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Le président Tebboune en visite au Sultanat d’Oman : Impulser une nouvelle dynamique aux relations bilatérales
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est arrivé hier après-midi à Mascate pour une visite d’Etat au Sultanat d’Oman, pays frère.
Le président de la République a été accueilli, à son arrivée à l’aéroport international de Mascate par le Sultan d’Oman, Haitham ben Tariq. La visite du président de la République au Sultanat d’Oman, première du genre dun chef d’état algérien, s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens de fraternité, de coopération et de concertation entre les deux pays. Ainsi donc, après une visite dune journée en Egypte, où il a été reçu par son homologue al Sissi avec lequel il sest longuement entretenu sur les relations bilatérales, mais aussi sur les questions régionales et internationales, notamment l’agression sioniste contre Ghaza, le chef de l’État poursuit sa tournée régionale. À Mascate, il aura des entretiens avec le Sultan Haitham ben Tariq, sur les questions régionales et internationales, notamment la question palestinienne, et les questions liées à la coopération bilatérale. Il sagira aussi du renforcement des relations profondes, portées par une volonté ferme des dirigeants des deux pays, d’impulser une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale et détablir un partenariat stratégique, englobant tous les domaines. Ces relations, qui se distinguent par une convergence de vues et de positions concernant les questions arabes, régionales et internationales, sont appelées à se consolider à l’occasion de cette visite, qui se veut une opportunité importante pour renforcer et promouvoir les liens étroits de fraternité, d’amitié historique et d’entente unissant les deux pays, à la hauteur des aspirations des deux peuples frères. Elle permettra également de définir de nouveaux domaines à caractère prioritaire pour la coopération bilatérale, dans les différents secteurs intéressant les deux pays. Il s’agit, aussi, d’examiner les opportunités de coopération conjointe, dans les domaines de l’investissement, de l’énergie, des mines, de la sécurité alimentaire, de lagriculture saharienne et de la possibilité de mettre en place des projets communs dans de nombreux autres secteurs. Les dirigeants des deux pays sont en constante coordination et en concertation permanente sur toutes les questions, notamment concernant les développements dans la région et sur les plans régional et international, en consécration de la tradition de concertation politique entre les deux pays à tous les niveaux, au service de leurs intérêts communs et des intérêts de la Nation arabo-musulmane. En consécration de ce haut niveau de coordination et de concertation permanente, les relations algéro-omanaises ont connu dernièrement une dynamique intense, marquée par des visites mutuelles et les contacts entre les différents responsables des différentes institutions et secteurs des deux pays, et qui a permis de faire une évaluation globale de la coopération bilatérale, et d’examiner les moyens de la promouvoir dans divers domaines. Plusieurs rencontres ont, par ailleurs, eu lieu entre des représentants d’entreprises et de groupes, et les hommes d’affaires des secteurs publics et privés des deux pays, lesquelles ont permis d’explorer les opportunités prometteuses d’investissement, dans plusieurs domaines. La 8e session de la Commission mixte algéro-omanaise, tenue en juin dernier à Alger, avait mis en avant la convergence des vues des deux pays, face aux différents défis régionaux et internationaux. Dans ce contexte, l’ambassadeur du Sultanat d’Oman en Algérie, Saif Bin Nasser Bin Rashid Al-Badaai, avait souligné dans une déclaration à l’Agence de presse omanaise (Oman News Agency), que «les deux pays entretiennent des relations profondément enracinées, marquées par une convergence de vues et une coordination politique de haut niveau, notamment concernant les causes arabes et les questions de paix mondiale». Il a également qualifié la visite d’État qu’effectue le président de la République au Sultanat dOman «d’historique», visant à «renforcer les relations bilatérales et à ouvrir de larges perspectives, conformément aux orientations des dirigeants des deux pays et leur plein attachement à promouvoir le partenariat bilatéral».
Synthèse A. I.
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Algérie-Burundi : «Volonté partagée de donner un nouveau dynamisme aux relations bilatérales»
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a déclaré ce jeudi, à Bujumbura que l’Algérie et le Burundi sont animés d’une «volonté politique partagée» de donner «un nouveau dynamisme et une substance plus grande» aux relations bilatérales notamment dans le domaine du commerce et de l’investissement.
«Je tiens à remercier Monsieur le Président de la République du Burundi de m’avoir honoré en me recevant aujourd’hui (Ndlr jeudi) alors qu’il doit présider un important évènement ici au Burundi en liaison avec la jeunesse, la paix, et la sécurité», a déclaré à la presse M. Attaf, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Evariste Ndayishimiye dans le cadre de sa visite officielle en qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
M.Attaf a indiqué avoir remis au président burundais «une lettre écrite de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dans cette lettre, l’objectif reste pour l’Algérie comme pour le Burundi, le développement des relations bilatérales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la conjoncture internationale particulièrement troublée par laquelle nos pays passent et par laquelle le système des relations internationales passe actuellement».
Et de souligner dans ce contexte: «Je peux vous dire qu’il y a une détermination partagée et une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme, ainsi qu’une substance plus grande à ces relations bilatérales et nous sommes convenus de certaines mesures et de certaines échéances pour ce faire».
«Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire de nos deux pays et de nos deux nations d’abord des Nations émergentes, ensuite des nations développées», a ajouté M. Attaf.
Pour le ministre d’Etat, «l’Algérie et le Burundi ont cette ambition et ce souci de donner un nouveau dynamisme et une nouvelle substance à la coopération entre nos deux pays». Cela inclut notamment «le domaine du commerce et celui de l’investissement», a-t-il précisé.
Et, «nous serons présents aux côtés de nos frères et de nos sœurs du Burundi pour réaliser ces objectifs communs de nations émergentes et de nations développées», a conclu M. Attaf.
R.N
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Algeria Fintech & E-commerce Summit : La 3e édition en janvier 2025
Algeria Fintech & E-commerce Summit revient pour sa 3e édition ! Du 30 janvier au 1er février 2025, au Centre culturel de la Grande Mosquée d’Alger, cet événement réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs, autour des enjeux clés de la fintech et du e-commerce. Placée sous le haut patronage du ministère de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, cette 3e édition abordera le futur du e-commerce et de la fintech en Algérie. Les conférences et les débats seront consacrés à mettre en lumière, le rôle et les enjeux du commerce électronique et de la technologie financière en Algérie.
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Sécurité alimentaire : Cap sur l’agriculture 4.0
L’Algérie œuvre à renforcer sa sécurité alimentaire et augmenter le rendement de la production agricole, à la faveur de l’existence de perspectives prometteuses et d’expériences encourageantes, dans le domaine de l’agriculture de précision. Dans son discours au Pôle universitaire de Sidi Abdallah (Ouest d’Alger), où il a présidé le 19 mai dernier la cérémonie de commémoration de la Journée nationale de l’étudiant, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a notamment répondu aux allégations d’une chaîne TV du Makhzen, qui a accusé l’Algérie d’utiliser l’intelligence artificielle pour produire de fausses images de la campagne de moisson du blé, dans le Sahara algérien. En réponse, le président Tebboune a répliqué avec humour, que «certains, lorsqu’ils ont vu que le Sahara est devenu vert et produit du blé, nous ont accusé et ont évoqué l’intelligence artificielle». «Ce n’est pas grave. Si l’Intelligence artificielle nous donne du blé, elle est la bienvenue », a-t-il dit, en évoquant les efforts de l’Algérie pour produire son alimentation. Effectivement, l’apport de l’intelligence artificielle dans la sécurité alimentaire, n’est plus à démontrer. Selon des études, l’agriculture basée sur l’intelligence artificielle, pourrait économiser près de 30% de la consommation d’eau dans le monde, tout en augmentant les rendements agricoles, de 25%. Ainsi, l’agriculture de précision repose sur la collecte de données détaillées sur les récoltes, le sol, le climat, l’environnement et autres, et utilise l’intelligence artificielle, pour analyser ces données en vue de prendre les décisions adéquates de manière automatisée, ou avec l’intervention humaine. En Algérie, plusieurs expériences ont été menées avec réussite. A titre d’exemple, le projet «Sakai», lancé par Nasser Bouziani et Mourad Bouzit, deux chercheurs algériens en robotique et physique. Un projet basé sur des robots autonomes utilisant l’énergie solaire, pour générer leur propre carburant, et sont utilisés pour l’irrigation et la fertilisation profonde des racines, permettant également une distribution adéquate d’eau et d’engrais. Selon les explications des deux innovateurs, un seul robot peut irriguer et fertiliser près de 120 hectares. L’agriculture de précision va au-delà de l’irrigation, de la fertilisation et de la lutte contre les maladies des plantes, à savoir la mise en place de systèmes agricoles complets, permettant de suivre toutes les étapes du processus agricole. L’IA joue également un rôle crucial, dans la prévention des maladies des plantes, un enjeu majeur pour les agriculteurs. L’irrigation intelligente à distance, représente une autre avancée notable. Grâce à des capteurs détectant la température du sol, les agriculteurs reçoivent des notifications en temps réel, sur leurs Smartphones, leur permettant d’activer l’arrosage uniquement lorsque c’est nécessaire, en fonction des besoins spécifiques des cultures. Un process que le Groupe privé Souakri, en partenariat avec une firme turque, compte lancer pour mieux contrôler toutes les étapes de production de la tomate cerise, un produit destiné à l’exportation. Tandis que la start- up AgriTech Sahara a développé un système d’irrigation de goutte-à-goutte piloté par l’IA, capable d’optimiser l’utilisation de l’eau en fonction des conditions climatiques et des besoins spécifiques des cultures désertiques. Ce système a permis d’augmenter les rendements de 40%, tout en réduisant la consommation d’eau de 50%, dans plusieurs fermes pilotes du Sud algérien. En parallèle, l’entreprise Smart Livestock a mis au point des colliers connectés pour le bétail. Ces dispositifs surveillent en temps réel, la santé et le comportement des animaux, permettant une détection précoce des maladies et une gestion optimisée des troupeaux. Une technologie adoptée par plusieurs grandes exploitations laitières, entraînant une augmentation de la production de lait de 15%, et une réduction des coûts vétérinaires de 30%. Néanmoins, le plus grand challenge demeure la formation des agriculteurs aux nouvelles technologies.
Badis B.
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