Se connecter avec nous

économie

Contrôle des prix des produits importés : Deux importateurs radiés Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a lancé des enquêtes de terrain pour contrôler la structure des prix des produits importés auprès de différents importateurs et grossistes, en vue de freiner la hausse injustifiée des prix de certains produits, notamment des bananes, a indiqué, dimanche dernier, un communiqué du ministère.

Publié

sur

Dans ce cadre, le ministère a fait état « du retrait définitif du document de domiciliation bancaire de deux opérateurs économiques activant dans l’importation de bananes, outre le lancement de poursuites judiciaires à leur encontre dans le cadre de la loi sur la spéculation». Le ministère a précisé que «les enquêtes menées ont révélé un non-respect de la structure des prix stipulée dans le document de domiciliation bancaire, malgré un avertissement préalable adressé par les services du commerce et de la promotion des exportations à ces deux opérateurs le 7 avril 2024, sur l’impératif de respecter la structure des prix». Le ministère a également souligné «la poursuite de ses efforts visant à suivre les prix et à mettre en œuvre les mesures nécessaires pour garantir la stabilité des marchés et protéger les droits des consommateurs», appelant tous les opérateurs économiques à «respecter les lois et les instructions émises par le secteur». Mercredi dernier, Zitouni a lancé un appel au boycott de la banane pour faire baisser son prix qui a flambé.«On ne le mange pas», a-t-il dit au sujet de la banane, dont le prix de gros a atteint 470 DA le kilogramme. «Je dis aux citoyens de nous aider pour au moins faire baisser son prix. On va le saisir. Comme ça, il sera vendu à son prix réel», a-t-il demandé. Le ministre a accusé les spéculateurs d’être à l’origine de cette flambée des prix, avant de révéler que le coût de revient de la banane en Algérie ne dépassait pas les 200 DA le kilogramme, y compris les marges des commerçants. «Ils l’importent à un demi-dollar le kilogramme. Nous avons calculé son prix de revient en Algérie. Il ne dépasse pas les 200 DA le kilogramme, y compris les marges», a révélé le ministre qui a ordonné la saisie des bananes dont le prix de gros est de 470 DA le kg. «Ce sont des voleurs. Ils importent de la banane à moins d’un dollar pour le vendre en gros à 470 DA», a-t-il déclaré. «Nous nous sommes occupés de la pomme de terre, de la courgette et certains ont profité de l’occasion pour augmenter les prix de la banane qui coûte jusqu’à 470 et même 480 DA le kg chez les grossistes. Ce qui signifie qu’il va arriver chez le citoyen à 550 ou 600 DA. Nous leur avons donné toutes les facilités. En 2023, nous avons importé 320.000 tonnes de bananes. L’offre est disponible», a expliqué Tayeb Zitouni. Le prix de la banane a enregistré une flambée durant le ramadhan 2024, en passant d’une moyenne de 300  à 450 DA le kilogramme. En juillet 2022, le prix de ce fruit a même atteint près de 1.000 DA le kilogramme, conduisant les autorités à intensifier leurs actions contre les spéculateurs qui stockent illégalement le produit pour le revendre à des prix élevés.

 

M.T

 

Continuer La Lecture
Cliquez pour commenter

Laisser une Réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

économie

Algérie-Qatar : Cap sur les marchés financiers Le président de la Commission de régulation et de surveillance des opérations boursières, Youcef Bouzenada, a été reçu ce dimanche par le Dr Tami Ahmed Al-Binali, président de l’Autorité des marchés financiers du Qatar. Une occasion de discuter des réalisations et des perspectives de coopération dans le domaine du développement des marchés financiers.

Publié

sur

Au cours de la réunion, les deux responsables ont également exploré les opportunités de collaboration entre les deux autorités.

L’accent a été mis sur l’échange d’expériences pratiques, avec la proposition d’adopter des programmes de formation conjoints visant à renforcer les compétences et les connaissances dans le secteur financier. De plus, la possibilité d’organiser des conférences et des ateliers spécialisés a été évoquée afin de favoriser un dialogue continu entre les parties prenantes.

