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Energie : Une nouvelle Loi sur l’électricité Le ministre de l’Energie a affirmé, hier, en marge de la 28e Journée de l’énergie tenue à Alger, que la nouvelle loi sur l’électricité est en cours d’examen, et sera présentée très prochainement aux deux chambres du Parlement.

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Le ministre a tenu à préciser que «ce n’est pas une refonte, il s’agit d’adapter la loi en vigueur par rapport aux nouvelles concrétisations dont l’injection du renouvelable et la locomotion électrique». La loi actuelle sur l’électricité (02-01) de 2002, qualifiée de désuète, a été destinée pour ouvrir le secteur de l’électricité aux opérateurs et à la concurrence, et n’a pas été appliquée à 100% avec une trentaine de textes d’application non promulgués. L’autre argument qui justifie la révision de la loi en question a trait à l’actuel modèle de consommation de l’électricité, basé uniquement sur le conventionnel, (98% de l’électricité produite avec le gaz naturel). Ainsi, la nouvelle loi sur l’électricité est d’une grande importance afin de réussir la transition énergétique, d’accélérer l’introduction des énergies renouvelables, d’encourager l’investissement et de diversifier l’utilisation des ressources. La révision a également pour but d’introduire la compétition, comme dans les hydrocarbures, et de permettre de rationaliser et d’économiser la consommation.

 

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Industrie pharmaceutique : Saidal lance le Phoenix Biotech Le Groupe Saidal lance le projet Phoenix Biotech pour la fabrication de matières premières pharmaceutiques à partir d'extraits de plantes naturelles, notamment le palmier.

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Le programme a été dévoilé, hier, en présence d’Ali Aoun, ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, de Monsieur Ouacim Kouidri, président-directeur général du groupe Saidal, des chercheurs initiateurs du programme et des autorités locales.

Parmi les matières premières concernées par le projet figurent le bioethanol, les sucres spécialisés et les acides.

Après l’annonce de l’initiative et la présentation d’un exposé détaillé, la délégation a visité l’usine de Médéa notamment l’usine de production de matières premières qui accueillera ce projet.

Ce programme vise à accroître le niveau d’intégration de la fabrication de matières premières afin d’assurer la sécurité sanitaire.

En marge de cet événement, un mémorandum d’entente a été signé entre Saidal et Agrodiv pour un accompagnement dans la fabrication de produits issus de la fermentation dans le cadre du projet d’Agrodiv pour la réalisation d’une levurerie à Oran.

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Challenge Startupper de l’année : Partenariat Algeria Venture et TotalEnergies L'incubateur public de startups, Algeria Venture (A-Venture) a signé, hier à Alger, un accord de coopération avec TotalEnergies Algérie visant l'accompagnement de la 4e édition (2024-2025) du challenge "Startupper de l'année", récompensant les projets les plus innovants dans le secteur de l'énergie.

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En présence du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, cette convention a été signée par le directeur général d’A-Venture, Sid Ali Zerrouki, et le directeur général de TotalEnergies EP Algérie, Moufdi Zakaria Chikh.

Le challenge « Startupper de l’Année » est lancé par le groupe TotalEnergies dans 32 pays africains dont l’Algérie pour soutenir les jeunes entrepreneurs ayant un projet d’entreprise ou une startup de moins de trois ans.

Lors d’une allocation à l’occasion de cette cérémonie, Yacine El-Mahdi Oualid a indiqué que ce concours constituait une occasion pour les startups algériennes de se rapprocher d’un acteur « important » du secteur énergétique mondial, mais aussi d’obtenir des opportunités de s’étendre au niveau continental.

Dans ce sens, le ministre a souligné « les capacités locales importantes » dans le secteur énergétique, qui ont été formées au niveau des universités algériennes et devant permettre au pays dans les prochaines années de devenir « un fournisseur principal du monde en terme de technologies liées à l’énergie ».

Le ministre a mis en avant également les potentialités du marché national en matière d’innovation dans le secteur « représentant autant d’opportunités nouvelles pour les startups » dans les hydrocarbures, les énergies renouvelables, le transport et le stockage d’énergie et la réduction des émissions à effet de serre.

« Actuellement, plusieurs startups algériennes ont signé des contrats dans ce secteur. De plus, notre ministère encourage la recherche et développement et l’open innovation », a affirmé le ministre, soulignant que plusieurs avantages fiscaux ont été accordés aux startups pour les soutenir.

Pour sa part, le directeur général d’A-Venture, a indiqué que ce partenariat contribuait à faire de l’Algérie « un point d’innovation de premier plan » notamment dans le secteur de l’énergie et de l’éco-responsabilité.

« Ce partenariat insufflera une nouvelle vie à l’innovation algérienne dans un secteur stratégique, en faisant germer des idées qui transformeront notre nation », a estimé Sid Ali Zerrouki.

De son côté, le directeur général de TotalEnergies EP Algérie, a fait savoir que cet accord visait la promotion de l’innovation et des talents nationaux dans le domaine de l’entreprenariat.

 

« Ce concours, grâce à un jury composé d’experts, de professionnels du monde des startups, de dirigeants d’entreprises et d’acteurs locaux du développement durable, sélectionnera trois lauréats en Algérie », a-t-il expliqué.

