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Consacrée exclusivement à la question palestinienne, la 162e réunion du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel à décidé d’agir à l’ONU, pour bloquer l’entité sioniste. 

 

Les ministres arabes des Affaires étrangères, réunis mardi au Caire, ont en effet décidé d’entamer des procédures de gel de la participation de l’entité sioniste aux travaux de l’Assemblée générale des Nations-unies pour non-respect des buts et principes de la Charte onusienne, manquement à ses engagements auprès de l’ONU, ainsi que pour la menace qu’elle représente pour la paix et la sécurité internationales. C’est ce qui ressort de la résolution publiée à l’issue de la réunion. A cet égard, le groupe des ambassadeurs arabes à New York a été chargé de soumettre une demande de gel de la participation de l’entité sioniste, au président de l’Assemblée générale des Nations-unies et, à travers lui, à la Commission de vérification des pouvoirs, qui est nommée au début de la session de l’Assemblée générale, tout en ouvrant à mobiliser le soutien international nécessaire pour la concrétisation de cette démarche, notamment en s’appuyant sur l’avis consultatif historique émis par la Cour internationale de justice (CIJ), le 19 juillet 2024, qui stipule que les membres de la communauté internationale doivent prendre des mesures concrètes, pour mettre fin aux violations sionistes dans les territoires palestiniens occupés. Cette décision du Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères constitue une adhésion à la démarche, pour laquelle l’Algérie n’a eu de cesse de plaider, par la voix du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, qui a appelé à plusieurs occasions, aussi bien au niveau de la Ligue arabe que dans le cadre de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), à resserrer l’étau sur l’occupation sioniste dans les fora internationaux, notamment à l’ONU. Les ministres ont en outre, catégoriquement rejeté les plans sionistes pour «le lendemain de son agression» et son contrôle sur toute partie de Ghaza, selon la résolution. Outre des représentants des Nations-unies et de l’Union européenne, le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a également participé à la réunion, marquant ainsi la première participation d’un haut diplomate turc, à une réunion ministérielle de la Ligue arabe depuis 13 ans. Les frontières entre la Palestine et l’Egypte sont des frontières souveraines, qui «ne doivent pas être touchées», indique la résolution, qui souligne «la nécessité d’exploiter le point de passage de Rafah, conformément aux règles applicables et de lever tous les obstacles à un accès humanitaire sûr, suffisant et rapide par ce point de passage». Dans la résolution, les ministres ont affirmé, que les «allégations et les mensonges» de Netanyahou étaient des «tentatives désespérées», pour justifier son refus de se retirer du corridor, entraver les efforts de médiation de l’Egypte, du Qatar et des Etats-Unis, et détourner l’attention des politiques provocatrices, de son gouvernement à l’encontre du peuple palestinien.

 

Dans le même temps, les ministres ont appelé à confirmer l’illégalité de la présence continue de l’entité sioniste à Ghaza, à mettre fin à cette présence illégale dès que possible et à démanteler immédiatement toutes les activités de colonisation, conformément à la résolution. Dans la foulée, le Conseil de la Ligue arabe sest réuni hier, avec les ambassadeurs et représentants de missions des pays de l’Amérique du Sud et des Caraïbes accrédités en Egypte, réaffirmant leur soutien au droit du peuple palestinien à l’autodétermination et l’établissement de son Etat indépendant, conformément aux frontières du 4 juin 1967. Soulignant l’importance et la profondeur des relations qui unissent les eux parties, les participants à la réunion ont insisté sur l’importance de soutenir l’État de Palestine, pour obtenir le statut de membre à part entière de l’ONU. Ils ont également souligné la nécessité pour l’entité sioniste, d’adhérer aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, relatives au cessez-le-feu dans le territoire palestinien occupé. Ils ont affirmé leur attachement à la paix, comme option stratégique pour mettre fin à l’occupation sioniste et résoudre le conflit israélo-arabe, conformément au droit international et aux résolutions onusiennes, notamment les résolutions 242 n 338, 497, 1515 et 2334 du Conseil de sécurité et l’initiative de paix arabe de 2002.

