économie
Semaine de l’économie bleue : La renaissance de l’Afrique
L’ABEW aborde les priorités en matière de commerce et d’investissement au sein de l’économie bleue, en tirant parti des opportunités offertes par la Zlecaf.
La Commission de l’Union africaine (CUA), en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et des partenaires clés, annonce la Semaine de l’économie bleue en Afrique (ABEW-24) et la commémoration de la Journée Africaine des Mers et des Océans. Se déroulant du 23 au 25 juillet à Addis-Abeba, en Éthiopie, cet événement vise à promouvoir une croissance bleue inclusive et durable à travers l’Afrique.
Le vaste littoral de l’Afrique et ses ressources marines abondantes offrent des opportunités exceptionnelles pour un développement économique et social transformateur. Cependant, ce potentiel a été entravé par la dégradation environnementale, la surexploitation et les déficits d’infrastructure. L’ABEW-24 cherche à relever ces défis pour libérer le potentiel bleu de l’Afrique.
Le thème de cette année, « Renforcer la Renaissance Bleue de l’Afrique », souligne la nécessité d’un effort collectif et d’une innovation pour construire un secteur bleu dynamique. L’ABEW-24 réunit des leaders de divers secteurs pour favoriser le dialogue, célébrer les réalisations et explorer le rôle de l’économie bleue dans la réalisation des objectifs de développement tels que la réduction de la pauvreté et la résilience climatique.
Cet événement favorisera une croissance bleue inclusive et durable et abordera le rôle crucial de l’économie bleue dans la réalisation des objectifs de développement plus larges.
Objectifs de l’ABEW-24
Les objectifs de l’ABEW-24 sont multiples. Ils visent à sensibiliser sur les questions de l’économie bleue en mettant en lumière son importance, ses avantages et ses défis. L’événement ambitionne favoriser le dialogue entre les responsables gouvernementaux, les dirigeants industriels, les partenaires de développement, les chercheurs, la société civile et les groupes de jeunes, en promouvant les opportunités de collaboration. Il offrira également une plateforme aux décideurs politiques pour discuter et développer de nouveaux cadres et stratégies pour une économie bleue durable en Afrique.
De plus, l’ABEW aborde les priorités en matière de commerce et d’investissement au sein de l’économie bleue, en tirant parti des opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Un aspect crucial de l’événement est la question de l’autonomisation des jeunes à travers l’élévation de leurs voix, le soutien aux initiatives dirigées par les jeunes et en encourageant l’entrepreneuriat et l’innovation dans le domaine bleu.
Comme le souligne Ahunna Eziakonwa, Directrice régionale du PNUD pour l’Afrique, cet événement représente une opportunité majeure pour l’Afrique : « La Semaine de l’Économie Bleue Africaine 2024 est un moment décisif pour notre continent afin d’exploiter l’immense potentiel de nos ressources en eau douce et marines. En libérant ne serait-ce qu’une fraction des 1,5 milliard de dollars de valeur de l’économie bleue mondiale, nous pouvons considérablement augmenter le PIB, créer des millions d’emplois et renforcer la sécurité alimentaire. »
Des plénières de haut niveau
L’ABEW-24 développera des pistes thématiques et des sessions axées sur des domaines cruciaux de l’économie bleue, notamment l’équilibre entre la croissance économique et la santé des océans, le positionnement de l’Afrique en tant qu’acteur majeur dans les affaires maritimes mondiales, la promotion d’un tourisme côtier responsable et l’examen des liens entre la finance bleue, le commerce et la politique. Une session spéciale se concentrera sur l’autonomisation des jeunes et des femmes, mettant en lumière leurs rôles dans la formation de l’avenir de l’économie bleue.
L’événement inclura des sessions plénières de haut niveau avec des discours des principaux responsables de gouvernement et d’experts. Les partenaires animeront des ateliers et des discussions sur des sujets tels que la pêche durable, la conservation marine, les énergies renouvelables, la sécurité maritime, le commerce et le transport.
Journée des mers et des océans
La Journée africaine des mers et des océans, célébrée chaque année le 25 juillet, est un point fort de l’ABEW-24. Cette journée souligne la valeur immense des ressources aquatiques de l’Afrique et la nécessité d’une gestion durable pour soutenir la croissance économique, la sécurité alimentaire et la santé environnementale. La célébration s’aligne avec la Décennie des Mers et des Océans Africains (2015-2025), mettant en avant les efforts pour protéger et utiliser ces ressources.
économie
Forum algéro-tchéco-polonais à Prague : La C.A.P. prépare le rendez-vous
La République tchèque organisera le 20 novembre un forum de partenariat algérien avec la République Tchèque et la Pologne. Un événement s’inscrivant dans le cadre du projet en promotion des investissements européens en Algérie, financé par l´Union européenne. En prévision de ce rendez-vous, le président de la Confédération algérienne du patronat ( CAP), Tahar Bouzid, a reçu au siège de l’organisation, Mme Nina Stredel, cheffe de mission économique près de l’Ambassade de Tchéquie en Algérie, accompagnée de Pavel Zastera, conseiller économique de l’Ambassade Tchèque.