Un lauréat sera récompensé pour chaque catégorie : la première récompense le meilleur entrepreneur « Innov’Up », la deuxième concerne l’économie circulaire « Cycle Up » et la troisième concerne l’énergie durable et abordable « Power Up ».

Il est prévu lors de la 4e édition de ce challenge qui coïncide avec le centenaire de la compagnie d’hydrocarbures, de récompenser 100 startuppers porteurs de projets sur l’ensemble du continent africain en décembre prochain. La finale nationale est prévue en octobre prochain.

Selon les organisateurs du concours, les lauréats bénéficieront de financements, de visibilité et de soutien pour concrétiser leurs idées, contribuant à la diversification et à la modernisation de l’économie algérienne.

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Projet de gazoduc Transsaharien : Les assurances de Mohamed Arkab Le ministre a affirmé que l'Algérie œuvre d'arrache-pied à renforcer le projet du gazoduc transsaharien reliant le Nigeria à la rive nord de la Méditerranée, à travers le raccordement au réseau gazier algérien.

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Alors que l’Union européenne cherche désespérément des alternatives au gaz russe en raison de l’embargo en vigueur, les pays africains se mobilisent pour approvisionner l’Europe en hydrocarbures, par le biais d’un projet d’une importance stratégique sans précédent : le Gazoduc Transsaharien.

Ce projet ambitieux reliant l’Algérie, le Nigeria et le Niger aux rives nord de la Méditerranée, offre ainsi un corridor vital pour le transport du gaz vers l’Europe.

Les récentes déclarations du ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, lors du Forum international « Vers le sud : la stratégie européenne pour une nouvelle saison géopolitique, économique et socioculturelle en Méditerranée », tiennent lieu de catalyseur pour ce projet d’envergure. Le ministre a souligné l’engagement sans faille de l’Algérie à renforcer le Gazoduc Transsaharien, affirmant que le pays œuvre ardemment pour achever les dernières étapes techniques nécessaires à sa réalisation.

En effet, le gazoduc Transsaharien représente bien plus qu’une simple infrastructure de transport de gaz. Selon le ministre, ce dernier apportera «une contribution significative aux approvisionnements en gaz naturel de l’Europe, renforçant ainsi sa sécurité énergétique tout en soutenant le développement socioéconomique des pays de transit ».

Selon les derniers chiffres communiqués en mars 2024, le projet avance à grands pas, avec seulement 1 800 kilomètres restants sur les 4 000 kilomètres prévus. Mohamed Arkab a déclaré lors d’une conférence de presse au terme du 7e Sommet des chefs d’État et de Gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) que les tronçons restants se situent principalement au Nigeria (100 km), au Niger (1.000 km) et en Algérie (700 km)»

Avec des estimations allant de 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz provenant du Nigeria, ce projet est plus qu’un simple corridor énergétique : il promet de redéfinir les dynamiques du marché gazier mondial.

Un partenariat dans le Corridor sud H2

L’Algérie, pivot central de ce projet, offre un environnement propice à l’essor du Gazoduc Transsaharien, grâce à ses infrastructures existantes, notamment son réseau de transports, ses complexes de gaz naturel liquéfié (GNL) et ses installations de pétrochimie. Sa position géographique avantageuse en fait un hub naturel pour le transit du gaz vers les marchés européens. Par ailleurs, le premier responsable du secteur a annoncé l’engagement de l’Algérie dans un ambitieux projet énergétique, visant à renforcer la coopération régionale et à jouer un rôle majeur dans le marché mondial de l’hydrogène renouvelable.

En effet, l’Algérie envisage de participer au débat stratégique avec ses partenaires européens sur la création du Corridor sud H2. Ce projet vise à transporter l’hydrogène renouvelable produit en Algérie vers l’Allemagne, en passant par la Tunisie, l’Italie et l’Autriche. Selon le ministre Arkab, ce « mégaprojet » nécessitera des partenariats solides entre les secteurs public et privé pour mobiliser les investissements nécessaires au développement des infrastructures de production, de stockage et de transport de l’hydrogène.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté de l’Algérie de devenir le principal fournisseur d’hydrogène dans la région, compte tenu de ses capacités et avantages considérables dans ce domaine. En outre, elle renforce la position de l’Algérie en tant que pôle énergétique régional et favorise les échanges énergétiques avec l’Europe, ce qui contribuera à la transition énergétique et au développement commun dans le bassin méditerranéen.

3 milliards de dollars alloués

Dans le même contexte, le ministre Arkab a souligné l’importance de l’interconnexion électrique entre le Nord et le Sud de la Méditerranée, un projet phare pour lequel une enveloppe de 3 milliards de dollars a été allouée. Ce projet permettra non seulement de renforcer les énergies renouvelables en améliorant les liaisons électriques locales, mais également d’ouvrir de nouvelles perspectives pour l’exportation d’électricité propre vers l’Europe.

En facilitant le passage de l’électricité des pays de la rive Nord de la Méditerranée vers les pays africains, cette initiative contribuera au développement socio-économique de ces pays en fournissant une électricité propre et fiable.

IK.

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