Une convention-cadre a été signée, jeudi à Alger, entre la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) et la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Cette convention vise la « promotion des compétences et la dispense d’une formation spécialisée aux agents des deux institutions, à même de réaliser l’efficacité dans la gestion des structures et services publics ». Dans ce contexte, le DGSN a estimé que cette convention était à même « d’améliorer la performance et de promouvoir le service public au mieux de l’intérêt général », de même qu’elle constitue « un acquis au profit des personnels de la Sûreté nationale actifs, retraités ou encore les ayants-droit ».

De son côté, le DG de la CNAS a fait que son instance assurera la formation des agents de la DGSN dans les domaines des assurances sociales, du contrôle médical et des accidents du travail, en sus d’organiser des formations au profit des praticiens de la santé.

En vertu de cette convention, la DGSN contribuera à la formation des agents de prévention et de sécurité relevant de la CNAS en matière de protection des biens et des personnes, ainsi que l’organisation de sessions de formation au profit des médecins.

En visite dans la wilaya Tindouf, le ministre des Transports, Mohamed El-Habib Zahana, a inspecté le poste frontalier terrestre algéro-mauritanien « Chahid Mustapha Benboulaid ».

Les explications fournies à la délégation ministérielle et liées aux activités du poste frontalier terrestre « Mustapha Ben Boulaid » font état de 603 déclarations d’exportation depuis le début de l’année courante, avec un volume de 15.329 tonnes de marchandises diverses et une valeur d’exportations de plus de 1,144 milliard DA.

S’agissant du mouvement des passagers, le même bilan relève l’entrée au territoire national, via ce poste frontalier, de 4.141 personnes et la sortie de 4.336 autres.

Selon le ministre « cette structure est appelée à connaitre un « bond qualitatif » en termes de gestion, en vue d’améliorer les prestations multisectorielles, notamment les opérations économiques.

Le ministre des transports a fait état, lors de l’inspection de l’aéroport « Chahid Commandant Farradj » à Tindouf, de l’ouverture de deux nouvelles dessertes aériennes Tindouf-Oran et Tindouf-Alger, avant d’ajouter que son département entend consolider les dessertes aériennes à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

Les cours du pétrole étaient en hausse hier, après s’être déjà envolés la veille, poussés par le risque de frappes israéliennes sur les infrastructures de production de pétrole en Iran. Vers 09h45 GMT (11h45 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, prend 1,04% à 78,37 dollars, son plus haut niveau depuis plus d’un mois. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en novembre, gagne 1,07% à 74,50 dollars.

«S’il y avait une attaque contre les sites de production en Iran, l’approvisionnement en pétrole serait fortement perturbé», explique Naeem Aslam, analyste chez Zaye Capital, revenant sur une déclaration à la volée jeudi du président américain Joe Biden, lors d’un bref échange avec la presse. Le marché est sous alerte, et «le prochain évènement» géopolitique peut faire grimper les prix à des niveaux très élevés selon Stephen Innes, de SPI Asset Management.

La prime de risque géopolitique maintient ainsi les cours à la hausse, d’autant plus que les combats au Liban continuent, hier,  et que le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré lors d’un discours devant des milliers de personnes à Téhéran que les alliés de l’Iran «ne reculeront pas». Or, le marché est très inquiet de la faible demande de pétrole et du surplus de production probable en 2025.