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Société

«Kheït Errouh» : Un authentique bijou algérien  «Kheït Errouh» (le fil de l'âme), parure algérienne plusieurs fois séculaire, qui continue à jouir d'une attention sans précédent, est un élément créatif faisant partie du patrimoine national, qui trône sur le front de la femme algérienne telle une couronne au statut consacré à travers l'histoire, symbolisant l'authenticité et la beauté.

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L’Algérie a su imposer sa spécificité culturelle dans les rencontres internationales, en mettant en valeur des éléments patrimoniaux ancrés depuis l’antiquité dans la vie quotidienne des Algériens, qui reflètent leur savoir faire et leur capacité à créer des pièces uniques, porteuses de significations existentielles et d’une histoire antique, comme c’est le cas avec «Kheït Errouh». Partie intégrante du patrimoine culturel algérien, «Kheït Errouh», ou «Ez’Zrouf» dans l’Ouest du pays, est un diadème composé de chatons ciselés, reliés les uns aux autres par des anneaux. Formé également de rosettes ou de rosaces et de pendeloques d’or serties de diamants et autres pierres précieuses, il trône sur le front de la femme algérienne. Couronnant des tenues traditionnelles de haute couture, à l’instar de la «Chedda» de Tlemcen, costume nuptial de la mariée classé, en 2012, par l’UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, cette précieuse ferronnière a été créée par des artisans algériens, et transmise de génération en génération jusqu’à devenir un symbole d’authenticité, de beauté et d’originalité. De nombreuses recherches et études anthropologiques et historiques soulignent que «Kheït Errouh» est apparu à l’époque ottomane. La chercheure au Centre national de recherche en préhistoire, anthropologie et histoire (CNRPAH), Zahia Benabdellah, qui affirme que «Kheït Errouh» ou «Ez’Zrouf», considéré par la femme algérienne comme «porte bonheur» et symbole de «fertilité et de prospérité», relève en toute évidence, d’un «un art patrimonial immatériel lié au conscient collectif algérien». Les femmes algériennes étaient parées de «Kheït Errouh» dans les «grandes villes, allant de Nedroma, Tlemcen, Oran et Mostaganem, jusqu’à Alger, Blida et Médéa, où cet ornement de grande valeur accompagnait les belles tenues traditionnelles, à l’instar de la «Chedda de Tlemcen», le «Karakou d’Alger», «El Blousa d’Oran», le «Voile conique et brodé, ou encore, le Châle tressé», explique encore la chercheure au CNRPAH. De son côté, la spécialiste de l’habillement nuptial à Tlemcen, Nazima Boukli, confirme u’«Ez’Zrouf» est «indispensable pour habiller davantage la mariée, car il augmente son éclat avec tous ses bijoux en or et ses perles de pierres précieuses brillantes». Pour sa part, le joaillier Mohamed Reda Benmansour travaille à perpétuer la tradition de fabrication de «Kheït Errouh» à Tlemcen, un héritage de son père, Abdelaziz Benmansour, un des plus anciens artisans, travaillant, depuis les années 1960, à la sauvegarde de ce bijou précieux du patrimoine culturel algérien». Affirmant que les familles de Tlemcen «veillent à la pérennité de ce joyau patrimonial que les femmes se transmettent de génération en génération», le jeune Benmansour a rappelé «la valeur morale et matérielle de +Kheït Errouh+», rappelant que la parure «n’a pas changé au fil des années», malgré les modifications formelles qui lui ont été apportées, la réduction de sa taille notamment, due, selon lui, à l’«instabilité du prix de l’or».

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Accidents de la route : 14 morts et 463 blessés en une semaine

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Entre le 27 août et le 2 septembre, la Sûreté nationale a recensé 360 accidents de la route dans des zones urbaines, causant la mort de 14 personnes et blessant 463 autres. Par rapport à la semaine précédente, ce bilan marque une diminution du nombre d’accidents (-4), de blessés (-6) et de décès (-2).

La principale cause de ces incidents reste le facteur humain, responsable de 95% des accidents. Les infractions au code de la route, le non-respect des distances de sécurité, l’excès de vitesse, la fatigue et le manque de concentration au volant, ainsi que l’état des véhicules, sont les principaux facteurs contributifs.

La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) appelle une nouvelle fois les conducteurs à faire preuve de prudence et à respecter scrupuleusement le code de la route. Les numéros verts 1548 et de secours 17 sont disponibles 24h/24 pour tout signalement.

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Salon Lemsid 2024 : Plus de 50 exposants y participent 

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La troisième édition du Salon de la rentrée scolaire “Lemsid 2024” ouvrira ses portes lundi prochain au Palais des Expositions à Alger. Cet événement, organisé sous le patronage du ministère du Commerce et de la Promotion des Exportations, se déroulera jusqu’au 21 septembre dans le pavillon central du Palais des Expositions des Pins Maritimes.

Plus de 50 exposants spécialisés dans les fournitures scolaires, les livres, les écoles de soutien, l’enseignement des langues, ainsi que les maisons d’édition de manuels scolaires, participeront à cette édition. Ils proposeront aux visiteurs une large gamme de produits et services à des prix compétitifs, dans le but de répondre aux besoins des élèves et des étudiants à l’approche de la nouvelle année scolaire.

En parallèle, plusieurs activités éducatives et ludiques seront proposées aux enfants et aux élèves, notamment des ateliers de lecture, de coloriage, ainsi que des initiations à l’apprentissage des langues. Ces animations se dérouleront tout au long de l’événement.

Le salon sera ouvert au public tous les jours de 10h à 19h, offrant ainsi une large accessibilité aux visiteurs.

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Solidarité scolaire : Les ateliers pénitentiaires au service des orphelins

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Un total de 50 000 tabliers scolaires, confectionnés par des détenus dans des ateliers pénitentiaires, a été remis jeudi par l’Office national des travaux éducatifs et de l’apprentissage (ONTEA) d’El-Harrach au Croissant-Rouge algérien (CRA). Cette action vise à soutenir les enfants orphelins et issus de familles nécessiteuses en vue de la prochaine rentrée scolaire.

La cérémonie de remise a été présidée par le directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Said Zreb, aux côtés de la présidente du CRA, Ibtissem Hamlaoui, et du directeur de l’ONTEA, Abdelghani Amiar.

Selon Zreb, la confection de ces tabliers, réalisée dans quinze ateliers de couture en milieu carcéral par 600 détenus en seulement trois semaines, illustre la contribution de l’administration pénitentiaire aux efforts de solidarité nationale.

Ibtissem Hamlaoui a précisé que ces tabliers seront distribués aux enfants démunis dans tout le pays, dans le cadre du programme de soutien du CRA, qui inclut également la distribution de cartables et d’autres actions d’accompagnement.

De son côté, Amiar a souligné que cette initiative favorise l’insertion professionnelle des détenus grâce aux compétences acquises dans les ateliers de l’ONTEA.

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