A. I.

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Algériens bloqués à Ghaza : Une opération d’évacuation en préparation

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  Après le rapatriement des ressortissants algériens au Liban, une autre opération concernant les Algériens bloqués à Ghaza est en cours de préparation, a révélé le directeur général des Affaires consulaires et de la Communauté nationale à l’étranger, au ministère des Affaires étrangères, Rachid Meddah. L’État évacuerait, dans les prochains jours, les ressortissants bloqués dans la bande de Ghaza, a-t-il en effet annoncé. Dans une déclaration de presse, Rachid Meddah a affirmé que les efforts et les communications se poursuivent, dans l’objectif de leur permettre de quitter la zone d’insécurité, et d’alléger leurs souffrances, notant que «l’Algérie est toujours présente et n’oublie pas son peuple». Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, avait, en avril dernier, évoqué les efforts déployés par les autorités algériennes, pour surmonter les obstacles et les difficultés entravant le processus d’évacuation des ressortissants algériens bloqués dans la bande de Ghaza, depuis le début de l’agression sioniste et ce, en coordination avec les autorités égyptiennes et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Dans ce contexte, Ahmed Attaf a souligné que «l’État algérien ne ménagera aucun effort, pour protéger ses citoyens où qu’ils se trouvent, comme il l’a toujours démontré, à travers les opérations d’évacuation vers l’Algérie que notre pays a menées ces dernières années». Il est à noter, que Rachid Meddah a reçu, au siège du ministère, les représentants des familles de la communauté nationale établie à Ghaza, qui ont fait part de leurs inquiétudes et de leurs interrogations, sur le processus d’évacuation des ressortissants algériens de Ghaza avec leurs proches bloqués, exprimant leur inquiétude quant aux conditions et aux dangers résultant des attaques barbares des forces d’occupation. Selon un communiqué du ministère, lors de cette réunion, le directeur général des Affaires consulaires et de la Communauté nationale à l’étranger, a affirmé que toutes les mesures et dispositions nécessaires ont été prises, pour mener à bien une opération d’évacuation des ressortissants algériens de Ghaza, dans les meilleures conditions, conformément aux instructions des plus hautes autorités du pays, qui attachent une grande importance au suivi de la situation de notre communauté à Ghaza. Toutes les mesures et dispositions nécessaires ont été prises, au niveau du ministère des Affaires étrangères en coordination avec l’ambassade d’Algérie au Caire, afin d’entamer le processus d’évacuation, dès que les autorisations de transit seront obtenues, via le port de Rafah par les autorités égyptiennes.

R.N.

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Guerre au Liban : 306 ressortissants algériens rapatriés

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L’opération de rapatriement des ressortissants algériens au Liban a débuté vendredi, en application des hautes instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant la prise en charge des membres de la communauté algérienne établie dans ce pays. L’opération de rapatriement des ressortissants algériens a été entamée, suivant un plan mis en place à cet effet. Ainsi, les ressortissants algériens ont été transférés de l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth, vers l’aéroport international du Caire, à bord de deux vols spécialement mobilisés pour cette opération. La compagnie aérienne Air Algérie assurera ultérieurement leur transport vers l’Algérie, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. L’arrivée des ressortissants algériens, au nombre de 306, en Algérie, est prévue vendredi (hier, Ndlr) tôt le matin, selon la même source. Il s’agit de la deuxième opération du genre, après celle réalisée en août 2024, ayant permis le rapatriement de plus de 125 citoyens algériens. Tous les moyens nécessaires ont été mobilisés pour assurer le succès de cette opération et permettre aux membres de notre communauté, de regagner le pays dans les meilleures conditions, a assuré le ministère des Affaires étrangères, ajoutant que d’autres opérations de rapatriement seront organisées, si besoin est. En application des instructions des hautes autorités du pays concernant la prise en charge de la communauté à l’étranger, l’Etat algérien, à travers le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, ne ménagera aucun effort, pour se tenir aux côtés de ses enfants à l’étranger, dans les moments de joie ou de peine, selon le communiqué. «L’Algérie espère sincèrement, que la situation en Palestine et au Liban connaîtra prochainement un dénouement positif, et que la paix et la stabilité reviendront dans ces régions, chères à tous les Algériens», souligne la même source.

