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Présidentielle au Venezuela : Lula et Biden demandent la publication des résultats complets

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Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva et son homologue américain Joe Biden ont convenu lors d’une conversation téléphonique hier de l’importance pour Caracas de publier les résultats complets de l’élection présidentielle, renforçant ainsi la coopération internationale face à la crise vénézuélienne. Les autorités vénézuéliennes ont déclaré la victoire du président Nicolás Maduro pour un troisième mandat, malgré les accusations de fraude massive portées par l’opposition. L’opposition vénézuélienne, qui soutient le candidat Edmundo González Urrutia, a appelé à la transparence dans le dépouillement des votes, tandis que des troubles violents ont éclaté dans le pays, causant la mort de 12 personnes jusqu’à présent. Dans un communiqué de la Maison-Blanche, Biden et Lula da Silva ont insisté sur la «nécessité de publier immédiatement des données électorales complètes, transparentes et détaillées» par les autorités électorales vénézuéliennes, soulignant que la publication des procès-verbaux des résultats est essentielle pour renforcer la démocratie. Le président Maduro, confronté à d’importantes manifestations de l’opposition, a accusé la cheffe de l’opposition María Corina Machado et le candidat présidentiel Edmundo González Urrutia d’être responsables des violences en cours. Des manifestations ont éclaté à Caracas et dans d’autres villes, réclamant la liberté et la transparence des élections. Les forces de sécurité ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser les manifestants, et 177 personnes ont été arrêtées. De son côté, le coordinateur de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a appelé au respect des droits de l’homme et à permettre aux manifestants vénézuéliens de se rassembler pacifiquement.  Borrell a exprimé son inquiétude face à l’utilisation de la violence contre les manifestants au Venezuela, exhortant les forces de sécurité à protéger les droits des citoyens à s’exprimer et à se rassembler.

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En tournée africaine : Biden veut contrer la Chine

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Le président américain Joe Biden effectue enfin sa très attendue visite en Afrique, où il présentera un projet ferroviaire soutenu par les États-Unis dans trois pays, qu’il considère comme une nouvelle approche pour contrer l’influence mondiale de la Chine. Biden commencera sa tournée en Angola ce lundi, où il deviendra le premier président américain à visiter ce pays. Avant de rejoindre l’Angola, il a fait une escale sur l’île du Cap-Vert pour rencontrer le Premier ministre Ulisses Correia e Silva. Lors de sa première et dernière visite en Afrique subsaharienne, Joe Biden se concentrera sur le projet du Corridor Lobito, un réseau ferroviaire reliant la Zambie, la République Démocratique du Congo et l’Angola. Ce projet, d’une valeur de 2,5 milliards de dollars, vise à renforcer la présence des États-Unis dans une région riche en ressources minérales stratégiques pour les technologies propres. La concurrence entre les États-Unis et la Chine est particulièrement forte dans ce secteur, la Chine dominant l’exploitation des minéraux en Afrique. Bien que les États-Unis cherchent à établir des relations avec l’Afrique par le commerce, la sécurité et l’aide, la mise à jour de ce corridor ferroviaire de 1300 kilomètres rappelle l’initiative chinoise de la «Belt and Road». L’administration Biden considère le projet du Corridor Lobito comme l’une de ses initiatives clés, mais son avenir dépendra de la prochaine administration, notamment de l’éventuelle élection de Donald Trump en janvier 2025. Selon Memmba Dizzoli, directeur du programme Afrique au Centre pour les Études Stratégiques et Internationales, les dirigeants africains se tournent davantage vers Trump que vers Biden. Les États-Unis ont investi des centaines de millions de dollars dans ce projet, en collaboration avec l’Union européenne, le G7, des entreprises occidentales et des banques africaines. Tom Sheehy, chercheur à lInstitut de la Paix des États-Unis, a précisé que ce projet s’inscrit dans une initiative globale du G7 visant à développer les infrastructures pour contrer l’influence croissante de la Chine. Le projet du corridor Lobito, visant à moderniser un réseau ferroviaire reliant les mines de cuivre et de cobalt de Zambie et de la République Démocratique du Congo au port de Lobito en Angola, suscite un certain optimisme malgré des retards, notamment à cause de l’ouragan Milton en octobre. Ce projet, essentiel pour transporter des minéraux stratégiques vers l’Occident, est perçu comme une réponse à l’influence croissante de la Chine, qui domine l’exploitation minière dans la région. La République Démocratique du Congo détient plus de 70 % des réserves mondiales de cobalt, largement envoyées en Chine. Grâce à des réussites diplomatiques des États-Unis en Angola, des entreprises occidentales ont remporté l’appel d’offres du projet en 2022, devançant la concurrence chinoise. Ce succès a surpris, étant donné les liens historiques entre l’Angola et la Chine, qui avait financé un projet ferroviaire similaire. Les partisans d’un engagement plus fort des États-Unis en Afrique estiment que le projet Lobito démontre que des initiatives importantes peuvent être réalisées, même avec des pays ayant des relations solides avec Pékin, si les États-Unis s’engagent sur le long terme.

