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Lancement prochain d’une plateforme d’orientation : L’IA au service des bacheliers Le directeur de l’Ecole nationale supérieure de l'Intelligence artificielle (ENSIA), le professeur Abdelmalik Bachir s’est exprimé hier à propos du lancement prochain d’une nouvelle plateforme nationale « intégrant l’IA » pour faciliter l’orientation des futurs bacheliers.

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Le responsable, de passage sur les ondes de la Radio nationale à l’occasion de la Journée du savoir, explique en substance que l’Algérie «se positionne» en vue d’accompagner le «tournant vers les technologies numériques». Un savoir qu’il convient de maîtriser, mais également «de sécuriser». L’école accueille depuis la rentrée 2021/2022, «l’élite» parmi les étudiants du pays. Ces derniers, en collaboration avec leurs professeurs et cadres du ministère de l’Enseignement supérieur ont participé à la création d’une nouvelle plateforme visant à «aider à l’orientation des futurs bacheliers », a annoncé Abdelmalik Bachir. L’outil sera lancé cet été pour la préparation de la prochaine rentrée universitaire. «Nous en sommes déjà très fiers», précise le responsable. «Bien que ce programme pourra être amélioré davantage (…) l’Algérie à l’un des meilleurs systèmes d’orientation des bacheliers au monde, le processus est transparent et ne se base que sur les résultats de l’étudiant», s’est-il réjoui. Le programme, selon ses explications, prend en effet en compte l’ensemble des informations et notes du candidat afin de lui proposer un choix personnalisé de filières d’étude. « Le développement a été rendu possible grâce à l’implication du secteur de l’enseignement supérieur qui nous a fourni les données nécessaires. Sans la numérisation préalable du secteur cela aurait été impossible», précise le directeur de l’ENSIA. Et dans cette logique, le professeur Abdelmalik Bachir à rappelé que le développement de l’intelligence artificielle est aujourd’hui inévitable en Algérie et dans le monde. Une réalité, prise en compte par les autorités du pays, l’objectif étant aujourd’hui de maîtriser et d’user des technologies dans l’intérêt national. «Il y a trois piliers à maîtriser. la ressources humaine qualifiée, l’équipement en supercalculateurs et l’existence de données en grande quantité et de qualité », précise l’invité de la radio. «Les autorités algériennes ont montré leur intérêt. L’Algérie est l’un des rares pays à avoir une école supérieure nationale dédiée à l’IA», a-t-il relevé. Par ailleurs, sans donner de chiffres, le responsable explique que les financements sont «conséquents», évoquant même l’existence d’une véritable «course» au niveau mondial pour l’acquisition des supercalculateurs. Toutefois, le directeur de l’ENSIA explique que le secteur économique doit comprendre l’importance des tournants numériques. Le pays ne pouvant pas bénéficier de l’apport de l’université en matière d’IA, qu’en cas de réelle «collaboration avec le secteur économique (…) c’est comme cela que l’on pourra mettre en application ce que l’on transmet de manière théorique». Les entreprises, et plus largement les partenaires intéressés par le développement de leur productivité grâce à l’IA doivent dès à présent travailler sur la collecte et la sécurisation des données. L’IA, plaide le responsable, est un moyen de choix pour multiplier le chiffre d’affaires et le rendement. «Cette technologie donne la possibilité de tirer profit de la puissance de la machine», dit-il. Quant aux dangers potentiellement liés au développement incontrôlé de l’IA, M. Abdelmalik Bachir explique que les autorités suivent le débat en cours au niveau mondial. «Il y’a des divergences au niveau mondial sur les conséquences de l’utilisation de l’Intelligence artificielle, certains pensent que ces programmes de ces outils  doivent êtres en source ouverte afin que l’on sache exactement comment ils fonctionnent, mais d’autre estiment au contrarient que les programmes doivent être protégées pour ne pas qu’il tombe entre de mauvaises mains. C’est un véritable débat ». L’Algérie en tout cas «suit ce qui se passe», précise Abdelmalik Bachir. «Un conseil scientifique de l’IA a même été créé» dans ce but.

N.K.

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