoccupante. Cette réalité sombre exige une réponse collective, et immédiate de notre société.
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- Augmentation alarmante du cancer chez les jeunes en Algérie : Samia Gasmi à Crésus : «Défis et avancées» Le cancer, cette maladie impitoyable, ne fait pas de distinctions d'âge. Alors que nous sommes tous conscients de son impact dévastateur chez les adultes, il est temps d'agir face à sa montée préoccupante. Cette réalité sombre exige une réponse collective, et immédiate de notre société. https://www.cresus.dz/?p=105484">
Le constat : le cancer chez les jeunes est en augmentation. Les statistiques révèlent une hausse inquiétante, avec un nombre de jeunes touchés par cette maladie dévastatrice. Leucémies, lymphomes, neuroblastomes et même des cancers héréditaires tels que le rétinoblastome, communément connu sous le nom de cancer des yeux, font désormais partie du quotidien de nombreux enfants algériens.
La présidente de l’Association nationale d’aide aux personnes atteintes du cancer, «Nour Doha», Samia Gasmi tire la sonnette d’alarme.
Contacté par Crésus, elle souligne que «le cancer chez les jeunes devient de plus en plus répandu, avec des formes variées de la maladie touchant cette catégorie vulnérable de la population. Il est crucial de comprendre que ces cancers ne sont pas nécessairement héréditaires, mais plutôt le résultat de mutations génétiques acquises après la naissance.»
Soulignant que «les symptômes du cancer chez les enfants sont souvent subtils, mais comprennent généralement une triade : anorexie, perte de poids et douleur». «Ces signes, bien que non spécifiques, doivent être pris au sérieux et justifient une consultation médicale immédiate», a-t-elle confié.
En termes de prise en charge, Mme Gasmi nous a révélé que «des progrès ont été réalisés en Algérie, et ce grâce à la mise en place un plan national de lutte contre le Cancer, et des initiatives telles que le lancement d’une plateforme numérique pour les rendez-vous de radiothérapie et la création d’un couloir vert pour garantir l’approvisionnement en médicaments essentiels témoignent des efforts déployés.»
Cependant, malgré ces avancées, «les défis subsistent». Elle a cité «le manque d’infrastructures adéquates dans certaines régions du pays entraînant une évacuation de nombreux patients vers les centres de traitement situés au centre du pays, créant ainsi des obstacles supplémentaires à un accès rapide aux soins.»
Pour une prise en charge des jeunes cancéreux
Outre la présidente de l’Association nationale d’aide aux personnes atteintes du cancer, Nour Doha a lancé un appel poignant aux pouvoirs publics pour qu’ils fournissent une assistance cruciale dans la lutte contre le cancer. Nour Doha vise à étendre son action aux régions les plus reculées, là où l’accès aux soins spécialisés demeure un défi majeur.
Mme Gasmi souligne que «le manque flagrant de médecins spécialisés dans ces régions crée une situation critique, d’autant plus que certaines pratiques non médicales comme la phytothérapie peuvent aggraver la santé des patients sans apporter de réels bénéfices thérapeutiques.»
La présidente de Nour Doha reconnaît par ailleurs une nette amélioration de la prise en charge des personnes atteintes de cancer notamment en ce qui concerne l’offre de chimiothérapie et insiste sur l’importance de la sensibilisation, sachant qu’un grand nombre de citoyens de ces régions enclavées recourent aux méthodes traditionnelles et aux plantes médicinales. Elle déplore également que «les soins médicaux n’arrivent pas aux nomades des régions éloignées.»
«Il est urgent de prendre en charge cette catégorie de la société et d’arrêter d’utiliser des herbes au lieu de consulter un médecin. Les bénévoles de l’association ont effectué récemment une tournée dans la wilaya de Ghardaïa pour visiter les zones éloignées caractérisées par l’absence de médecins spécialistes, notamment les oncologues. Ils se rendront ensuite à Bechar, M’Sila, Boussaâda, pour sensibiliser et organiser des journées scientifiques sur le cancer. «Notre association n’a reçu depuis sa création aucun soutien de l’Etat, l’aide provient de philanthropes, notamment de l’étranger», regrette Samia Gasmi.
Dans l’ensemble, l’appel de Nour Doha met en lumière l’urgence de prendre des mesures concrètes pour garantir l’accès aux soins médicaux spécialisés dans toutes les régions du pays. Elle a également souligné «l’importance cruciale de sensibiliser la population aux risques du cancer et de dissuader l’utilisation de méthodes non médicales qui pourraient compromettre la santé des patients.»
Prise en charge… «Il reste beaucoup à faire» !
A propos de la situation actuelle de prise en charge des malades atteints de cancer en Algérie, Mme Gasmi nous a annoncé que «la situation connaît des avancées significatives, mais elle reste confrontée à certains défis. Comparée à la période de perturbation due à la pandémie de Covid-19, où l’approvisionnement en médicaments contre le cancer avait été compromis, la disponibilité des traitements s’est améliorée». En particulier, l’acquisition des traitements d’immunothérapie représente une avancée extraordinaire. Une liste de 31 produits de ces traitements, bloquée pendant des années, a été débloquée.
