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Le scrutin à l’étranger : Forte participation de la diaspora

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Depuis lundi, les Algériens établis à l’étranger se rendent en masse aux urnes pour l’élection présidentielle du 7 septembre. Le scrutin, qui se poursuit jusqu’à samedi, se déroule dans des bureaux de vote répartis dans plusieurs pays, avec une affluence notable à chaque site.

Au Caire, deux bureaux de vote ont été ouverts : l’un à l’ambassade d’Algérie, avec 1 647 inscrits, et l’autre à l’hôtel Romance à Alexandrie, pour 236 électeurs. Les horaires, de 09h00 à 19h00, ont permis une participation accrue, en particulier parmi les jeunes et les femmes. L’organisation a été saluée pour sa gestion des Algériens non-inscrits, qui ont pu s’inscrire sur une liste électorale supplémentaire pour les futures élections. Hamza Bentayeb, chargé d’affaires consulaires, a exprimé sa satisfaction quant à l’implication de la communauté, reflétant une prise de conscience élevée de l’importance de ce scrutin national. Dans la banlieue nord de Marseille, en France, le nombre de votants a augmenté au deuxième jour du scrutin. Les efforts des bénévoles, comme Salim Gherabessi, coordonnateur de l’ANIE, ont facilité l’accès aux bureaux de vote pour les personnes âgées, grâce à une mobilisation efficace des ressources par le Consulat général. À Koweït, les Algériens se sont également mobilisés pour élire leur président, malgré le nombre réduit d’inscrits, soit 411. L’ambassade d’Algérie a remercié les autorités koweïtiennes pour leur soutien et les facilités accordées, soulignant la coopération exemplaire entre les deux nations. Les bureaux de vote en Italie ont, quant à eux, observé une participation croissante, en particulier dans le sud du pays. Les centres de vote, répartis sur douze sites, dont Milan, Naples et Rome, ont vu une affluence remarquable dès le premier jour. Le consul général de Naples, Chouaki Chemmam, a attribué cette réussite à une organisation rigoureuse et à une mobilisation efficace des ressources. D’autre part, en Tunisie, environ 16 000 électeurs algériens se rendent aux bureaux de vote, avec une affluence nombreuse au fil des jours. Boudeib Mustafa, consul d’Algérie à Kef, a noté un «afflux important» et s’attend à une participation encore plus élevée durant les jours restants. M. Nasreddine Dakhli, délégué de l’ANIE en Tunisie, a confirmé un «taux de participation significatif», indiquant une prise de conscience importante parmi les électeurs.

Affluence remarquable des femmes 

L’opération de vote enregistrait hier au centre de vote d’Alicante (Espagne) une affluence remarquable des femmes algériennes de la communauté nationale, qui ont tenu à participer à cette échéance électorale et à accomplir leur devoir civique, a indiqué hier le Consul d’Algérie à Alicante, Djamel Benkerourou. Dans une déclaration à l’APS, M. Benkerourou a relevé que le scrutin dans les sept bureaux de vote de la province d’Alicante a connu une affluence «croissante» de femmes, au cours des deux premiers jours des élections, où une forte affluence de la femme algérienne a été constatée dès les premières heures de l’ouverture des bureaux de vote, malgré le temps parfois pluvieux ayant marqué ce début de vote. Dans ce contexte, la Secrétaire générale de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA) en Espagne, Nadia Ziane Beroudja, a souligné cette «large adhésion» des femmes algériennes au scrutin présidentiel, notant que les campagnes de sensibilisation et les rencontres de proximité organisées par son organisation dans différentes provinces d’Espagne, visant à faire prendre conscience de l’importance de cette consultation populaire dans l’édification de l’Algérie et dans la préservation de sa stabilité et de son progrès dans divers domaines, a «contribué à renforcer la participation des femmes aux élections, prouvant ainsi leur sens du patriotisme et leur fierté d’appartenance à leur mère patrie». Au total, le fichier électoral de la communauté nationale à l’étranger compte 865 490 électeurs, dont 45 % sont des femmes et 55 % des hommes. Environ 15,43 % des électeurs ont moins de 40 ans, selon l’ANIE. Ce scrutin, encadré par 117 commissions à travers le monde, témoigne d’une forte mobilisation des Algériens résidant à l’étranger, reflétant leur engagement envers le processus électoral et leur pays d’origine.

R.N

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Algérie-Burundi : «Volonté partagée de donner un nouveau dynamisme aux relations bilatérales»

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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a déclaré ce jeudi, à Bujumbura que l’Algérie et le Burundi sont animés d’une «volonté politique partagée» de donner «un nouveau dynamisme et une substance plus grande» aux relations bilatérales notamment dans le domaine du commerce et de l’investissement.

«Je tiens à remercier Monsieur le Président de la République du Burundi de m’avoir honoré en me recevant aujourd’hui (Ndlr jeudi) alors qu’il doit présider un important évènement ici au Burundi en liaison avec la jeunesse, la paix, et la sécurité», a déclaré à la presse M. Attaf, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Evariste Ndayishimiye dans le cadre de sa visite officielle en qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

M.Attaf a indiqué avoir remis au président burundais «une lettre écrite de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dans cette lettre, l’objectif reste pour l’Algérie comme pour le Burundi, le développement des relations bilatérales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la conjoncture internationale particulièrement troublée par laquelle nos pays passent et par laquelle le système des relations internationales passe actuellement».

