Se connecter avec nous

Monde

Présidentielle tunisienne : Des partis d’opposition appellent au boycott

Publié

sur

Cinq partis tunisiens d’opposition ont appelé à boycotter les élections présidentielles prévues ce dimanche, les considérant comme non démocratiques. Lors d’une conférence de presse tenue dans la capitale tunisienne, les partis-»les Travailleurs», «le Front populaire», «le Pôle», «le Mouvement démocrate» et «le Parti socialiste»-ont exprimé leur position sur le scrutin présidentiel.

Ces partis ont déclaré que les Tunisiens devraient boycotter les élections présidentielles pour «créer un vide autour des urnes». Hamma Hammami, leader du Parti des Travailleurs a affirmé que la Tunisie se dirigeait vers un «deuxième coup d’État». Il a souligné que le président sortant, Kais Saïed, qui a accédé au pouvoir par un coup d’État, ne le cédera pas par les élections. Hammami s’est interrogé sur la légitimité d’un scrutin organisé par une personne ayant utilisé des chars pour fermer le Parlement, violé la Constitution et modifié le code électoral.

Les participants à la conférence de presse ont dénoncé la domination de Saïed sur toutes les institutions, y compris les branches judiciaire et parlementaire. Ils prévoient une offensive contre les opposants et les organisations de la société civile au cours de l’année à venir. Dans ce contexte, Saïed sera confronté à l’ancien député Ayachi Zammel et au secrétaire général du Mouvement du peuple, Zohair Maghzaoui. Zammel est actuellement incarcéré après avoir été accusé de falsification de signatures populaires.

L’opposition accuse le président Saïed d’échecs sur plusieurs fronts, notamment une forte baisse de la croissance économique et une augmentation des taux de chômage et d’inflation. En réponse, Saïed affirme poursuivre une «guerre de libération» contre les «conspirateurs et les corrompus». De plus, l’instance électorale, nommée par le président, a écarté trois concurrents majeurs, malgré une décision de la cour administrative de les réintégrer dans la course.

Des manifestations ont eu lieu en Tunisie contre la modification de la loi électorale, et l’Union européenne a dénoncé des mesures anti-démocratiques suite à l’exclusion de plusieurs candidats de la course présidentielle.

Continuer La Lecture
Cliquez pour commenter

Laisser une Réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Monde

Soudan : Al-Burhan remanie le gouvernement

Publié

sur

Le président du Conseil de souveraineté au Soudan, Abdel Fattah al-Burhan, a annoncé dimanche soir des changements ministériels, mettant fin aux fonctions des ministres des Affaires étrangères, de la Culture et de l’Information, et des Affaires religieuses, et nommant leurs successeurs. Dans un communiqué, le Conseil de souveraineté a précisé qu’Al-Burhan avait approuvé la décision du gouvernement de transition de démettre Hussein Awad Ali Mohamed de son poste de ministre des Affaires étrangères, en le remplaçant par Ali Youssef Al-Sharif. Pour rappel, Al-Burhan avait nommé Hussein Awad à ce poste en avril dernier, en remplacement d’Ali Al-Sadiq. Le même jour, Al-Burhan a également mis fin aux fonctions de Graham Abdel Qader, ministre de la Culture et de l’Information, en confiant ce portefeuille à Khaled Ali Al-Ayser. Par ailleurs, Oussama Hassan Mohamed Ahmed, ministre des Affaires religieuses, a été remplacé par Omar Bakhit. Ces remaniements interviennent dans le contexte de la guerre opposant l’armée soudanaise, sous le commandement d’Al-Burhan, aux Forces de soutien rapide (FSR), dirigées par Mohamed Hamdan Daglo (Hemedti), depuis la mi-avril 2023. Ce conflit a causé la mort de plus de 20 000 personnes et déplacé plus de 11 millions de Soudanais, d’après les rapports de l’ONU. Les Nations Unies et la communauté internationale intensifient leurs appels pour mettre fin à cette guerre, afin d’éviter une catastrophe humanitaire au Soudan, où des millions de personnes risquent la famine et la mort à cause de la pénurie alimentaire provoquée par les combats, qui s’étendent désormais sur 13 des 18 États du pays.