Selon elle, «cette avancée témoigne de l’engagement des autorités du pays, y compris du président de la République, dans la lutte contre une maladie dévastatrice. Les attentes envers cette nouvelle instance sont grandes. Trois objectifs essentiels doivent être au cœur de ses actions : la prévention pour réduire les nouveaux cas de cancer, le diagnostic précoce pour améliorer la prise en charge des patients et l’organisation du parcours de soins.»
Des défis subsistent, à savoir « la nécessité de mettre en place des centres de soins palliatifs est urgente. Actuellement, l’Algérie ne dispose d’aucun centre de soins palliatifs pour les patients atteints de cancer en phase terminale, ce qui est regrettable ». Ces centres sont essentiels pour offrir une assistance essentielle et une dignité aux patients confrontés à cette phase difficile de leur vie », a-telle ajouté.
En conclusion, «la situation de prise en charge des malades atteints de cancer en Algérie montre des signes de progrès prometteurs, mais il reste à faire. En concentrant les efforts sur la prévention, le diagnostic précoce, l’organisation du parcours de soins et la mise en place de soins palliatifs, cette nouvelle instance peut véritablement améliorer les perspectives de guérison et le bien-être des patients atteints de cancer dans le pays.»
Le cancer chez les jeunes … Pour une attention urgente
Alors que la recherche sur le cancer progresse et que des avancées prometteuses sont annoncées régulièrement, cette augmentation du cancer chez les jeunes est un aspect alarmant qui ne peut être ignoré, déclare Mme Samia Gasmi, présidente de l’association nationale «Nour Doha» d’aide aux patients cancéreux.
Parmi les différentes formes de cancer, le cancer du côlon se démarque comme l’un des plus redoutables. Cependant, il est important de noter que cette augmentation concerne presque tous les organes principaux du corps.
Répondant à une question sur les causes possibles de cette augmentation alarmante du taux de cancer chez les jeunes, Mme Samia Gasmi, nous a déclaré que «l’une des raisons évoquées est le lien avec les changements dans notre régime alimentaire. Il est intéressant de noter que le cancer du côlon, par exemple, est directement lié à notre alimentation, ce qui souligne l’importance de corriger nos habitudes alimentaires.»
De plus, «une autre hypothèse courante est le lien avec la consommation de viandes rouges ou transformées. Les viandes transformées, en particulier, sont associées à un risque accru de cancer du côlon. Cette hypothèse est étayée par le fait que les plus fortes augmentations de cancer du côlon se retrouvent parmi les jeunes adultes, souvent associées à une consommation élevée de viandes transformées.»
Selon la présidente de l’association, «il est important de noter que le problème ne se limite pas à la viande rouge. Notre régime alimentaire est également caractérisé par une richesse en sucres, en matières grasses et en aliments transformés, ainsi qu’une carence en fibres. Tous ces éléments peuvent contribuer à l’augmentation du risque de cancer chez les jeunes.»
Enfin, l’utilisation généralisée d’antibiotiques est également mentionnée comme un facteur potentiel. Les antibiotiques peuvent avoir un impact sur la santé de nos bactéries intestinales, ce qui peut à son tour affecter notre risque de cancer. «Il faut savoir que l’augmentation alarmante du cancer chez les jeunes nécessite une attention urgente», alerte Mme Gasmi.
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Algérie-Burundi : «Volonté partagée de donner un nouveau dynamisme aux relations bilatérales»
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a déclaré ce jeudi, à Bujumbura que l’Algérie et le Burundi sont animés d’une «volonté politique partagée» de donner «un nouveau dynamisme et une substance plus grande» aux relations bilatérales notamment dans le domaine du commerce et de l’investissement.
«Je tiens à remercier Monsieur le Président de la République du Burundi de m’avoir honoré en me recevant aujourd’hui (Ndlr jeudi) alors qu’il doit présider un important évènement ici au Burundi en liaison avec la jeunesse, la paix, et la sécurité», a déclaré à la presse M. Attaf, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Evariste Ndayishimiye dans le cadre de sa visite officielle en qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
M.Attaf a indiqué avoir remis au président burundais «une lettre écrite de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dans cette lettre, l’objectif reste pour l’Algérie comme pour le Burundi, le développement des relations bilatérales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la conjoncture internationale particulièrement troublée par laquelle nos pays passent et par laquelle le système des relations internationales passe actuellement».
Et de souligner dans ce contexte: «Je peux vous dire qu’il y a une détermination partagée et une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme, ainsi qu’une substance plus grande à ces relations bilatérales et nous sommes convenus de certaines mesures et de certaines échéances pour ce faire».
«Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire de nos deux pays et de nos deux nations d’abord des Nations émergentes, ensuite des nations développées», a ajouté M. Attaf.
