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Réactions internationales : Colère et appel à la retenue

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L’assassinat du président du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran a provoqué une onde de choc à léchelle mondiale. Ce meurtre, causé par un raid sioniste, a suscité des réactions vives et diverses de la part des gouvernements et des organisations internationales. Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exprimé sa profonde tristesse en annonçant la perte d’un «partenaire dans les joies et les peines» et un «leader de la résistance palestinienne». Il a promis que l’Iran défendrait son territoire et son honneur avec détermination et ferait regretter aux «envahisseurs terroristes» leurs actes. De son côté, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a qualifié l’assassinat de « devoir de vengeance » pour l’Iran, affirmant que cet acte criminel par l’entité sioniste a préparé le terrain pour une réponse sévère. Le ministère iranien des Affaires étrangères a également mis en cause les États-Unis, les accusant de soutenir l’entité sioniste, et a réservé le droit de répondre proportionnellement à cet acte.

Mise en garde contre l’escalade

Le Premier ministre qatari, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman, a dénoncé l’assassinat comme un acte qui compromet les négociations de paix. Il a souligné la nécessité de partenaires sérieux pour la paix et a appelé à une position internationale ferme contre l’escalade. La réaction de la Turquie, par l’intermédiaire du président Recep Tayyip Erdoğan, a été de condamner l’assassinat comme une tentative de briser la volonté du peuple palestinien. Il a affirmé que la barbarie sioniste ne réussira pas à atteindre ses objectifs. Le ministère égyptien des Affaires étrangères a également condamné l’escalade sioniste, mettant en garde contre les risques de confrontation accrue dans la région et dénonçant la politique des assassinats. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a déclaré que les États-Unis n’avaient pas été informés à l’avance de l’assassinat et n’y avaient pas participé. Il a insisté sur l’importance d’un cessez-le-feu et de la libération des otages à Ghaza. Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié l’assassinat de « meurtre politique inacceptable», appelant à la retenue pour éviter une escalade des tensions. La Chine a également condamné l’acte, soulignant qu’il pourrait conduire à une instabilité accrue dans la région. Le Hezbollah libanais a affirmé que la mort de Haniyeh renforcerait la détermination des résistants dans la région à poursuivre le jihad. Les Houthis et les Talibans ont également condamné l’assassinat, le qualifiant de violation grave du droit international et de perte importante pour la nation.

La révolte

L’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, président du bureau politique du Hamas, à Téhéran a suscité une vague de condamnations parmi les factions palestiniennes et les autorités régionales. Haniyeh, tué lors dune frappe israélienne, est considéré comme un leader emblématique de la résistance palestinienne. Le Hamas a dénoncé un acte «lâche» et appelé à une intensification de la résistance. Le président palestinien Mahmoud Abbas a également condamné l’assassinat, le qualifiant de «grave escalade» et appelant à l’unité et à la résilience face à l’occupation israélienne. Les Brigades Izz al-Din al-Qassam, bras armé du Hamas, ont prévenu que l’assassinat aurait des répercussions importantes sur la région, accusant Israël d’élargir son champ d’agression. Le Jihad Islamique Palestinien et d’autres factions ont promis de venger Haniyeh, tandis que les Comités de Résistance et le Mouvement Fatah ont exprimé leur solidarité et appelé à une réponse ferme. Les factions palestiniennes ont lancé un appel à une grève générale et à des manifestations massives pour protester contre l’assassinat, soulignant la montée des tensions dans la région. L’assassinat d’Ismaïl Haniyeh a non seulement provoqué une condamnation générale mais aussi mis en lumière les tensions persistantes au Moyen-Orient. Les réactions varient de la promesse de vengeance et de défense à des appels à la retenue et à la paix. Alors que la région se prépare à réagir, la communauté internationale reste préoccupée par les répercussions possibles sur la stabilité régionale et les perspectives de paix.

A.M.

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