 

Continuer La Lecture

Monde

Blocus maritime sur l’entité sioniste : Les Houthis intensifient leurs actions

Publié

sur

Le groupe des Houthis au Yémen a annoncé, hier, qu’il poursuivra son blocus maritime à l’encontre des navires sionistes. Ils invoquent des «informations de renseignement» selon lesquelles des compagnies sionistes de transport maritime chercheraient à vendre leurs actifs pour échapper aux attaques dont elles sont la cible. Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a déclaré à la télévision que le groupe «ignorera tout changement de propriété ou de pavillon des navires sionistes» et a mis en garde toutes les parties contre toute collaboration avec ces compagnies ou navires, rappelant que des sanctions et une interdiction de passage s’appliquent dans la zone d’opération des forces armées yéménites, comme précisé dans leurs précédents communiqués. Saree a également affirmé que plusieurs compagnies sionistes de transport maritime seraient en train de céder leurs actifs ou de transférer leurs navires à d’autres entreprises, et même de les enregistrer sous de nouveaux noms, dans le but de contourner les sanctions imposées par les Houthis. En solidarité avec Ghaza, qui subit une offensive sioniste ayant causé plus de 145 000 morts et blessés palestiniens depuis le 7 octobre 2023 avec le soutien des États-Unis, les Houthis mènent des attaques par missiles et drones contre des navires sionistes ou liés à l’occupant dans la mer Rouge, la mer d’Arabie et l’océan Indien. Ils ont également effectué des frappes sur l’entité sioniste. Depuis le début de l’année, une coalition dirigée par les États-Unis a intensifié ses frappes contre les positions houthies au Yémen, en réponse aux attaques maritimes du groupe, entraînant des ripostes sporadiques de la part des Houthis.

 

Continuer La Lecture

Monde

Le président iranien avertit :«Les sionistes doivent reconsidérer leur attitude»

Publié

sur

Le président iranien, Masoud Pezeshkian, a déclaré dimanche dernier que toute erreur de la part de l’entité sioniste envers l’Iran entraînera une réponse sévère. Il a précisé que si les dirigeants sionistes reconsidéraient leur comportement, acceptaient un cessez-le-feu et mettaient un terme aux tueries d’innocents, cela pourrait influencer la nature et l’intensité de la riposte iranienne. Dans des propos rapportés par l’agence de presse IRNA, Pezeshkian a affirmé : «Si les sionistes modifient leur comportement, acceptent un cessez-le-feu et cessent de tuer des innocents, cela pourrait avoir des répercussions sur la force et le type de notre réponse», en référence aux récentes attaques sionistes visant des installations en Iran. Lors d’une réunion de son gouvernement, il a également insisté sur le fait que son pays ne tolérerait aucune agression contre sa sécurité et sa souveraineté sans réagir. Il a critiqué ce qu’il a qualifié d’hypocrisie de la part des États-Unis et des pays européens concernant la crise qu’ils ont provoquée, soulignant que les États-Unis ont alimenté les conflits dans le monde et soutiennent sioniste pour maintenir la guerre dans la région. Pezeshkian avait déjà affirmé : «Nous répondrons de manière appropriée à l’agression de l’entité sioniste contre nos territoires.» De son côté, le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a déclaré samedi que les ennemis, y compris les États-Unis et l’entité sioniste, feraient face à une «réponse sévère» pour leurs actions contre l’Iran et la résistance. Khamenei a ajouté que l’Iran ne reculerait pas face à ses adversaires et ne laisserait aucun mouvement de leur part sans réponse, après une attaque sioniste qui a visé des installations militaires en Iran et causé la mort de quatre soldats et d’un civil, selon des sources officielles. Le commandant des Gardiens de la Révolution iranienne, Hossein Salami, a également déclaré hier que la résistance dans la région avait l’avantage et que Téhéran, avec ses alliés, se préparait avec tout le nécessaire pour affronter l’ennemi. Ces propos s’inscrivent dans une série de déclarations de responsables iraniens, tant politiques que militaires, qui menacent de riposter à l’attaque sioniste, laquelle a ciblé des systèmes de défense aérienne et des sites de missiles et de drones fin octobre dernier.

 

Continuer La Lecture
Annonce

Trending