Le PDG de Sonelgaz, Mourad Adjal, a rencontré, jeudi à Alger, l’ambassadeur hongrois en Algérie, Gabor Levente Szarka, pour discuter des opportunités de coopération et de partenariat avec les acteurs économiques hongrois, selon un communiqué du groupe public.

Cette rencontre, qui s’est tenue au siège de la direction générale de Sonelgaz en présence de plusieurs cadres de l’entreprise, s’inscrit dans le cadre de l’élargissement des opportunités de partenariat international pour Sonelgaz, précise le communiqué.

Lors de cet échange, Adjal a souligné l’importance du marché algérien et du climat d’investissement en Algérie, notamment dans le cadre de la politique initiée par le président Abdelmadjid Tebboune.

Le PDG de Sonelgaz a également présenté l’expertise du groupe dans plusieurs secteurs de l’énergie, soulignant son rôle d’opérateur historique et exclusif en Algérie, notamment dans la production, le transport et la distribution de l’électricité et du gaz. Il a aussi évoqué les compétences de Sonelgaz dans l’industrie, à travers sa filiale « SAIEG » (Société algérienne des industries électriques et gazières), ainsi que dans les domaines de la maintenance, de la formation et des énergies renouvelables.

Adjal a exprimé la volonté de Sonelgaz d’explorer toutes les formes de partenariat avec la Hongrie, suggérant de poursuivre ces discussions pour aboutir à un mémorandum d’entente entre les deux parties, servant de base pour des collaborations futures.

De son côté, l’ambassadeur hongrois a exprimé l’intérêt de son pays pour une coopération avec Sonelgaz, qu’il a qualifiée de « modèle économique important ». Il a mis en avant la priorité de son pays pour le secteur de l’énergie, en particulier les énergies renouvelables et la formation, et a insisté sur la nécessité d’examiner les domaines de coopération entre les deux pays.

Le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a rencontré jeudi à Alger le ministre tunisien de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, pour discuter des opportunités de partenariat dans les secteurs de l’industrie et de la production pharmaceutique entre l’Algérie et la Tunisie, selon un communiqué du ministère.

Au cours de cette réunion, qui s’est tenue au siège du ministère de l’Industrie, les deux ministres ont passé en revue l’état actuel de la coopération et des partenariats entre les deux pays dans ces domaines, ainsi que les perspectives de leur développement afin de refléter l’ampleur des relations bilatérales étroites entre les deux nations, sous l’impulsion des présidents Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saïed.

Les discussions ont également porté sur plusieurs secteurs susceptibles d’offrir des opportunités de collaboration entre les entreprises algériennes et tunisiennes. Parmi ces secteurs, on retrouve le textile et le cuir, la production pharmaceutique, les industries agroalimentaires, notamment la production d’huiles naturelles, ainsi que les pièces de rechange automobiles et l’homologation.

Dans ce contexte, Ghrieb a proposé la création d’un groupe de travail commun (Task Force) pour élaborer une feuille de route et identifier les différents domaines de coopération entre l’Algérie et la Tunisie, tant dans le secteur public que privé. Il a également évoqué le développement des zones frontalières entre les deux pays, dans l’objectif de les transformer en base d’exportation commune, en particulier vers les marchés africains.

De son côté, le ministre tunisien a exprimé la volonté de la Tunisie de renforcer la complémentarité et de consolider le partenariat bilatéral, notamment en facilitant la présence des entreprises algériennes en Tunisie et des entreprises tunisiennes en Algérie. Il a également souligné l’importance d’intensifier la coordination entre les organismes de soutien et d’accompagnement de l’investissement dans les deux pays.

La société belge Etex, spécialisée dans l’exploitation des ressources minières et la production de matériaux de construction, envisage d’investir en Algérie dans l’exploitation et la transformation des matières premières minières, notamment le gypse (plâtre), en raison des importantes réserves disponibles dans le pays. Cette intention a été exprimée lors d’une rencontre entre Mme Karima Tafer, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Énergie, chargée des Mines, et une délégation d’Etex dirigée par son PDG, Bernard Delvaux, selon un communiqué du ministère de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, publié jeudi.

La réunion, qui s’est tenue au siège du ministère, a réuni des responsables du groupe Sonarem, de l’Agence nationale des activités minières (ANAM) et de l’Agence du service géologique de l’Algérie (ASGA). Elle a permis d’explorer les opportunités de coopération et d’investissement entre les entreprises et organismes miniers algériens et la société Etex dans le domaine de l’exploitation et de la transformation des matières premières minières, en particulier le gypse.

Lors de la rencontre, Delvaux a présenté la société Etex, précisant que l’entreprise envisage d’investir en Algérie dans la production de divers matériaux de construction modernes, notamment des plaques de gypse, en raison des réserves considérables présentes dans plusieurs wilayas du pays, telles que Bordj Bou Arreridj, Batna, Sétif, Biskra, Bouira, Béjaïa et Tébessa. Il a également souligné que la société souhaite établir une implantation durable en Algérie.

Pour sa part, Tafer a exprimé sa volonté de soutenir Etex dans son projet d’investissement, affirmant que le secteur minier algérien est ouvert à la coopération avec les expertises étrangères et qu’il soutient les investissements mutuellement bénéfiques, contribuant ainsi à l’acquisition de compétences réciproques pour le développement de ce secteur.

Etex, leader mondial dans le domaine de la construction légère, emploie plus de 13 500 personnes réparties sur 160 sites dans 45 pays, selon le communiqué.