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Crise syrienne : Guterres appelle à des négociations politiques   

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    Ces dernières heures, des mouvements diplomatiques internationaux et régionaux ont eu lieu en réponse à l’évolution de la situation en Syrie, après la progression rapide et inattendue des groupes d’opposition qui ont pris le contrôle de vastes zones du nord du pays, y compris la ville d’Alep, la deuxième plus grande ville de Syrie et son principal centre économique. 

 

Cette situation a suscité des appels à la cessation des combats, à l’arrêt de l’escalade et à un retour à une solution politique. Des contacts diplomatiques intenses ont été établis entre les principales capitales mondiales et régionales, notamment Ankara, Téhéran et Moscou. Dans une déclaration récente, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a indiqué qu’une réunion pourrait se tenir à Doha la semaine prochaine, réunissant le Qatar, l’Iran, la Turquie et la Russie pour discuter de la situation en Syrie, dans le cadre du processus d’Astana. Cette annonce intervient alors que le Conseil de sécurité de l’ONU organisait hier une session d’urgence sur la Syrie. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exprimé son inquiétude face à l’escalade des combats dans le nord-ouest de la Syrie, appelant à un cessez-le-feu immédiat et à un retour au processus politique. Par la voix de son porte-parole, Stéphane Dujarric, Guterres a rappelé aux parties l’importance du respect du droit international et a insisté sur la nécessité de revenir à la négociation conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité, adoptée en 2015. Guterres a également exhorté à la fin immédiate des violences et a encouragé les parties à rester en contact avec le médiateur de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen. Pour sa part, ce dernier a appelé les acteurs syriens et les puissances internationales à s’engager dans des négociations sérieuses et constructives pour trouver une solution politique au conflit, en se basant sur la résolution 2254. En réponse à la situation en Syrie, le ministère américain des Affaires étrangères a exhorté l’Iran et la Russie à cesser leurs actions déstabilisatrices et a appelé à une désescalade immédiate pour protéger les civils. Les États-Unis ont également souligné que la priorité à long terme devait être un processus politique en Syrie pour mettre fin à la guerre. Le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a précisé que Washington n’était pas surpris par les actions des groupes d’opposition exploitant les difficultés du régime syrien, et a nié toute implication des forces américaines, tout en surveillant la situation. L’Union européenne a également appelé à la fin des combats, en insistant sur la protection des civils et l’accès humanitaire, tout en condamnant les frappes aériennes russes et le soutien continu de la Russie au régime syrien. Le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a réaffirmé que la Turquie suivait de près la situation en Syrie et qu’elle n’accepterait aucune action menaçant sa sécurité nationale. Il a réitéré le soutien de son pays à l’intégrité territoriale de la Syrie et à la recherche d’un accord répondant aux aspirations légitimes du peuple syrien. De son côté, le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a averti que le refus du régime syrien de négocier avec son peuple et l’opposition pourrait relancer la guerre civile. Il a souligné l’importance d’un dialogue interne pour éviter une nouvelle escalade et précisé que les récents événements ne constituaient pas une intervention étrangère. Un responsable turc a également démenti tout soutien d’Ankara à l’attaque menée par les factions d’opposition syriennes. Lors d’une conférence de presse avec son homologue turc, le ministre iranien des Affaires étrangères a accusé les événements en Syrie d’être le résultat d’un «complot américano-sioniste», visant à détourner l’attention des violences et de l’occupation en cours à Gaza. Le président iranien, Massoud Bezhkishian, a souligné l’importance d’empêcher les «terroristes» de raviver les conflits dans la région, réaffirmant l’engagement de l’Iran à lutter contre le terrorisme et à promouvoir la stabilité. De son côté, le président syrien, Bachar al-Assad, a qualifié l’attaque dans le nord de la Syrie de tentative de diviser la région, ajoutant que cela renforcerait la détermination de la Syrie à poursuivre son combat. Bezhkishian a promis un soutien continu à la Syrie, exprimant sa confiance en la capacité du pays à surmonter cette crise.

