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Les candidats appellent à une participation massive : Votre voix, votre pouvoir 

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La campagne électorale pour la Présidentielle prévue pour le 7 septembre a pris fin hier, laissant un goût d’inachevé pour les électeurs.  

 

Contrairement à 2019, où un débat télévisé avait permis aux cinq candidats de confronter leurs idées, cette fois-ci, la campagne électorale a été marquée par une absence totale de confrontation directe entre les candidats.

 

Cette carence de débat a privé les électeurs d’une précieuse occasion de comprendre les positions des candidats sur des enjeux sociaux, économiques et politiques, essentiels pour l’avenir du pays.

L’un des aspects les plus remarquables de cette campagne est le manque de dynamisme, qui l’a caractérisée. Les candidats ont mené des campagnes plutôt discrètes, évitant les sujets controversés et les critiques directes. Cette approche prudente, voire un certain manque d’audace politique, a conduit à une campagne assez plate, sans véritable débat d’idées, ni propositions novatrices pour aborder les défis du pays.

Un autre facteur ayant contribué à l’affadissement de la campagne est l’attitude de certains acteurs politiques. Abdelkader Bengrina, président du Mouvement El Bina et l’un des plus fervents soutiens de Tebboune, a choisi une stratégie qui a largement discrédité la campagne. Ses déclarations, telles que «la flatterie (envers le candidat indépendant), est un précepte de la foi», ont suscité la polémique et ont transformé la campagne en un spectacle plus proche, de la farce que du sérieux requis pour une élection présidentielle. Par ses sorties médiatiques, Bengrina a non seulement parasité le débat politique, mais il a également terni l’image de la campagne, faisant passer au second plan les véritables enjeux de l’élection.

Cependant, tout n’est pas à jeter dans cette campagne. Le Front des forces socialistes (FFS), a su, après 25 ans de boycott, faire émerger un candidat capable de s’exprimer avec clarté et conviction. Cet exploit montre que le FFS, malgré ses années d’absence, conserve encore une capacité à jouer un rôle important sur la scène politique nationale. De leurs côtés, les islamistes, représentés par Abdelali Hassani, ont une fois de plus démontré leur détermination à maintenir leur influence dans la scène politique, ce qui témoigne de leur persistance à rester des acteurs incontournables du pays.

En outre, Abdelmadjid Tebboune, le candidat indépendant, a présenté un programme de continuité basé sur son expérience passée. Son programme propose de poursuivre les réformes engagées lors de son premier mandat. Tebboune met également l’accent sur la nécessité, de stabiliser l’économie en poursuivant les projets d’investissement initiés, et sur la lutte contre la corruption, un thème central de son programme. Cette approche vise à offrir une certaine stabilité et prévisibilité, dans un contexte national incertain.

Néanmoins, l’absence de candidats issus des grands partis historiques comme le FLN et le RND, est particulièrement frappante. Ces partis, autrefois puissants et influents, semblent désormais en perte de vitesse, incapables de renouveler leur leadership ou de présenter une alternative crédible à l’électorat. Cette situation soulève des questions sur la pertinence de ces partis, dans le contexte politique actuel et sur leur capacité à peser sur les décisions futures du pays. À l’approche du 7 septembre, le véritable enjeu reste la participation populaire. Les trois candidats ont insisté sur l’importance d’une mobilisation massive des électeurs, soulignant que seule une participation significative, pourrait donner au Président élu la légitimité nécessaire pour relever les défis auxquels l’Algérie est confrontée. Le peuple algérien se trouve donc, devant un choix crucial, avec trois candidats en lice et une opportunité de s’exprimer à travers les urnes. Dans un contexte national, régional et international particulièrement délicat, le vote ne constitue pas seulement un droit, mais un devoir citoyen primordial pour l’avenir du pays.

Bien sûr, voici les conclusions révisées avec l’accent, sur l’importance de l’élection pour l’avenir du pays :

En somme, cette campagne électorale, bien que marquée par une certaine léthargie et une absence notable de confrontations publiques, représente un moment crucial pour l’avenir du pays. Le 7 septembre, chaque électeur aura l’opportunité de faire entendre sa voix et de participer activement, à cette élection qui pourrait être le catalyseur nécessaire, pour orienter le pays vers un avenir plus dynamique et prometteur.

Assia M.

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Algérie-Burundi : «Volonté partagée de donner un nouveau dynamisme aux relations bilatérales»

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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a déclaré ce jeudi, à Bujumbura que l’Algérie et le Burundi sont animés d’une «volonté politique partagée» de donner «un nouveau dynamisme et une substance plus grande» aux relations bilatérales notamment dans le domaine du commerce et de l’investissement.

«Je tiens à remercier Monsieur le Président de la République du Burundi de m’avoir honoré en me recevant aujourd’hui (Ndlr jeudi) alors qu’il doit présider un important évènement ici au Burundi en liaison avec la jeunesse, la paix, et la sécurité», a déclaré à la presse M. Attaf, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Evariste Ndayishimiye dans le cadre de sa visite officielle en qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

M.Attaf a indiqué avoir remis au président burundais «une lettre écrite de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dans cette lettre, l’objectif reste pour l’Algérie comme pour le Burundi, le développement des relations bilatérales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la conjoncture internationale particulièrement troublée par laquelle nos pays passent et par laquelle le système des relations internationales passe actuellement».