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Situation au Liban et en Palestine : L’Algérie a plaidé pour un cessez-le-feu «immédiat»

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 Jusqu’à quand l’entité sioniste, qui a désormais étendu son agression barbare au Liban, continuera-t-elle à bénéficier de l’impunité de la part du Conseil de sécurité ? Un cessez-le-feu «immédiat » doit être décrété, réclame l’Algérie qui met en garde contre l’imminence d’une «guerre totale», au Proche-Orient. 

 

«La première étape pour parvenir à un calme global dans la région est un cessez-le-feu immédiat, à Ghaza et au Liban», a déclaré le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations-unies, M. Amar Bendjama, devant les membres du Conseil de sécurité, réunis pour débattre de la situation au Liban. Il a réaffirmé, à ce titre, que l’Algérie considère que «la seule voie pour assurer la stabilité au Liban et la paix dans la région, est la mise en œuvre intégrale et immédiate, de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU». Cela, a-t-il poursuivi, «comprend le déploiement de l’armée libanaise sur tout le territoire libanais à l’intérieur des frontières internationalement reconnues», et «le retrait complet» des forces sionistes des terres libanaises. Rappelant, que l’Algérie a déjà averti que les actions militaires de la puissance occupante sioniste, ne se limiteront pas à Ghaza et à la Cisjordanie, M. Bendjama a affirmé, une nouvelle fois, que «l’agression ne s’arrêtera pas au Liban». Selon l’ambassadeur Amar Bendjama, «la menace réelle et persistante pour le Moyen-Orient, est et restera l’occupation continue des terres arabes, en Palestine, au Liban et en Syrie», par les forces sionistes. Il a estimé, à ce titre, que «ne pas s’attaquer à cette cause profonde et se concentrer uniquement sur les symptômes, ne fera que garantir que la tragédie se répétera». «L’occupation doit cesser maintenant, avant que nous ne soyons à nouveau confrontés à une catastrophe irréversible», a-t-il plaidé. Soulignant «la détérioration alarmante» de la situation au Liban, et «l’escalade dangereuse» qui met gravement en danger la vie des civils et des soldats de la paix de l’ONU, l’ambassadeur Bendjama a mis en garde contre la passivité du Conseil de sécurité.

«L’occupation doit cesser»

«La persistance de cette invasion et la violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Liban, sans réaction sérieuse du Conseil de sécurité», ne feront qu’enhardir l’entité sioniste et encourager davantage de «violations du droit international, et une instabilité plus grande encore dans toute la région», a-t-il souligné. Il a ajouté, que tant que l’entité sioniste continue de «bénéficier de l’impunité de la part du Conseil, elle perpétuera le cycle de la violence, en employant les mêmes tactiques flagrantes de destruction massive, et en ciblant des vies civiles innocentes». Il s’est interrogé, à ce titre, «quand ce Conseil assumera-t-il ses responsabilités, en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales ? Quand ce Conseil imposera-t-il des sanctions» aux autorités sionistes, pour «les atrocités et les violations qu’elles commettent ?». Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations-unies a déploré le comportement de l’armée d’occupation sioniste au Liban, laquelle «fait fi de toutes les restrictions légales, considérant le ciel, la mer et les terres du pays, comme un champ libre pour son agression». «Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 1,2 million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du Liban, et des centaines de milliers d’autres, ont été forcées de se réfugier en Syrie voisine. Des milliers d’autres personnes ont été tuées ou blessées, et les infrastructures du Liban sont en ruines», a-t-il déploré, réitérant la solidarité et le soutien de l’Algérie au Liban, face à cette «agression barbare». L’ambassadeur Bendjama a salué, à l’occasion, «le rôle central» de la FINUL dans la sauvegarde de la stabilité régionale, exprimant sa «profonde préoccupation» face à l’établissement, par les forces d’occupation sionistes, d’une zone de rassemblement adjacente à la position de la FINUL, dans la ville de Maroun al-Ras. «Et nous condamnons» les forces sionistes, pour avoir tiré sur trois positions utilisées par la FINUL, blessant deux de nos soldats de la paix, a-t-il ajouté.

A. I.

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