Ils ont exprimé leur satisfaction quant aux résultats de cette rencontre fructueuse, soulignant l’importance cruciale de renforcer la coopération bilatérale entre le Qatar et l’Algérie dans le domaine financier. Cette collaboration contribuera non seulement au développement des marchés financiers arabes, mais renforcera également leur position sur la scène internationale.

Continuer La Lecture

économie

Energie : Sonatrach négocie avec Baker Hughes Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, s'est entretenu, à Turin (Italie), avec le PDG de Baker Hughes, Lorenzo Simonelli, sur les opportunités d'investissement en Algérie, notamment dans le domaine des hydrocarbures, a indiqué, hier, un communiqué du ministère.

Publié

sur

Lors de la rencontre qui a eu lieu, dimanche, en marge de la Conférence ministérielle du G7 sur le climat, l’énergie et l’environnement, les deux parties ont examiné « les moyens de renforcer la coopération et l’investissement dans le domaine des hydrocarbures en Algérie et les opportunités d’exploitation et de développement des gisements avec Sonatrach, à l’instar du projet de compression de gaz +Boosting+ à Hassi R’mel », a précisé la même source.

A cette occasion, le ministre a salué les efforts de Baker Hughes, qu’il a invitée à « renforcer sa présence et ses activités en Algérie » et à « « investir le marché africain avec Sonatrach, notamment dans les domaines de l’ingénierie, du captage du CO2 et du développement de l’hydrogène ». Spécialisée dans les technologies énergétiques, Baker Hughes compte parmi les sociétés leaders dans le secteur des services liés aux gisements pétroliers et gaziers dans le monde.

Continuer La Lecture

économie

Pétrole : Les exportations algériennes en hausse Les exportations algériennes de pétrole brut et de condensats ont augmenté d’environ 2% au cours du premier trimestre de 2024 par rapport à l’année précédente.

Publié

sur

  La moyenne des exportations de pétrole algérien s’est élevée à 430 970 barils par jour au cours des trois premiers mois de 2024, contre 423 680 barils par jour au cours de la même période en 2023, selon de récentes données rapportées dimanche 28 avril par le média spécialisé El Taqa. Comparé au premier trimestre de 2022 durant lequel les exportations s’élevaient à 427830 barils par jour, les exportations algériennes de pétrole brut et de condensats ont augmenté de 0,7% durant le premier trimestre de l’exercice en cours, soit plus de 3.000 barils par jour, selon la même source. La même source rappelle que l’Algérie met en œuvre une réduction volontaire de sa production de pétrole de 51.000 barils par jour depuis janvier 2024 jusqu’à la fin de juin de cette année, dans le cadre de l’alliance Opep+. De plus, le pays avait approuvé une réduction volontaire de 48.000 barils par jour à partir de mai 2023, qui devrait se poursuivre jusqu’à la fin de cette année (2024). La production moyenne de pétrole brut en Algérie s’est élevée à environ 909700 barils par jour au cours du premier trimestre de 2024, selon les estimations de l’Opep. Concernant les principaux pays importateurs du brut algérien, l’Europe a été le plus grand marché de destination pour les exportations algériennes de pétrole brut et de condensats, ainsi que certains pays d’Asie et d’Amérique du Nord (en particulier les États-Unis). Au premier trimestre de 2024, la France était le plus grand importateur de pétrole algérien, avec une moyenne de 688000 barils par jour, contre 614000 le même trimestre de 2023, selon les chiffres rapportés par le même média, qui note que les importations italiennes de pétrole algérien ont également augmenté pour atteindre 559000 barils par jour au cours des trois premiers mois de 2024, contre 488000 barils par jour au cours de la même période en 2023. Tandis que, les importations espagnoles de pétrole algérien ont diminué à 456000 barils par jour au cours du premier trimestre de 2024, contre 646 000 barils par jour le même trimestre de l’année précédente. Quant aux importations des autres pays en pétrole algérien, elles se sont élevées à 233 7000 barils par jour au cours des trois premiers de 2024, avec l’Inde en tête(68000 barils par jour), sachant que ce pays n’a importé aucune quantité durant la même période en 2023, suivie par la Corée du Sud et le Portugal avec 41000 barils par jour chacun.

Continuer La Lecture

Trending