Et de souligner dans ce contexte: «Je peux vous dire qu’il y a une détermination partagée et une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme, ainsi qu’une substance plus grande à ces relations bilatérales et nous sommes convenus de certaines mesures et de certaines échéances pour ce faire».

«Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire de nos deux pays et de nos deux nations d’abord des Nations émergentes, ensuite des nations développées», a ajouté M. Attaf.

Pour le ministre d’Etat, «l’Algérie et le Burundi ont cette ambition et ce souci de donner un nouveau dynamisme et une nouvelle substance à la coopération entre nos deux pays». Cela inclut notamment «le domaine du commerce et celui de l’investissement», a-t-il précisé.

Et, «nous serons présents aux côtés de nos frères et de nos sœurs du Burundi pour réaliser ces objectifs communs de nations émergentes et de nations développées», a conclu M. Attaf.

R.N

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Algeria Fintech & E-commerce Summit : La 3e édition en janvier 2025

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Algeria Fintech & E-commerce Summit revient pour sa 3e édition ! Du 30 janvier au 1er février 2025, au Centre culturel de la Grande Mosquée d’Alger, cet événement réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs, autour des enjeux clés de la fintech et du e-commerce. Placée sous le haut patronage du ministère de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, cette 3e édition abordera le futur du e-commerce et de la fintech en Algérie. Les conférences et les débats seront consacrés à mettre en lumière, le rôle et les enjeux du commerce électronique et de la technologie financière en Algérie.

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Sécurité alimentaire : Cap sur l’agriculture 4.0

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L’Algérie œuvre à renforcer sa sécurité alimentaire et augmenter le rendement de la production agricole, à la faveur de l’existence de perspectives prometteuses et d’expériences encourageantes, dans le domaine de l’agriculture de précision. Dans son discours au Pôle universitaire de Sidi Abdallah (Ouest d’Alger), où il a présidé le 19 mai dernier la cérémonie de commémoration de la Journée nationale de l’étudiant, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a notamment répondu aux allégations d’une chaîne TV du Makhzen, qui a accusé l’Algérie d’utiliser l’intelligence artificielle pour produire de fausses images de la campagne de moisson du blé, dans le Sahara algérien. En réponse, le président Tebboune a répliqué avec humour, que «certains, lorsqu’ils ont vu que le Sahara est devenu vert et produit du blé, nous ont accusé et ont évoqué l’intelligence artificielle». «Ce n’est pas grave. Si l’Intelligence artificielle nous donne du blé, elle est la bienvenue », a-t-il dit, en évoquant les efforts de l’Algérie pour produire son alimentation. Effectivement, l’apport de l’intelligence artificielle dans la sécurité alimentaire, n’est plus à démontrer. Selon des études, l’agriculture basée sur l’intelligence artificielle, pourrait économiser près de 30% de la consommation d’eau dans le monde, tout en augmentant les rendements agricoles, de 25%. Ainsi, l’agriculture de précision repose sur la collecte de données détaillées sur les récoltes, le sol, le climat, l’environnement et autres, et utilise l’intelligence artificielle, pour analyser ces données en vue de prendre les décisions adéquates de manière automatisée, ou avec l’intervention humaine. En Algérie, plusieurs expériences ont été menées avec réussite. A titre d’exemple, le projet «Sakai», lancé par Nasser Bouziani et Mourad Bouzit, deux chercheurs algériens en robotique et physique. Un projet basé sur des robots autonomes utilisant l’énergie solaire, pour générer leur propre carburant, et sont utilisés pour l’irrigation et la fertilisation profonde des racines, permettant également une distribution adéquate d’eau et d’engrais. Selon les explications des deux innovateurs, un seul robot peut irriguer et fertiliser près de 120 hectares. L’agriculture de précision va au-delà de l’irrigation, de la fertilisation et de la lutte contre les maladies des plantes, à savoir la mise en place de systèmes agricoles complets, permettant de suivre toutes les étapes du processus agricole. L’IA joue également un rôle crucial, dans la prévention des maladies des plantes, un enjeu majeur pour les agriculteurs. L’irrigation intelligente à distance, représente une autre avancée notable. Grâce à des capteurs détectant la température du sol, les agriculteurs reçoivent des notifications en temps réel, sur leurs Smartphones, leur permettant d’activer l’arrosage uniquement lorsque c’est nécessaire, en fonction des besoins spécifiques des cultures. Un process que le Groupe privé Souakri, en partenariat avec une firme turque, compte lancer pour mieux contrôler toutes les étapes de production de la tomate cerise, un produit destiné à l’exportation. Tandis que la start- up AgriTech Sahara a développé un système d’irrigation de goutte-à-goutte piloté par l’IA, capable d’optimiser l’utilisation de l’eau en fonction des conditions climatiques et des besoins spécifiques des cultures désertiques. Ce système a permis d’augmenter les rendements de 40%, tout en réduisant la consommation d’eau de 50%, dans plusieurs fermes pilotes du Sud algérien. En parallèle, l’entreprise Smart Livestock a mis au point des colliers connectés pour le bétail. Ces dispositifs surveillent en temps réel, la santé et le comportement des animaux, permettant une détection précoce des maladies et une gestion optimisée des troupeaux. Une technologie adoptée par plusieurs grandes exploitations laitières, entraînant une augmentation de la production de lait de 15%, et une réduction des coûts vétérinaires de 30%. Néanmoins, le plus grand challenge demeure la formation des agriculteurs aux nouvelles technologies.

Badis B.

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