Et de souligner dans ce contexte: «Je peux vous dire qu’il y a une détermination partagée et une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme, ainsi qu’une substance plus grande à ces relations bilatérales et nous sommes convenus de certaines mesures et de certaines échéances pour ce faire».

«Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire de nos deux pays et de nos deux nations d’abord des Nations émergentes, ensuite des nations développées», a ajouté M. Attaf.

Pour le ministre d’Etat, «l’Algérie et le Burundi ont cette ambition et ce souci de donner un nouveau dynamisme et une nouvelle substance à la coopération entre nos deux pays». Cela inclut notamment «le domaine du commerce et celui de l’investissement», a-t-il précisé.

Et, «nous serons présents aux côtés de nos frères et de nos sœurs du Burundi pour réaliser ces objectifs communs de nations émergentes et de nations développées», a conclu M. Attaf.

R.N

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Algeria Fintech & E-commerce Summit : La 3e édition en janvier 2025

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Algeria Fintech & E-commerce Summit revient pour sa 3e édition ! Du 30 janvier au 1er février 2025, au Centre culturel de la Grande Mosquée d’Alger, cet événement réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs, autour des enjeux clés de la fintech et du e-commerce. Placée sous le haut patronage du ministère de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, cette 3e édition abordera le futur du e-commerce et de la fintech en Algérie. Les conférences et les débats seront consacrés à mettre en lumière, le rôle et les enjeux du commerce électronique et de la technologie financière en Algérie.

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Sécurité alimentaire : Cap sur l’agriculture 4.0

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L’Algérie œuvre à renforcer sa sécurité alimentaire et augmenter le rendement de la production agricole, à la faveur de l’existence de perspectives prometteuses et d’expériences encourageantes, dans le domaine de l’agriculture de précision. Dans son discours au Pôle universitaire de Sidi Abdallah (Ouest d’Alger), où il a présidé le 19 mai dernier la cérémonie de commémoration de la Journée nationale de l’étudiant, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a notamment répondu aux allégations d’une chaîne TV du Makhzen, qui a accusé l’Algérie d’utiliser l’intelligence artificielle pour produire de fausses images de la campagne de moisson du blé, dans le Sahara algérien. En réponse, le président Tebboune a répliqué avec humour, que «certains, lorsqu’ils ont vu que le Sahara est devenu vert et produit du blé, nous ont accusé et ont évoqué l’intelligence artificielle». «Ce n’est pas grave. Si l’Intelligence artificielle nous donne du blé, elle est la bienvenue », a-t-il dit, en évoquant les efforts de l’Algérie pour produire son alimentation. Effectivement, l’apport de l’intelligence artificielle dans la sécurité alimentaire, n’est plus à démontrer. Selon des études, l’agriculture basée sur l’intelligence artificielle, pourrait économiser près de 30% de la consommation d’eau dans le monde, tout en augmentant les rendements agricoles, de 25%. Ainsi, l’agriculture de précision repose sur la collecte de données détaillées sur les récoltes, le sol, le climat, l’environnement et autres, et utilise l’intelligence artificielle, pour analyser ces données en vue de prendre les décisions adéquates de manière automatisée, ou avec l’intervention humaine. En Algérie, plusieurs expériences ont été menées avec réussite. A titre d’exemple, le projet «Sakai», lancé par Nasser Bouziani et Mourad Bouzit, deux chercheurs algériens en robotique et physique. Un projet basé sur des robots autonomes utilisant l’énergie solaire, pour générer leur propre carburant, et sont utilisés pour l’irrigation et la fertilisation profonde des racines, permettant également une distribution adéquate d’eau et d’engrais. Selon les explications des deux innovateurs, un seul robot peut irriguer et fertiliser près de 120 hectares. L’agriculture de précision va au-delà de l’irrigation, de la fertilisation et de la lutte contre les maladies des plantes, à savoir la mise en place de systèmes agricoles complets, permettant de suivre toutes les étapes du processus agricole. L’IA joue également un rôle crucial, dans la prévention des maladies des plantes, un enjeu majeur pour les agriculteurs. L’irrigation intelligente à distance, représente une autre avancée notable. Grâce à des capteurs détectant la température du sol, les agriculteurs reçoivent des notifications en temps réel, sur leurs Smartphones, leur permettant d’activer l’arrosage uniquement lorsque c’est nécessaire, en fonction des besoins spécifiques des cultures. Un process que le Groupe privé Souakri, en partenariat avec une firme turque, compte lancer pour mieux contrôler toutes les étapes de production de la tomate cerise, un produit destiné à l’exportation. Tandis que la start- up AgriTech Sahara a développé un système d’irrigation de goutte-à-goutte piloté par l’IA, capable d’optimiser l’utilisation de l’eau en fonction des conditions climatiques et des besoins spécifiques des cultures désertiques. Ce système a permis d’augmenter les rendements de 40%, tout en réduisant la consommation d’eau de 50%, dans plusieurs fermes pilotes du Sud algérien. En parallèle, l’entreprise Smart Livestock a mis au point des colliers connectés pour le bétail. Ces dispositifs surveillent en temps réel, la santé et le comportement des animaux, permettant une détection précoce des maladies et une gestion optimisée des troupeaux. Une technologie adoptée par plusieurs grandes exploitations laitières, entraînant une augmentation de la production de lait de 15%, et une réduction des coûts vétérinaires de 30%. Néanmoins, le plus grand challenge demeure la formation des agriculteurs aux nouvelles technologies.

Badis B.

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