Au cours de cette rencontre à laquelle ont assisté les responsables de la CAP, les discussions ont porté essentiellement sur le séminaire qui sera organisé à Prague le 20 novembre prochain sous le thème : Incitations à l’investissement étranger en Algérie, indique un communiqué de l’organisation patronale.
Le séminaire sera dédié « aux débats et échanges sur les opportunités concrètes, les conditions spécifiques et les moyens de financement disponibles aux entreprises et partenariats tchéco-algériens », a indiqué, récemment, un communiqué du Centre arabo-africain d’investissement et de développement ( CAAID). Cette première rencontre augure d’une bonne collaboration pour une coopération pérenne entre opérateurs Algériens et leurs homologues Tchèques, souligne la CAP.
économie
Acquisition de rames automotrices : La SNTF lance un appel d’offres national et international
La Société nationale des transports ferroviaires a annoncé, ce mercredi, le lancement d’un appel d’offres national et international pour l’achat de 6 rames automotrices à six 6 caisses voie normale (1435mm) électrifiée en 25 kV – 50 Hz pour le transport des voyageurs, un lot de pièces de rechange, un lot d’équipements et d’outillage spécial, et un lot de pièces parc.
Selon le communiqué de la société, mis en ligne sur sa page officielle Facebook, l’appel comprend également 12 locomotives Diesel-électrique à voie normale (1,435 mètres) d’une puissance comprise entre 3000 et 3500 CV pour un transport mixte de voyageur et de marchandise, ainsi qu’un lot de pièces de rechange et de pièces parc.
La SNTF entend étendre son réseau de transport ferroviaire sur l’ensemble du territoire national. En effet, pusieurs lignes ont été inaugurées récemment, notamment la ligne (Boughzoul – Djelfa – Laghouat) dont l’inauguration a été supervisée, en octobre 2023, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Dans le cadre de l’extension du réseau ferroviaire, l’Agence Nationale d’Etudes et de Suivi de la Réalisation des Investissements Ferroviaires supervise l’achèvement de la ligne ferroviaire Bechar–Tindouf à Ghar Jbeilat, outre la modernisation de nombreuses lignes ferroviaires et la mise en œuvre projets de double voies sur de nombreuses lignes.
économie
Projet gazier « Yakar Teranga » du Sénégal : Sonatrach espérée
Le groupe Sonatrach est très attendu au Sénégal. Une attente souhaité dans le cadre de la relance du projet gazier «Yakar Terranga », l’un des plus grands espoirs du Sénégal dans le secteur des hydrocarbures, après le champ gazier « Grand Tortue Ahnmeyin ».
Le directeur général de la Compagnie nationale pétrolière sénégalaise « Petrosen », Thirino Lee, a révélé que la compagnie prévoit une décision finale d’investissement (DFI) sur le projet gazier Yakaar-Teranga en 2025.
« Nous sommes à la recherche de compagnies pétrolières internationales, de compagnies pétrolières nationales du Moyen-Orient et d’Algérie. Nous sommes également ouverts à des discussions avec des sociétés commerciales », a-t-il déclaré.
Cette quête de nouveaux investisseurs, après le retrait de B.P., survient à un moment crucial pour ce projet stratégique qui pourrait transformer le paysage énergétique du Sénégal et de la région ouest-africaine.
Ce projet d’envergure, développé conjointement par la société nationale pétrolière sénégalaise Petrosen et l’américaine Kosmos Energy, représente un potentiel considérable avec environ 25 000 milliards de pieds cubes de gaz récupérable.
Concernant les détails du projet dans lequel le Sénégal recherche une coopération avec l’Algérie, il convient de noter que le coût de sa première phase se situe entre 5 et 6 milliards de dollars.
Bien que le projet permette la production de trois millions de tonnes par an destinés à l’exportation, pour alimenter le réseau électrique sénégalais et d’autres projets domestiques, est-il expliqué.
Dans le cas où l’Algérie, représentée par la société nationale « Sonatrach », accepte de coopérer avec le Sénégal dans ce projet, elle bénéficiera de retombées importantes compte tenu de l’importance du projet.
La société nationale « Sonatrach » est considérée comme l’une des entreprises leaders dans le domaine de l’énergie et cherche à élargir ses partenariats en concluant des accords avec ses homologues de différents pays.
Pour rappel, les deux compagnies, Sonatarch et Petrosen, sont liées par un mémorandum d’entente dans le domaine de l’amont et de l’aval des hydrocarbures. Un mémorandum signé au mois de novembre 2022.
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