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Débat présidentiel aux USA : Les enjeux du premier face-à-face

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Les candidats à la présidence américaine se préparent pour le très attendu débat qui opposera Donald Trump, le républicain, à Kamala Harris, la démocrate, pour la première fois le 10 septembre. Ce jour promet d’être un événement marquant pour les États-Unis et possiblement pour le monde entier, alors que les élections approchent à grands pas. Les préparatifs battent leur plein des deux côtés en vue de ce débat tant attendu. Harris a choisi de s’entourer de la conseillère Karen Dunn, qui avait dirigé les préparatifs pour les débats d’Obama en 2012 et de Clinton en 2016, ainsi que de la conseillère éminente Rohini Kosoglu. Pour sa part, Trump a indiqué qu’il se préparait de manière similaire à sa confrontation avec Biden, en tenant des réunions et discussions avec son équipe de conseillers, signalant qu’il «sest préparé toute sa vie pour ce débat». Ce débat, qui durera 90 minutes avec des pauses publicitaires, sera la première rencontre entre Harris et Trump, lancien président ayant refusé d’assister à l’inauguration de Biden en 2020. Le débat sera diffusé par le réseau «ABC News» depuis un musée dédié à la Constitution des États-Unis à Philadelphie. Trump a précédemment accusé «ABC News» de partialité, qualifiant le réseau et l’un de ses présentateurs de «dégoûtants». Comme lors du face-à-face entre Biden et Trump, les microphones de chaque candidat seront désactivés pendant que l’autre prendra la parole. Il n’y aura pas de public présent dans le studio ni de déclarations d’ouverture. Le débat sera dirigé par David Muir, présentateur de «World News Tonight» sur ABC News, et Linsey Davis, tous deux ayant animé des débats lors des élections primaires en 2016 et 2020. Harris mise sur son soutien financier considérable, ayant annoncé une collecte de 361 millions de dollars en août, soit «trois fois» le montant levé par l’équipe de Trump. En tout, «le montant total levé depuis le début de sa campagne s’élève à 615 millions de dollars», selon son équipe de campagne. Elle dispose dune réserve de fonds de 404 millions de dollars, alors que les élections, qui s’annoncent serrées, nécessiteront d’importantes dépenses des deux côtés. Harris prévoit de dépenser au moins 370 millions de dollars en publicités télévisées et en ligne entre le 2 septembre et le jour des élections, le 5 novembre. De son côté, l’équipe de Trump a annoncé avoir levé 130 millions de dollars depuis août, avec un fonds de 295 millions de dollars à disposition immédiatement.

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Attaque d’un pétrolier américain en mer rouge : Les Houthis revendiquent 

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Le groupe Houthi a annoncé jeudi soir qu’il avait mené deux opérations militaires en mer Rouge et dans l’océan Indien.

Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a indiqué qu’ils avaient attaqué un pétrolier américain en mer Rouge avec 11 missiles balistiques et deux drones, causant des dégâts directs et significatifs, selon un communiqué diffusé à la télévision.

Il a aussi précisé que la deuxième opération avait ciblé un autre navire dans l’océan Indien avec un missile de croisière, sans donner plus de détails sur son identité.

Aujourd’hui, l’Agence britannique de la sécurité maritime a fait savoir qu’un navire avait été endommagé après avoir été frappé par un obus au large des côtes de la province de Hudaydah, en mer Rouge, à l’ouest du Yémen.

« En soutien à Ghaza », qui subit une guerre sioniste dévastatrice avec l’appui des États-Unis, les Houthis ont attaqué avec des missiles et des drones des navires de transport sionistes ou associés à l’entité sioniste, en plus des navires américains et britanniques, dans la mer Rouge, le golfe d’Aden, l’océan Indien, jusqu’à la mer Méditerranée.

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Pakistan : Attaque mortelle sur une mine de charbon

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Vingt travailleurs ont perdu la vie et sept autres ont été blessés lors d’une attaque sur une mine de charbon dans la région du Baloutchistan, au sud-ouest du Pakistan, survenue dans la nuit de jeudi à vendredi, comme l’a rapporté la police.

Selon Asim Shafi, le chef de la police de Duki, l’incident a eu lieu autour de 00h30 : un groupe de 35 à 40 hommes en civil, armés, a ouvert le feu sur les ouvriers pendant environ 30 minutes avant de s’enfuir. Il a ajouté qu’ils étaient munis de lance-roquettes et de grenades.

Humayun Khan, un policier du poste de la ville où s’est déroulée l’attaque, située à l’est de Quetta, la capitale provinciale, a révélé qu’une bande de militants avait attaqué la mine de l’entreprise Junaid au petit matin avec des armes lourdes, précisant qu’ils avaient également tiré des roquettes et des grenades sur place. Un médecin de l’hôpital de Duki a confirmé que 20 corps avaient été amenés à l’hôpital jusqu’à présent. Les séparatistes du Baloutchistan s’en prennent souvent aux travailleurs venus d’autres provinces pakistanaises et aux entreprises étrangères, qu’ils accusent d’exploiter les ressources locales. Par le passé, ces séparatistes ont également visé des intérêts chinois et des travailleurs chinois présents dans la région. L’Armée de libération du Baloutchistan a revendiqué des attaques meurtrières qui, le 26 août dernier, ont touché des civils ainsi que des sites de sécurité et militaires, causant la mort de 39 personnes.En avril, des militants avaient également mené une attaque similaire à Nushki, où ils avaient stoppé un bus et abattu 11 passagers.

 

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USA : Harris éprouvée par les questions sur sa direction

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Kamala Harris, la vice-présidente américaine et candidate démocrate à la présidence, se retrouve confrontée à un projet ardu : convaincre les électeurs qu’elle peut apporter un changement significatif par rapport à la présidence Joe Biden. Cette question lui a été posée lors d’une interview sur l’émission «The View » diffusée sur ABC. Au cours de l’interview, il est devenu évident que Harris avait des difficultés à articuler sa vision du changement tout en maintenant son image de loyauté envers le président, avec qui elle a travaillé.

Interrogée sur la manière dont elle dirigerait différemment de Biden, elle a répondu : Nous sommes évidemment deux personnes différentes», avant d’ajouter qu’elle compte utiliser cette distinction dans son style de leadership. Cependant, lorsqu’on lui a demandé de citer une décision de Biden à laquelle elle aurait eu un avis opposé, elle n’a pas pu fournir d’exemple concret, admettant : «Rien ne me vient à l’esprit». Pour tenter de redresser la situation, Harris a déclaré qu’elle envisagerait de nommer un républicain dans son administration si elle remportait l’élection. Depuis que Biden a annoncé son retrait de la course présidentielle fin juillet, Harris s’est centré sur son parcours et sa jeunesse pour se différencier à la fois de Biden (81 ans) et de Donald Trump (78 ans), son adversaire républicain. Alors qu’elle est en compétition étroite avec Trump dans les sondages, Harris doit désormais adapter son discours sur sa relation avec Biden et sur la manière dont elle dirigerait le pays si elle accédait à la Maison Blanche. De son côté, Trump a saisi l’occasion pour critiquer Harris en diffusant l’extrait de son interview lors d’un rassemblement électoral en Pennsylvanie. Il a déclaré que sa réponse, qui indiquait qu’elle n’aurait rien fait différemment de Biden, la rendait «inqualifiable». Les derniers sondages montrent que Harris devance Trump d’environ 2 à 3 points, un écart qui reste dans la marge d’erreur des instituts de sondage.

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