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Les sionistes sous pression : Le Liban exige le respect de la résolution 1701

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Le ministre de la Défense libanais, Maurice Sleem, a affirmé que le Liban ne recherche pas la guerre, mais ne peut tolérer les agressions sionistes, qui visent des innocents dans plusieurs régions.

En parallèle, un responsable de l’armée libanaise a précisé, que le déploiement des troupes dans le Sud du pays est en conformité avec la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations-unies. Sleem a souligné l’importance pour la communauté internationale, de faire pression sur l’entité sioniste pour qu’elle respecte cette résolution et mette fin à son agression contre le Liban, rappelant que l’entité sioniste n’a jamais respecté ce cadre, depuis son adoption en 2006. Elle a également condamné avec force, les attaques sionistes contre les forces de l’ONU, affirmant que celles-ci montrent le mépris de l’occupant, pour les décisions internationales et les missions pacifiques de la Force intérimaire des Nations-unies au Liban, (FINUL). Dans ce contexte, un responsable militaire a confirmé que l’armée libanaise, en coordination avec la FINUL, effectue des patrouilles dans le Sud et n’autoriserait pas l’intrusion des forces sionistes dans ses installations, s’engageant à défendre ces dernières. Ce responsable a mentionné que l’armée libanaise cherche à renforcer ses effectifs dans le Sud, avec un objectif d’atteindre 10 000 soldats.

Le Premier ministre par intérim libanais, Najib Mikati, a également souligné que ses priorités incluent l’arrêt des violences et des attaques sionistes, ainsi que la préservation de la sécurité du Liban. Lors d’une rencontre avec le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, Mikati a réaffirmé l’engagement du Liban, à appliquer la résolution 1701 et à renforcer la présence militaire dans le Sud, tout en engageant des discussions avec des pays influents et les Nations-Unies, pour inciter l’entité sioniste à respecter cette résolution. Dans une communication avec le représentant présidentiel américain, Amos Hochstein, le gouvernement libanais a discuté des moyens de parvenir à un cessez-le-feu et à une cessation des hostilités entre le Hezbollah et l’entité sioniste, en se basant sur la mise en uvre de la résolution 1701.

Depuis le 23 septembre, l’entité sioniste a intensifié ses frappes militaires, augmentant la portée des agressions qu’elle mène contre le Liban, notamment à Beyrouth, en lançant des bombardements aériens inédits et en entamant des incursions terrestres dans le Sud du pays, ignorant les mises en garde de la communauté internationale et les résolutions de l’ONU. Pendant ce temps, les sirènes d’alarme retentissent régulièrement chez les sionistes, en raison des centaines de roquettes tirées par le Hezbollah, sur des sites militaires et des colonies sionistes, notamment une attaque contre le siège du Mossad à Tel Aviv, le tout dans un silence médiatique sur les pertes humaines et matérielles sionistes. L’expert militaire, le général Hatim Karim Al-Falahi, a indiqué que les frappes du Hezbollah mettent l’armée sioniste dans une situation délicate, l’obligeant à envisager une opération terrestre dans le Sud du Liban, une démarche qui comporte des risques considérables.

Le Hezbollah a récemment revendiqué des attaques contre des installations militaires sionistes, dont une usine d’explosifs au Sud de Haïfa, utilisant des roquettes qualifiées de « haute technologie ». Les soldats sionistes, engagés sur le front Nord, ont exprimé des préoccupations quant aux défis que présentent le terrain montagneux du Sud libanais, qui complique les opérations militaires et atténue l’avantage militaire sioniste. Selon l’analyste Al-Falahi, le bombardement continu du Hezbollah sur les territoires occupés, représente un défi majeur pour les forces sionistes, qui pourraient être contraintes d’accélérer leurs opérations de déploiement terrestre. L’expert a également noté que les caractéristiques géographiques du Sud libanais rendent toute incursion sioniste difficile, car la nature escarpée de la région nécessite une approche militaire adaptée, que l’armée sioniste semble manquer.

Al-Falahi a ajouté, que les capacités militaires du Hezbollah diffèrent largement de celles que l’entité sioniste a rencontrées à Ghaza, soulignant la capacité du groupe à détruire les équipements militaires sionistes. Il a averti que les jours à venir pourraient connaître une escalade significative, des tirs de roquettes de la part du Hezbollah, affirmant qu’une tentative d’invasion terrestre sioniste ne serait pas une promenade de santé, compte tenu des capacités du Hezbollah. Il a conclu que toutes les options demeurent ouvertes, concernant les axes d’attaque possibles, et que toute percée sioniste serait extrêmement coûteuse. Depuis le 23 septembre, l’entité sioniste a intensifié ses bombardements sur le Liban, ciblant les bastions du Hezbollah, et a commencé des opérations terrestres dans le Sud, après une période d’escalade avec le Hezbollah qui a duré près d’un an. Les bombardements sionistes, depuis le début de l’escalade, auraient fait environ 1 300 morts et provoqué le déplacement, de plus de 1,2 million de personnes, selon des sources officielles.

