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économie

Industrie électroménager : L’exportation de pièces de rechanges autorisée

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 Cette mesure du gouvernement vise à dynamiser les exportations hors hydrocarbures et à soutenir les opérateurs économiques nationaux.

 

 

Une nouvelle ère pour l’industrie nationale d’électroménager. Dans l’objectif de booster les exportations des pièces de rechanges des appareils électroménagers fabriqués localement, le gouvernement vient de prendre une nouvelle décision encourageante pour les opérateurs économiques activant dans le secteur.

Désormais, l’exportation des pièces de rechanges est autorisée. C’est ce que révèle le Conseil du renouveau économique algérien ( CREA).

« Dans le cadre de l’encouragement et de la promotion des exportations et de l’accompagnement des opérateurs exportateurs de produits hors hydrocarbures, et dans l’esprit de la prise en charge des préoccupations des acteurs économiques portées à la connaissance des pouvoirs publics par le Conseil du renouveau de l’économie algérienne (CREA), nous avons l’honneur et le plaisir de vous annoncer que le Premier ministère nous a informés de l’adoption de mesures visant à lever les restrictions réglementaires liées à l’exportation des pièces de rechange qui font partie du service après-vente des produits électroniques commercialisés par nos opérateurs à l’étranger », est-il mentionnée dan sel communiqué du CREA.

Selon la même source, ces mesures « auront un impact positif certain sur l’exportation des produits électroniques fabriqués en Algérie en permettant à nos entreprises d’offrir des produits de qualité et un service après-vente répondant aux normes internationales ».

A cet égard, l’organisation présidée par Kamel Moula a exprimé sa haute appréciation de «l’esprit d’écoute et de concertation permanent des autorités pour prendre en charge les préoccupations des opérateurs, ce qui profitera à l’économie nationale ».

Cette décision du Gouvernement fait suite à la réunion tenue, avril dernier, par le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, avec des représentants du ministère de l’industrie, le président du conseil du renouveau économique algérien (Crea), accompagné de chefs d’entreprises activant dans le domaine de l’industrie de l’électroménager, des représentants de la banque d’Algérie et de la direction générale des douanes, ainsi que le président de l’association nationale des exportateurs algériens (Anexal). L’objectif était d’examiner les moyens de renforcer l’exportation des appareils électroménagers algériens, en assurant le service après-vente, ainsi que les défis que doivent relever les exportateurs.

D’autant que plusieurs marques algériennes enregistrent une forte demande dans de nombreux marchés internationaux, au vu de la qualité de leurs produits et leur conformité aux normes.

Néanmoins, la réglementation en vigueur freiner l’exportation de pièces de rechange. Une entrave, désormais, levée.

Notons que le secteur de l’électroménager en Algérie connaît un essor remarquable, grâce à la dynamique de la production nationale, qui couvre près de 83% des besoins du marché local, selon le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun. Cette performance a permis à certaines entreprises algériennes d’exporter leurs produits vers des pays africains et européens, et de créer des emplois directs et indirects. Le secteur de l’électroménager en Algérie est dominé par le secteur privé, qui représente 87% des entreprises activant dans cette filière. Il regroupe plusieurs segments, tels que la réfrigération, le lavage, la cuisson, le chauffage, le froid commercial, le petit électroménager et les équipements professionnels. Il emploie plus de 20.000 personnes et réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 100 milliards de dinars

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économie

Commerce : La Sierra Leone fait son marché en Algérie

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La Confédération des Industriels et Producteurs Algériens (CIPA) a reçu, hier, Bockarie Ensah, envoyé spécial pour le Commerce et l’investissement de la République de Sierra Leone, qui effectue une visite de travail en Algérie, à la tête d’une importante délégation.

Cette rencontre vise à explorer le marché algérien et à identifier les opportunités d’importation de produits algériens en Sierra Leone et dans les pays voisins, indique un communiqué de la Confédération. Au cours de cette rencontre, Bockarie Ensah a eu une séance de travail avec Djamel Eddine Rezzag Hebla, Président de la Fédération de l’Industrie et des Services à la CIPA. Les discussions ont principalement porté sur l’exploration de domaines de coopération potentielle entre l’Algérie et la Sierra Leone, en mettant un accent particulier sur les secteurs des produits pharmaceutiques et des produits agricoles, considérés comme prioritaires pour la Sierra Leone et ses voisins, ajoute le communiqué de la Confédération. Cette rencontre témoigne de la volonté commune des deux parties de renforcer les relations économiques et commerciales, ouvrant ainsi la voie à des partenariats fructueux dans des secteurs clés pour les deux nations, lit-on dans le communiqué.

