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Après l’UGTA, les médias et le MDN au tour des Partis politiques : Anatomie D’un Consensu Cette réunion, première du genre, revêt un cachet particulier du fait qu’elle intervient à moins d’un mois de la convocation du corps électoral, prévu pour le 8 juin prochain.

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Après avoir instauré une allocution annuelle qu’il a prononcée le 19 décembre 2023 devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, le président de la République

s’apprêterait à tenir une réunion élargie aux chefs de partis, à laquelle prendraient part les membres du Gouvernement. C’est ce que rapportent certaines sources. Une première politique. Les mêmes indiscrétions avancent même que la réunion aura lieu le 21 mai en cours. Il s’agit-là de la première réunion collective de Tebboune avec les chefs de partis politiques depuis son élection à la magistrature suprême en 2019.

Les chefs des partis politiques représentés au niveau des Assemblées nationales élues (APN et Conseil de la nation) et locales (APW et AAPC) ont reçu, dimanche dernier, une invitation

des services de la présidence de la République à prendre part à cette réunion politique élargie.

L’objectif est «de passer en revue les différentes questions liées aux affaires publiques nationales, notamment à la lumière des prochaines échéances politiques importantes, ainsi que

de la situation régionale et internationale actuelle», selon le site «Alaraby.co» qui fait référence au texte de l’invitation.

Pour la réussite de ce rendez-vous, les services de la présidence de la République auraient également informé les chefs des formations politiques qu’ils pouvaient proposer tout sujet et toute question méritant d’être discutés», soulignant que la prochaine réunion avec le Président «est ouverte au débat et à l’enrichissement dans le cadre d’une vision et d’un esprit nationaux».

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la «consécration renouvelée de l’approche basée sur le dialogue et la concertation», auraient précisé les services de la présidence de la République, ajoutant qu’ « elle sera l’occasion de passer en revue les différentes préoccupations et

suggestions que la classe politique voudrait exprimer».

Si, pour l’heure, rien n’a filtré du côté des services de la présidence de la République sur le contenu de ce rendez-vous, qui reste à confirmer, il est quasi certain que la réunion et les modalités de son organisation ont été discutées. En effet, le président de la République a reçu, ces derniers temps, plusieurs chefs de partis politiques.

Aussi, il n’est pas exclu que le chef de l’Etat prononce un discours à l’instar de celui prononcé devant les membres des deux Chambres réunies du Parlement, l’Assemblée populaire nationale et le Conseil de la nation. Il s’agira vraisemblablement pour le Président de la République d’associer les partis politiques dans le renforcement du front interne.

Tant l’Algérie d’aujourd’hui est devenue la cible d’attaques et de complots en raison de ses positions politiques en faveur des causes justes et de son développement socioéconomique.

Notons que cette réunion, première du genre, revêt un cachet particulier, du fait qu’elle intervient à moins d’un mois de la convocation du corps électoral prévu pour le 8 juin prochain. Dans cet ordre d’idées, parti El Karama, Mohamed Daoui, a souligné, dans une

déclaration au site «Alaraby.co» que «nous considérons cette réunion comme un pas très positif pour impliquer la communauté politique dans les grands choix et dans la prise en charge des préoccupations» ajoutant que le chef de l’Etat «a déjà reçu en audience la majorité des chefs de partis » dont la dernière remonte au mois d’avril dernier, lorsqu’il a rencontré les chefs du Mouvement de la société pour la paix, du Mouvement El-Bina et de Sawt Ecchaab.

Selon le même responsable politique, le fait que « l’invitation présidentielle parle d’un ordre du jour ouvert et enrichissant est un signe positif que le Président est ouvert à tous les sujets et questions » et « ne veut exclure aucun parti représenté au niveau des assemblées élues ».

Pour rappel, la dernière réunion similaire avec les chefs de parti dans ce format élargi a eu lieu sous l’ancien président Liamine Zeroual en octobre 1998.

Badis B. 

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Algérie-Burundi : «Volonté partagée de donner un nouveau dynamisme aux relations bilatérales»

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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a déclaré ce jeudi, à Bujumbura que l’Algérie et le Burundi sont animés d’une «volonté politique partagée» de donner «un nouveau dynamisme et une substance plus grande» aux relations bilatérales notamment dans le domaine du commerce et de l’investissement.

«Je tiens à remercier Monsieur le Président de la République du Burundi de m’avoir honoré en me recevant aujourd’hui (Ndlr jeudi) alors qu’il doit présider un important évènement ici au Burundi en liaison avec la jeunesse, la paix, et la sécurité», a déclaré à la presse M. Attaf, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Evariste Ndayishimiye dans le cadre de sa visite officielle en qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

M.Attaf a indiqué avoir remis au président burundais «une lettre écrite de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dans cette lettre, l’objectif reste pour l’Algérie comme pour le Burundi, le développement des relations bilatérales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la conjoncture internationale particulièrement troublée par laquelle nos pays passent et par laquelle le système des relations internationales passe actuellement».

Et de souligner dans ce contexte: «Je peux vous dire qu’il y a une détermination partagée et une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme, ainsi qu’une substance plus grande à ces relations bilatérales et nous sommes convenus de certaines mesures et de certaines échéances pour ce faire».

«Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire de nos deux pays et de nos deux nations d’abord des Nations émergentes, ensuite des nations développées», a ajouté M. Attaf.

Pour le ministre d’Etat, «l’Algérie et le Burundi ont cette ambition et ce souci de donner un nouveau dynamisme et une nouvelle substance à la coopération entre nos deux pays». Cela inclut notamment «le domaine du commerce et celui de l’investissement», a-t-il précisé.

Et, «nous serons présents aux côtés de nos frères et de nos sœurs du Burundi pour réaliser ces objectifs communs de nations émergentes et de nations développées», a conclu M. Attaf.

R.N

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Algeria Fintech & E-commerce Summit : La 3e édition en janvier 2025

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Algeria Fintech & E-commerce Summit revient pour sa 3e édition ! Du 30 janvier au 1er février 2025, au Centre culturel de la Grande Mosquée d’Alger, cet événement réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs, autour des enjeux clés de la fintech et du e-commerce. Placée sous le haut patronage du ministère de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, cette 3e édition abordera le futur du e-commerce et de la fintech en Algérie. Les conférences et les débats seront consacrés à mettre en lumière, le rôle et les enjeux du commerce électronique et de la technologie financière en Algérie.

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Sécurité alimentaire : Cap sur l’agriculture 4.0

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L’Algérie œuvre à renforcer sa sécurité alimentaire et augmenter le rendement de la production agricole, à la faveur de l’existence de perspectives prometteuses et d’expériences encourageantes, dans le domaine de l’agriculture de précision. Dans son discours au Pôle universitaire de Sidi Abdallah (Ouest d’Alger), où il a présidé le 19 mai dernier la cérémonie de commémoration de la Journée nationale de l’étudiant, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a notamment répondu aux allégations d’une chaîne TV du Makhzen, qui a accusé l’Algérie d’utiliser l’intelligence artificielle pour produire de fausses images de la campagne de moisson du blé, dans le Sahara algérien. En réponse, le président Tebboune a répliqué avec humour, que «certains, lorsqu’ils ont vu que le Sahara est devenu vert et produit du blé, nous ont accusé et ont évoqué l’intelligence artificielle». «Ce n’est pas grave. Si l’Intelligence artificielle nous donne du blé, elle est la bienvenue », a-t-il dit, en évoquant les efforts de l’Algérie pour produire son alimentation. Effectivement, l’apport de l’intelligence artificielle dans la sécurité alimentaire, n’est plus à démontrer. Selon des études, l’agriculture basée sur l’intelligence artificielle, pourrait économiser près de 30% de la consommation d’eau dans le monde, tout en augmentant les rendements agricoles, de 25%. Ainsi, l’agriculture de précision repose sur la collecte de données détaillées sur les récoltes, le sol, le climat, l’environnement et autres, et utilise l’intelligence artificielle, pour analyser ces données en vue de prendre les décisions adéquates de manière automatisée, ou avec l’intervention humaine. En Algérie, plusieurs expériences ont été menées avec réussite. A titre d’exemple, le projet «Sakai», lancé par Nasser Bouziani et Mourad Bouzit, deux chercheurs algériens en robotique et physique. Un projet basé sur des robots autonomes utilisant l’énergie solaire, pour générer leur propre carburant, et sont utilisés pour l’irrigation et la fertilisation profonde des racines, permettant également une distribution adéquate d’eau et d’engrais. Selon les explications des deux innovateurs, un seul robot peut irriguer et fertiliser près de 120 hectares. L’agriculture de précision va au-delà de l’irrigation, de la fertilisation et de la lutte contre les maladies des plantes, à savoir la mise en place de systèmes agricoles complets, permettant de suivre toutes les étapes du processus agricole. L’IA joue également un rôle crucial, dans la prévention des maladies des plantes, un enjeu majeur pour les agriculteurs. L’irrigation intelligente à distance, représente une autre avancée notable. Grâce à des capteurs détectant la température du sol, les agriculteurs reçoivent des notifications en temps réel, sur leurs Smartphones, leur permettant d’activer l’arrosage uniquement lorsque c’est nécessaire, en fonction des besoins spécifiques des cultures. Un process que le Groupe privé Souakri, en partenariat avec une firme turque, compte lancer pour mieux contrôler toutes les étapes de production de la tomate cerise, un produit destiné à l’exportation. Tandis que la start- up AgriTech Sahara a développé un système d’irrigation de goutte-à-goutte piloté par l’IA, capable d’optimiser l’utilisation de l’eau en fonction des conditions climatiques et des besoins spécifiques des cultures désertiques. Ce système a permis d’augmenter les rendements de 40%, tout en réduisant la consommation d’eau de 50%, dans plusieurs fermes pilotes du Sud algérien. En parallèle, l’entreprise Smart Livestock a mis au point des colliers connectés pour le bétail. Ces dispositifs surveillent en temps réel, la santé et le comportement des animaux, permettant une détection précoce des maladies et une gestion optimisée des troupeaux. Une technologie adoptée par plusieurs grandes exploitations laitières, entraînant une augmentation de la production de lait de 15%, et une réduction des coûts vétérinaires de 30%. Néanmoins, le plus grand challenge demeure la formation des agriculteurs aux nouvelles technologies.

Badis B.

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