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économie

Insécurité alimentaire : Environ 2,3 milliards de personnes concernées

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Selon des agences onusiennes, la faim dans le monde n’a pas reculé en 2023 avec la persistance des conflits, des difficultés économiques et d’intempéries extrêmes, touchant 733 millions de personnes, soit plus de 9 % de la population mondiale. La situation est disparate, mais l’objectif d’un monde sans faim en 2030, adopté par les Nations unies en 2015, s’éloigne encore plus.

Le nombre de personnes ne mangeant pas à leur faim a augmenté en Afrique, s’est stabilisé en Asie et s’est réduit en Amérique latine et dans les Caraïbes, précise un rapport de plusieurs organisations internationales.

Dans son ensemble, l’insécurité alimentaire chronique s’étend depuis 2016-2017, souligne David Laborde, économiste à la FAO et un des auteurs de ce rapport intitulé « L’état de l’insécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde ».

La situation a fortement empiré avec le Covid, en 2020 et 2021, et la part de la population n’ayant pas un apport calorique suffisant pour mener une vie normale est depuis restée au même niveau.

Environ 2,3 milliards de personnes sont par ailleurs considérées comme étant en insécurité alimentaire modérée ou forte, c’est-à-dire devant sauter un repas occasionnellement. Et plus d’un tiers de la population mondiale ne peut pas s’offrir une alimentation saine, dont 72 % des habitants des pays les plus pauvres.

Les tensions géopolitiques persistent « avec des conflits qui ne disparaissent pas », tandis que « le changement climatique commence à nous frapper de plein fouet sur tous les continents », ajoute David Laborde.

Le rapport des agences onusiennes, présenté à l’occasion d’un sommet du G20 au Brésil, propose d’y remédier par une grande réforme du financement pour la sécurité alimentaire et de la nutrition.

Une meilleure coordination des acteurs

Cette refonte passe d’abord par une définition commune afin que tous les acteurs s’alignent sur les mêmes critères : en fonction des différentes estimations actuelles, il faudrait théoriquement entre 176 milliards et 3 975 milliards de dollars pour éradiquer la faim d’ici 2030. La sécurité alimentaire et nutritionnelle « n’est pas que la distribution de sacs de riz en situation d’urgence », souligne David Laborde.

 

Elle passe aussi bien par des aides aux petits agriculteurs que par l’accès à l’énergie dans une zone rurale pouvant apporter l’électricité à un système d’irrigation.

Les donateurs, agences internationales, ONG et fondations doivent aussi mieux se coordonner, préconise le rapport en déplorant que le système actuel soit « très fragmenté », « manque de consensus sur les priorités » et « se caractérise par une prolifération d’acteurs menant des petits projets de court terme ».

Autre faiblesse du système actuel, les intentions des donateurs ne correspondent pas forcément aux besoins des populations.

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économie

Usine de Fiat : Aoun insiste sur l’augmentation des capacités de production

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Le ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique, Ali Aoun, a reçu ce mardi à Alger, le P-DG de Stellantis Algérie, Raoui Badji.

Selon un communiqué du ministère, M. Aoun a reçu au début de cette rencontre un exposé détaillé concernant l’activité de fabrication des voitures touristiques et utilitaires de la marque Fiat et le taux d’avancement des travaux pour la réalisation de nouvelles unités de moulage, de soudage et de peinture.

Les deux parties ont également évoqué les contrats signés avec les importateurs et les sous-traitants locaux afin d’attendre le taux d’intégration décidé par le cahier des charges adopté par les pouvoirs publics.

« Le PDG du groupe Stellantis Algérie a mis en avant la priorité accordée pour la main d’œuvre locale et sa formation selon les normes internationales du domaine. Il a également précisé que l’usine Fiat emploie actuellement plus de 1 000 ouvriers, formés pour leur majorité » lit-on dans le communiqué.

Pour sa part, le ministre Aoun a insisté pour « l’augmentation des capacités de production de l’usine », et ce, « afin de répondre favorablement à la demande du marché», tout en assurant que le ministère « est disposé à accompagner le projet pour lever les contraintes enregistrées, avec comme but d’atteindre les objectifs tracés ».

R.E

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Efficacité énergétique : Coopération technique algéro-coréenne

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Plusieurs rencontres entre le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE) et des acteurs de l’efficacité énergétique en Corée du Sud, ont été organisées dans le cadre d’une visite d’étude, permettant d’ouvrir la voie à une coopération technique « approfondie » entre les deux pays. Lors de cette visite, le CEREFE et le Laboratoire national d’essai (LNE) d’Algérie ont entamé des discussions avec le Korea Refrigeration and Air-Conditioning Assessment Center (KRAAC) en vue de la création d’un laboratoire d’essai de pointe en Algérie, dédié à l’évaluation de l’efficacité énergétique des climatiseurs.

Ainsi, des discussions avec la Korean Environment Corporation (K-Eco) ont porté sur les stratégies visant à améliorer la surveillance et la gestion de la qualité de l’air en Algérie, s’appuyant sur les meilleures pratiques coréennes en matière de politique environnementale et de solutions technologiques.

De plus, les représentants du CEREFE ont pris part à « la prestigieuse » World Climate Industry Expo à Busan, où ils ont assisté à la cérémonie d’ouverture aux côtés de l’ambassadeur algérien en Corée du Sud, Mohamed Bensabri.

Par ailleurs, lors de cette visite, s’est tenu le deuxième Forum algéro-coréen sur l’efficacité énergétique, conjointement organisée par le CEREFE et l’Agence coréenne de l’énergie (KEA).

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Pétrole : Les prix restent stables

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Les prix du pétrole ont affiché une stabilité en début de séance d’hier les acteurs du marché évaluant l’impact des perturbations de l’offre causées par la tempête tropicale Francine dans un contexte de faible demande de la Chine. Les contrats à terme sur le Brent ont légèrement augmenté de 16 cents, atteignant 72,00 dollars le baril, tandis que le brut West Texas Intermediate américain a également progressé de 12 cents à 68,83 dollars le baril.

Cette stabilité des prix du pétrole fait suite à des gains d’environ 1% à la clôture de lundi. Ces fluctuations interviennent alors que les garde-côtes américains ont ordonné la fermeture de toutes les opérations à Brownsville et dans d’autres ports plus petits du Texas lundi soir en raison de l’avancée de la tempête tropicale Francine, qui traverse le Golfe. Le port de Corpus Christi reste cependant opérationnel, bien qu’avec certaines restrictions.

En réponse à la tempête, les grandes compagnies pétrolières ont pris des mesures de précaution. Exxon Mobil (NYSE:XOM) a annoncé l’arrêt de ses opérations sur la plateforme de production offshore Hoover. De même, Shell a interrompu ses activités de forage sur deux plateformes, et Chevron (NYSE:CVX) a entamé le processus d’arrêt de la production de pétrole et de gaz sur deux de ses plateformes offshore. Selon les analystes d’ANZ, ces actions mettent en risque de perturbation au moins 125 000 barils par jour de capacité pétrolière.

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