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Youcef Aouchiche : «Saisissez votre chance! »

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Sous les acclamations nourries de «Aouchiche président !» et de youyous stridents, le candidat du Front des forces socialistes, Youcef Aouchiche, a clos, hier à la salle Atlas de Bab El-Oued, sa campagne électorale après un périple, qui la mené aux quatre coins du pays.

En effet, dans une salle pleine comme un uf, le candidat du FFS qui était très attendu par ses partisans, avait cette hargne que seuls les patriotes convaincus peuvent en avoir.

S’adressant à l’assistance, Youcef Aouchiche a réitéré sa conviction selon laquelle : «seule une participation massive à ce scrutin, peut incarner le changement souhaité par les Algériens».

Et d’ajouter pour convaincre les présents, notamment les récalcitrants, de lui accorder leurs faveurs : «Nous sommes l’avenir et sa construction peut commencer le 7 septembre».

Dans son show électoral face à une assistance des grands jours, le candidat du Front des forces socialistesa passé en revue les grands axes de son programme électoral, qui s’appuie sur des programmes de développement dans divers domaines, de manière à «répondre aux aspirations et aux espoirs des citoyens».

Et de souligner que son espoir, s’il est élu Président du pays, est de « construire un Etat prospère qui garantisse les droits de tous les Algériens ».

Pour le candidat du FFS qui aspire à prendre les rênes du pays durant le prochain quinquennat : « Quand je vois les citoyens de tout âge, me sourire partout où je suis passé, cela me fait chaud au cur et m’encourage à aller de lavant».

Et de lancer avec autant d’assurance que de conviction : «Je peux être lhomme qui incarne le changement».

En optant pour la mythique salle Atlas pour son ultime meeting populaire avant l’heure de vérité, le candidat du FFS veut faire dans la symbolique.

En effet, en indiquant qu’il a été «très bien accueilli par le citoyens des quatre coins du pays », Youcef Aouchiche na pas manqué de préciser que, «notre combat est pour toutes les Algériennes et Algériens, notamment les plus démunis».

C’est dans ce sens que le candidat a évoqué une nouvelle fois, ses engagements électoraux qui s’articulent essentiellement, autour de la « construction dun Etat démocratique et social».

Et de préciser que, «la ligne politique du parti nest pas déterminée par la participation ou le boycott des élections, quelles quelles soient, mais plutôt par la défense de la souveraineté nationale, de la souveraineté populaire, de la justice sociale et par la défense et la promotion des libertés et des droits de lHomme».

Profitant de l’occasion, le candidat du FFS a tenu à rendre hommage à tous les jeunes haragas péris en mer. «On veut offrir à la jeunesse une alternative à la «harga» et au «boti» (Ndlr : Embarcations de fortune), a-t-il déclaré. Et pour incarner le changement tant escompté par les Algériens, le candidat du FFS a appelé les Algériens, «à sortir par millions le 7 septembre, pour aller voter».

«Nous comptons sur la jeunesse», a-t-il indiqué, avant d’ajouter : «Une chance se présente ce 7 septembre, alors votez pour le changement».

Aussi, sil venait à être élu le 7 septembre prochain, Youcef Aouchiche a fait la promesse de «libérer tous les détenus d’opinion, afin d’instaurer un climat apaisé au pays».

Le plus jeune candidat de cette élection présidentielle sera-t-il le 9ème président de l’Algérie indépendante ? Seule l’urne en décidera le 7 septembre prochain.

Pour rappel, le premier secrétaire national du Front des forces socialistes a entamé, le 15 aout dernier, sa campagne électorale à La Casbah et Bab El-Oued. Des lieux, loin d’être anodins dès lors qu’ils sont chargés de symboliques».

Par ailleurs, après s’être rendu dans 20 wilayas du pays, le candidat du FFS conclut ainsi sa campagne électorale avec le retour en force du parti, au premier rang de l’action politique.

Aussi, le périple électoral du candidat Youcef Aouchiche a eu pour fil conducteur, la reconnexion de la jeunesse avec la politique et l’histoire et la réhabilitation de l’exercice de la politique en redonnant de l’espoir.

 

Ferhat Zafane

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Algérie-Burundi : «Volonté partagée de donner un nouveau dynamisme aux relations bilatérales»

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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a déclaré ce jeudi, à Bujumbura que l’Algérie et le Burundi sont animés d’une «volonté politique partagée» de donner «un nouveau dynamisme et une substance plus grande» aux relations bilatérales notamment dans le domaine du commerce et de l’investissement.

«Je tiens à remercier Monsieur le Président de la République du Burundi de m’avoir honoré en me recevant aujourd’hui (Ndlr jeudi) alors qu’il doit présider un important évènement ici au Burundi en liaison avec la jeunesse, la paix, et la sécurité», a déclaré à la presse M. Attaf, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Evariste Ndayishimiye dans le cadre de sa visite officielle en qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

M.Attaf a indiqué avoir remis au président burundais «une lettre écrite de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dans cette lettre, l’objectif reste pour l’Algérie comme pour le Burundi, le développement des relations bilatérales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la conjoncture internationale particulièrement troublée par laquelle nos pays passent et par laquelle le système des relations internationales passe actuellement».

Et de souligner dans ce contexte: «Je peux vous dire qu’il y a une détermination partagée et une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme, ainsi qu’une substance plus grande à ces relations bilatérales et nous sommes convenus de certaines mesures et de certaines échéances pour ce faire».

«Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire de nos deux pays et de nos deux nations d’abord des Nations émergentes, ensuite des nations développées», a ajouté M. Attaf.

Pour le ministre d’Etat, «l’Algérie et le Burundi ont cette ambition et ce souci de donner un nouveau dynamisme et une nouvelle substance à la coopération entre nos deux pays». Cela inclut notamment «le domaine du commerce et celui de l’investissement», a-t-il précisé.

Et, «nous serons présents aux côtés de nos frères et de nos sœurs du Burundi pour réaliser ces objectifs communs de nations émergentes et de nations développées», a conclu M. Attaf.

R.N

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Algeria Fintech & E-commerce Summit : La 3e édition en janvier 2025

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Algeria Fintech & E-commerce Summit revient pour sa 3e édition ! Du 30 janvier au 1er février 2025, au Centre culturel de la Grande Mosquée d’Alger, cet événement réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs, autour des enjeux clés de la fintech et du e-commerce. Placée sous le haut patronage du ministère de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, cette 3e édition abordera le futur du e-commerce et de la fintech en Algérie. Les conférences et les débats seront consacrés à mettre en lumière, le rôle et les enjeux du commerce électronique et de la technologie financière en Algérie.

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Sécurité alimentaire : Cap sur l’agriculture 4.0

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L’Algérie œuvre à renforcer sa sécurité alimentaire et augmenter le rendement de la production agricole, à la faveur de l’existence de perspectives prometteuses et d’expériences encourageantes, dans le domaine de l’agriculture de précision. Dans son discours au Pôle universitaire de Sidi Abdallah (Ouest d’Alger), où il a présidé le 19 mai dernier la cérémonie de commémoration de la Journée nationale de l’étudiant, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a notamment répondu aux allégations d’une chaîne TV du Makhzen, qui a accusé l’Algérie d’utiliser l’intelligence artificielle pour produire de fausses images de la campagne de moisson du blé, dans le Sahara algérien. En réponse, le président Tebboune a répliqué avec humour, que «certains, lorsqu’ils ont vu que le Sahara est devenu vert et produit du blé, nous ont accusé et ont évoqué l’intelligence artificielle». «Ce n’est pas grave. Si l’Intelligence artificielle nous donne du blé, elle est la bienvenue », a-t-il dit, en évoquant les efforts de l’Algérie pour produire son alimentation. Effectivement, l’apport de l’intelligence artificielle dans la sécurité alimentaire, n’est plus à démontrer. Selon des études, l’agriculture basée sur l’intelligence artificielle, pourrait économiser près de 30% de la consommation d’eau dans le monde, tout en augmentant les rendements agricoles, de 25%. Ainsi, l’agriculture de précision repose sur la collecte de données détaillées sur les récoltes, le sol, le climat, l’environnement et autres, et utilise l’intelligence artificielle, pour analyser ces données en vue de prendre les décisions adéquates de manière automatisée, ou avec l’intervention humaine. En Algérie, plusieurs expériences ont été menées avec réussite. A titre d’exemple, le projet «Sakai», lancé par Nasser Bouziani et Mourad Bouzit, deux chercheurs algériens en robotique et physique. Un projet basé sur des robots autonomes utilisant l’énergie solaire, pour générer leur propre carburant, et sont utilisés pour l’irrigation et la fertilisation profonde des racines, permettant également une distribution adéquate d’eau et d’engrais. Selon les explications des deux innovateurs, un seul robot peut irriguer et fertiliser près de 120 hectares. L’agriculture de précision va au-delà de l’irrigation, de la fertilisation et de la lutte contre les maladies des plantes, à savoir la mise en place de systèmes agricoles complets, permettant de suivre toutes les étapes du processus agricole. L’IA joue également un rôle crucial, dans la prévention des maladies des plantes, un enjeu majeur pour les agriculteurs. L’irrigation intelligente à distance, représente une autre avancée notable. Grâce à des capteurs détectant la température du sol, les agriculteurs reçoivent des notifications en temps réel, sur leurs Smartphones, leur permettant d’activer l’arrosage uniquement lorsque c’est nécessaire, en fonction des besoins spécifiques des cultures. Un process que le Groupe privé Souakri, en partenariat avec une firme turque, compte lancer pour mieux contrôler toutes les étapes de production de la tomate cerise, un produit destiné à l’exportation. Tandis que la start- up AgriTech Sahara a développé un système d’irrigation de goutte-à-goutte piloté par l’IA, capable d’optimiser l’utilisation de l’eau en fonction des conditions climatiques et des besoins spécifiques des cultures désertiques. Ce système a permis d’augmenter les rendements de 40%, tout en réduisant la consommation d’eau de 50%, dans plusieurs fermes pilotes du Sud algérien. En parallèle, l’entreprise Smart Livestock a mis au point des colliers connectés pour le bétail. Ces dispositifs surveillent en temps réel, la santé et le comportement des animaux, permettant une détection précoce des maladies et une gestion optimisée des troupeaux. Une technologie adoptée par plusieurs grandes exploitations laitières, entraînant une augmentation de la production de lait de 15%, et une réduction des coûts vétérinaires de 30%. Néanmoins, le plus grand challenge demeure la formation des agriculteurs aux nouvelles technologies.

Badis B.

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