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Tourisme médical  : Le Congrès international à Alger

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Sous le haut patronage du l’ministre du Tourisme et de l’Artisanat ainsi que du ministre de la Santé, la Fédération Nationale des Transports et du Tourisme de la Confédération Algérienne du Patronat (CAP) en partenariat avec la société JEKTIS, organise le Congrès International du Tourisme Médical. Cet événement se déroulera du 16 au 18 septembre 2024 à l’Hôtel El Aurassi à Alger.

Le Congrès International du Tourisme Médical se positionne comme un forum économique et entrepreneurial majeur, dédié à la rencontre des professionnels du secteur de la santé et du tourisme. Au cœur de cette rencontre, l’accent sera mis sur les bienfaits du tourisme médical, avec une attention particulière portée aux produits naturels et aux approches innovantes en matière de bien-être.

L’objectif de cette manifestation est de favoriser les échanges et de promouvoir les meilleures pratiques pour améliorer les services offerts aux patients cherchant des soins spécialisés à l’international.

En plus des interventions de spécialistes, le congrès accueillera des délégations de pays partenaires tels que la Turquie, l’Inde, la Tunisie, la Jordanie et l’Égypte.

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Energie : 40 start-up proposent leurs services à Sonatrach

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Quarante start-up algériennes ont présenté, mardi à Alger, leurs projets innovants dans le domaine énergétique à Sonatrach en vue d’établir des relations de coopération avec ce groupe public.

Lors de cette rencontre au siège de la direction générale de Sonatrach en présence du PDG du groupe, Rachid Hachichi, des cadres dirigeants et des responsables des filiales du groupe, les start-up participant ont présenté des exposés sur les solutions innovantes dans plusieurs domaines. Des domaines englobant ’efficacité énergétique, les services pétroliers, les technologies de la production des hydrocarbures, l’intelligence artificielle appliquées aux industries pétrolières, maintenance des systèmes de l’énergie solaire, le traitement et la valorisation des déchets industriels dans le domaine énergétique, les technologies de dessalement d’eau de mer et de traitement des eaux usées.

Le PDG de Sonatrach a affirmé que les responsables du groupe public avaient suivi avec attention ces exposés, car « Sonatrach est profondément convaincue en l’importance de l’intégration nationale et en les compétences exceptionnelles largement présentes dans notre pays ».

Rachid Hachichi a exprimé son fort souhait de voir les start-up algériennes devenir des fournisseurs clés de solutions technologiques « afin de permettre au groupe public de relever les défis de demain et surmonter les enjeux d’un marché de plus en plus compétitif où l’innovation constitue le moteur principal de la transition énergétique ».

« Notre ambition est de renforcer les liens avec vous et de vous accompagner dans votre parcours entrepreneurial. Nous ne serons pas simplement un partenaire, mais nous aspirons à devenir un accélérateur de votre progrès et de votre prospérité », a-t-il déclaré à l’adresse des start-up participant à cette rencontre.

Concernant les exposés présentés par les startups, Rachid Hachichi les a qualifiés de « très bons », relevant que « Sonatrach encourage tout produit national conforme aux normes de ses activités, lequel bénéficiera d’une priorité ».

Il a rappelé que « Sonatrach, convaincue des solutions proposées par les jeunes entreprises nationales, s’emploie constamment à adapter ses procédures de passation de marchés et de conclusion des contrats afin de promouvoir le contenu local, conformément aux orientations des pouvoirs publics en la matière ».

Au cours des travaux cette rencontre, des réunions bilatérales ont été organisées entre les start-up et les représentants du groupe Sonatrach, pour échanger les idées et examiner les opportunités d’affaires et de partenariat.

Dans des déclarations à l’APS, les représentants des start-up ont souligné l’importance de cette rencontre qui constitue une grande opportunité offerte par l’un des plus grands groupes en Algérie, afin de soutenir les jeunes entrepreneurs et innovateurs, notant que les produits et les prestations qu’ils proposent sont à même d’ajouter une valeur à l’industrie énergétique en Algérie.

Alors que certaines de ces startups comptent renouveler et poursuivre leur collaboration avec Sonatrach en vertu des contrats passés avec elle au cours des dernières années, d’autre start-up s’efforcent de convaincre Sonatrach de l’efficacité de leurs solutions pour décrocher de nouveaux contrats.

Sonatrach avait signé des contrats avec plusieurs start-up, notamment dans l’activité amont, parmi lesquelles il y a « Exceed Algeria Services », « L’Ours » « Gensol », « Castenproc », « RMB », « El Kindi », et « Soufdrilling company ». Des négociations sont en cours avec d’autres start-up afin de parvenir à une coopération future.

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