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Code pénal et industrie cinématographique : Le Conseil de la nation donne son quitus Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi a affirmé, hier, que l'amendement du code pénal vise à mettre en place une législation moderne qui cadre avec l'évolution de la société et garantit un environnement sûr pour le citoyen.
A l’issue de l’adoption des membres du Conseil de la nation du projet de loi modifiant et complétant l’ordonnance 66-156 portant code pénal, le Garde des sceaux a précisé que « cette loi prévoit de nouvelles dispositions qui cadrent avec l’évolution de la société et son patrimoine culturel et cultuel ». Elle permet également de lutter contre « les différentes nouvelles formes de criminalité, afin de garantir un environnement sûr pour le citoyen et de mettre en place une législation moderne pour les années à venir ».
Le ministre a souligné que cette loi vient « s’ajouter aux réformes économiques engagées par l’Etat pour encourager l’investissement et promouvoir le nouveau modèle économique de développement visant à libérer l’acte d’investissement et à protéger aussi bien les gestionnaires que l’ensemble des acteurs économiques ».
Cette loi « illustre la volonté de l’Etat de s’engager pleinement dans les efforts de la communauté internationale visant à lutter contre toutes les formes de criminalité, notamment le crime organisé, la lutte contre le terrorisme et son financement et le blanchiment d’argent », a-t-il ajouté.
Le ministre de la Justice a indiqué que les dispositions de cette loi sont à même « d’enrichir le système législatif par un texte tant attendu par les citoyens, les juristes et les professionnels ainsi que tous ceux qui s’intéressent aux questions juridiques et judiciaires ».
« Nous avons travaillé pendant plus de 3 ans pour que cette loi soit exhaustive, tenant compte de toutes les évolutions et les défis posés et assurant la protection nécessaire à toutes les catégories qui ont en besoin, notamment les catégories vulnérables de la société », a conclu le ministre.
Par ailleurs, les membres du Conseil de la nation ont adopté le texte de loi relatif à l’industrie cinématographique. A l’issue du vote, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a fait savoir que cette loi « inscrit l’Algérie dans une nouvelle ère de son histoire culturelle et artistique, où nous aspirons à une relance cinématographique majeure à même de relever les grands les défis attendant notre pays, notamment la protection de l’identité culturelle algérienne, d’autant que le cinéma est de taille à façonner, à valoriser et à développer cette dernière ». Rappelant, en outre, le rôle du cinéma dans la réalisation du rayonnement culturel du pays à l’étranger, Mme Mouloudji a affirmé que la diplomatie cinématographique était l’un des outils les plus performants sur lequel misent les pays pour la promotion de leur culture et la réalisation de leurs intérêts stratégiques. A cet égard, la ministre a ajouté que cette loi « est un nouveau jalon qui vient s’ajouter au grand édifice fondé par le président de la République » mettant en avant « le souci d’associer les cinéastes, les professionnels et tous les acteurs concernés à l’enrichissement et l’élaboration de ce texte juridique, qui a permis de développer un projet de loi réglementaire intégré ».