A.M.

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Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, a annoncé, ce jeudi, l’installation de 600 distributeurs automatiques de billets (DAB), à l’échelle nationale à partir de janvier 2025.

Lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, le ministre a affirmé que «le réseau postal, y compris les structures fixes et mobiles, sera élargi notamment dans les régions isolées, à travers l’installation, dès janvier 2025, de 600 DAB», ajoutant que «cette opération s’étalera sur trois mois afin de répondre aux besoins des citoyens et de moderniser les distributeurs sujets aux pannes».

Dans ce cadre, le ministre a indiqué «qu’il sera procédé à la mise en service de plus de 60 bureaux de poste mobiles disponibles, au niveau desquels seront installés de nouveaux distributeurs automatiques».

Concernant la couverture de téléphonie mobile, M. Zerrouki a précisé que les trois opérateurs mobiles (Mobilis, Djezzy et Ooredoo) s’attellent à mettre en place des plans pour «répondre aux exigences minimales d’une bonne couverture dans les régions où le nombre d’habitants s’élève à 2000, conformément à un calendrier précis».

A ce propos, il a souligné que les trois opérateurs comptent «élargir le réseau et améliorer sa qualité» sur l’ensemble du territoire national, à travers des investissements ayant permis l’élargissement des stations de base et le déploiement de la 4G dont la couverture touche désormais 85% de la population».

Par ailleurs, le nombre des abonnés à la téléphonie mobile au niveau national «s’élèvent à plus de 49 millions selon le dernier rapport de l’Autorité de régulation de la Poste et des Communications électroniques (ARPCE)», a fait savoir le ministre.

Il a affirmé également que son département ministériel continue d’accompagner les opérateurs de téléphonie mobile «pour améliorer la couverture en internet et en téléphonie mobile, notamment par la mise à disposition de bandes de fréquences supplémentaires».

R.N

 

 

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Algérie-Burundi : «Volonté partagée de donner un nouveau dynamisme aux relations bilatérales»

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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a déclaré ce jeudi, à Bujumbura que l’Algérie et le Burundi sont animés d’une «volonté politique partagée» de donner «un nouveau dynamisme et une substance plus grande» aux relations bilatérales notamment dans le domaine du commerce et de l’investissement.

«Je tiens à remercier Monsieur le Président de la République du Burundi de m’avoir honoré en me recevant aujourd’hui (Ndlr jeudi) alors qu’il doit présider un important évènement ici au Burundi en liaison avec la jeunesse, la paix, et la sécurité», a déclaré à la presse M. Attaf, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Evariste Ndayishimiye dans le cadre de sa visite officielle en qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

M.Attaf a indiqué avoir remis au président burundais «une lettre écrite de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dans cette lettre, l’objectif reste pour l’Algérie comme pour le Burundi, le développement des relations bilatérales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la conjoncture internationale particulièrement troublée par laquelle nos pays passent et par laquelle le système des relations internationales passe actuellement».

Et de souligner dans ce contexte: «Je peux vous dire qu’il y a une détermination partagée et une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme, ainsi qu’une substance plus grande à ces relations bilatérales et nous sommes convenus de certaines mesures et de certaines échéances pour ce faire».

«Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire de nos deux pays et de nos deux nations d’abord des Nations émergentes, ensuite des nations développées», a ajouté M. Attaf.

Pour le ministre d’Etat, «l’Algérie et le Burundi ont cette ambition et ce souci de donner un nouveau dynamisme et une nouvelle substance à la coopération entre nos deux pays». Cela inclut notamment «le domaine du commerce et celui de l’investissement», a-t-il précisé.

Et, «nous serons présents aux côtés de nos frères et de nos sœurs du Burundi pour réaliser ces objectifs communs de nations émergentes et de nations développées», a conclu M. Attaf.

R.N

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Algeria Fintech & E-commerce Summit : La 3e édition en janvier 2025

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Algeria Fintech & E-commerce Summit revient pour sa 3e édition ! Du 30 janvier au 1er février 2025, au Centre culturel de la Grande Mosquée d’Alger, cet événement réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs, autour des enjeux clés de la fintech et du e-commerce. Placée sous le haut patronage du ministère de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, cette 3e édition abordera le futur du e-commerce et de la fintech en Algérie. Les conférences et les débats seront consacrés à mettre en lumière, le rôle et les enjeux du commerce électronique et de la technologie financière en Algérie.

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