Pour le ministre d’Etat, «l’Algérie et le Burundi ont cette ambition et ce souci de donner un nouveau dynamisme et une nouvelle substance à la coopération entre nos deux pays». Cela inclut notamment «le domaine du commerce et celui de l’investissement», a-t-il précisé.
Et, «nous serons présents aux côtés de nos frères et de nos sœurs du Burundi pour réaliser ces objectifs communs de nations émergentes et de nations développées», a conclu M. Attaf.
R.N
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Algeria Fintech & E-commerce Summit : La 3e édition en janvier 2025
Algeria Fintech & E-commerce Summit revient pour sa 3e édition ! Du 30 janvier au 1er février 2025, au Centre culturel de la Grande Mosquée d’Alger, cet événement réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs, autour des enjeux clés de la fintech et du e-commerce. Placée sous le haut patronage du ministère de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, cette 3e édition abordera le futur du e-commerce et de la fintech en Algérie. Les conférences et les débats seront consacrés à mettre en lumière, le rôle et les enjeux du commerce électronique et de la technologie financière en Algérie.
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Sécurité alimentaire : Cap sur l’agriculture 4.0
L’Algérie œuvre à renforcer sa sécurité alimentaire et augmenter le rendement de la production agricole, à la faveur de l’existence de perspectives prometteuses et d’expériences encourageantes, dans le domaine de l’agriculture de précision. Dans son discours au Pôle universitaire de Sidi Abdallah (Ouest d’Alger), où il a présidé le 19 mai dernier la cérémonie de commémoration de la Journée nationale de l’étudiant, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a notamment répondu aux allégations d’une chaîne TV du Makhzen, qui a accusé l’Algérie d’utiliser l’intelligence artificielle pour produire de fausses images de la campagne de moisson du blé, dans le Sahara algérien. En réponse, le président Tebboune a répliqué avec humour, que «certains, lorsqu’ils ont vu que le Sahara est devenu vert et produit du blé, nous ont accusé et ont évoqué l’intelligence artificielle». «Ce n’est pas grave. Si l’Intelligence artificielle nous donne du blé, elle est la bienvenue », a-t-il dit, en évoquant les efforts de l’Algérie pour produire son alimentation. Effectivement, l’apport de l’intelligence artificielle dans la sécurité alimentaire, n’est plus à démontrer. Selon des études, l’agriculture basée sur l’intelligence artificielle, pourrait économiser près de 30% de la consommation d’eau dans le monde, tout en augmentant les rendements agricoles, de 25%. Ainsi, l’agriculture de précision repose sur la collecte de données détaillées sur les récoltes, le sol, le climat, l’environnement et autres, et utilise l’intelligence artificielle, pour analyser ces données en vue de prendre les décisions adéquates de manière automatisée, ou avec l’intervention humaine. En Algérie, plusieurs expériences ont été menées avec réussite. A titre d’exemple, le projet «Sakai», lancé par Nasser Bouziani et Mourad Bouzit, deux chercheurs algériens en robotique et physique. Un projet basé sur des robots autonomes utilisant l’énergie solaire, pour générer leur propre carburant, et sont utilisés pour l’irrigation et la fertilisation profonde des racines, permettant également une distribution adéquate d’eau et d’engrais. Selon les explications des deux innovateurs, un seul robot peut irriguer et fertiliser près de 120 hectares. L’agriculture de précision va au-delà de l’irrigation, de la fertilisation et de la lutte contre les maladies des plantes, à savoir la mise en place de systèmes agricoles complets, permettant de suivre toutes les étapes du processus agricole. L’IA joue également un rôle crucial, dans la prévention des maladies des plantes, un enjeu majeur pour les agriculteurs. L’irrigation intelligente à distance, représente une autre avancée notable. Grâce à des capteurs détectant la température du sol, les agriculteurs reçoivent des notifications en temps réel, sur leurs Smartphones, leur permettant d’activer l’arrosage uniquement lorsque c’est nécessaire, en fonction des besoins spécifiques des cultures. Un process que le Groupe privé Souakri, en partenariat avec une firme turque, compte lancer pour mieux contrôler toutes les étapes de production de la tomate cerise, un produit destiné à l’exportation. Tandis que la start- up AgriTech Sahara a développé un système d’irrigation de goutte-à-goutte piloté par l’IA, capable d’optimiser l’utilisation de l’eau en fonction des conditions climatiques et des besoins spécifiques des cultures désertiques. Ce système a permis d’augmenter les rendements de 40%, tout en réduisant la consommation d’eau de 50%, dans plusieurs fermes pilotes du Sud algérien. En parallèle, l’entreprise Smart Livestock a mis au point des colliers connectés pour le bétail. Ces dispositifs surveillent en temps réel, la santé et le comportement des animaux, permettant une détection précoce des maladies et une gestion optimisée des troupeaux. Une technologie adoptée par plusieurs grandes exploitations laitières, entraînant une augmentation de la production de lait de 15%, et une réduction des coûts vétérinaires de 30%. Néanmoins, le plus grand challenge demeure la formation des agriculteurs aux nouvelles technologies.
Badis B.
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