R.I/agences

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Maroc : Akhannouch renforce l’oligarchie et aggrave la crise sociale

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Le journal français «Le Monde» a évoqué, dans un récent article, des pratiques «controversées» du chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, qui alimentent les inquiétudes concernant l’hégémonie de l’oligarchie sur la vie politique au Maroc, à travers des nominations «douteuses» au sein du gouvernement et des institutions lors d’un récent remaniement.

Le Monde a noté qu’Akhannouch a procédé à la nomination de personnalités liées à son holding «Akwa Group» à des postes clés, renforçant ainsi l’influence de son groupe économique et suscitant des interrogations sur l’indépendance des institutions et leur capacité à accomplir leurs missions sans l’interférence de ces gens de l’argent et du pouvoir.

Le journal a affirmé que ces nominations ont provoqué une vive polémique, notamment la désignation de Mohamed Saâd Barada comme nouveau ministre de l’Education, malgré l’inexpérience totale dans le domaine éducatif ou dans les fonctions gouvernementales.

Il a ajouté que Barada, homme d’affaires ayant construit sa fortune dans l’industrie du chocolat, est un proche d’Akhannouch depuis les années 1980.

Il siège depuis 2019 au conseil d’administration d’Afriquia Gaz, filiale du groupe «Akwa» détenu par la famille Akhannouch. Cette nomination, a noté le journal, illustre l’influence accrue de l’argent sur les décisions de l’Etat.

Le Monde a également souligné que ce «clientélisme» est bien visible également dans les désignations d’Amin Tahraoui, un ancien cadre du groupe «Akwa», comme ministre de la Santé, ainsi que celle de Wafa Jamali, ancienne employée du même groupe, à la tête de l’Agence de soutien social.

Cette agence, qui gère des aides dépassant les deux milliards d’euros destinées aux couches vulnérables, pourrait, selon Le Monde, devenir un instrument électoral à l’approche des législatives.

Le journal a affirmé que ces pratiques témoignent d’une «mainmise oligarchique sur l’exécutif, suscitant de vives critiques de l’opposition qui considère ces nominations comme un grave dévoiement des principes de transparence et d’intégrité censés régir la vie politique. Ces pratiques renforcent la prééminence des intérêts personnels sur les institutions de l’Etat».

En outre, Le Monde a rappelé que ces «mauvaises habitudes» de la vie politique marocaine rappellent les accusations de complicité entre les élites politiques et économiques qui ont secoué le pays en 2011. Le journal a averti que le danger de la corruption et des conflits d’intérêts est devenu encore plus manifeste avec ce remaniement ministériel.

Sur le plan social et économique, Le Monde a noté que la situation au Maroc ne cesse de se dégrader. Les rapports indiquent une augmentation significative du coût de la vie, un taux de chômage élevé et un endettement accru des ménages.

Le journal a conclu que le gouvernement Akhannouch fait face à des difficultés majeures pour honorer ses promesses, ce qui le place devant un test populaire difficile lors des prochaines élections, dans un climat de préoccupations croissantes quant à une aggravation continue de la crise sociale.

 

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