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Il succède à Nasrallah : Naïm Qassem face aux défis de la résistance

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Le Hezbollah a annoncé, hier, l’élection de Naïm Qassem en tant que nouveau secrétaire général du parti, succédant ainsi à Hassan Nasrallah, assassiné lors d’une opération sioniste le 27 septembre dernier à Beyrouth. 

 

Ce changement à la tête de lorganisation intervient dans un contexte de tension accrue au Moyen-Orient et face à des défis majeurs pour le mouvement. Dans un communiqué officiel, le Hezbollah a insisté sur le fait que cette élection respecte les «principes et objectifs» du parti, affirmant que la Choura du Hezbollah avait unanimement choisi Qassem pour diriger le mouvement. À 71 ans, Naïm Qassem occupe depuis 1991 le poste de vice-secrétaire général, et sa nomination marque un moment clé dans la continuité du leadership du Hezbollah, surtout après la perte tragique de Nasrallah, une figure emblématique du groupe. Lors de ses récents discours, Qassem a présenté une image de résilience, affirmant que le Hezbollah restait fort et capable de riposter malgré les attaques sionistes. Il a notamment souligné que les capacités militaires du mouvement demeuraient intactes et que les roquettes de la résistance avaient atteint Tel Aviv, mettant des millions de sionistes à l’abri. Cette rhétorique vise à galvaniser le soutien de la base militante du Hezbollah tout en envoyant un message aux adversaires du mouvement. L’élection de Qassem survient également après l’assassinat de Hashem Safi al-Din, le président du conseil exécutif du Hezbollah, qui aurait été le candidat le plus en vue pour le poste de Nasrallah. La perte de ces deux figures importantes soulève des interrogations sur l’avenir stratégique du Hezbollah face à un adversaire sioniste déterminé. Les analystes politiques s’interrogent désormais sur le rôle que Qassem jouera dans la période à venir. Sa connaissance approfondie du fonctionnement interne du Hezbollah et son expérience politique pourraient lui conférer une légitimité et une autorité essentielles pour naviguer à travers les défis qui attendent le mouvement. En somme, l’ascension de Naïm Qassem à la tête du Hezbollah constitue un jalon important dans l’évolution du parti. Dans un climat de volatilité régionale, il devra non seulement maintenir l’unité au sein du mouvement, mais aussi renforcer le statut du Hezbollah face à ses adversaires, et ce, tout en jonglant avec la question de la succession après la disparition de Nasrallah. La suite des événements sera cruciale pour apprécier l’impact de ce nouveau leadership sur l’équilibre des forces au Liban et dans la région.

Synthèse R.I

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Iran : Un séisme de 3,5 à Semnan 

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Un séisme d’une magnitude de 3,5 sur l’échelle de Richter a secoué, hier, la province de Semnan, au centre de l’Iran. Selon l’agence de presse Mehr, le séisme, d’une intensité de 3,5, a frappé la ville de Shahmirzad à 09h30, heure locale, à une profondeur de 7 kilomètres, d’après le Centre iranien des séismes. Aucune information immédiate n’a été signalée concernant d’éventuelles victimes ou dommages. L’Iran étant situé dans une zone de collision entre plaques tectoniques sous la croûte terrestre, il est fréquemment touché par des tremblements de terre. Le plus meurtrier reste celui de 1990, avec une magnitude de 7,7, qui a frappé le nord-ouest du pays, faisant 37 000 morts et 100 000 blessés.

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Les USA approuvent une vente d’armements à Taïwan : Les relations avec la Chine menacées

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Les États-Unis ont annoncé qu’ils avaient donné leur accord pour un contrat avec Taïwan, portant sur la vente de pièces détachées pour les avions «F-16» ainsi que des systèmes radar, pour une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars, une décision qui pourrait irriter la Chine. Selon l’Agence de coopération en matière de sécurité, relevant du ministère américain de la Défense (Pentagone), cet accord comprend des pièces de rechange et un soutien pour les chasseurs «F-16», des radars électroniques et des équipements associés, d’une valeur totale de 320 millions de dollars. Dans un communiqué, l’agence a indiqué que «cet accord proposé sert les intérêts nationaux, économiques et sécuritaires des États-Unis», en soutenant les efforts de Taïwan pour «moderniser ses forces armées et maintenir une capacité de défense fiable». Le communiqué précise également que cet accord permettra à Taïwan de renforcer sa capacité à faire face aux menaces actuelles et futures, en garantissant la disponibilité de sa flotte d’avions «F-16». L’accord a été approuvé par le département d’État américain, et l’Agence de coopération en matière de sécurité et de défense a informé le Congrès de cette décision vendredi. Bien que les États-Unis ne reconnaissent pas Taïwan comme un État, ils lui fournissent néanmoins une aide militaire importante, une position que la Chine désapprouve vivement, accusant Washington de s’ingérer dans ses affaires intérieures. La Chine considère Taïwan comme une partie intégrante de son territoire et n’a pas réussi à la réunifier depuis 1949. Bien qu’elle privilégie une réunification pacifique, elle n’a jamais renoncé à l’utilisation de la force militaire, envoyant régulièrement des navires de guerre et des avions de chasse autour de l’île.

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Cessez-le feu entre l’Ukraine et la Russie : Zelensky prêt à accepter des garanties de l’OTAN 

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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé qu’il serait prêt à accepter des garanties de sécurité de l’OTAN, mais se limitant initialement aux territoires contrôlés par Kiev, afin de mettre fin à ce qu’il a qualifié de «phase chaude» du conflit avec la Russie. Zelensky a indiqué qu’il était disposé à attendre avant de récupérer les zones occupées par l’armée russe, qui représentent environ un cinquième du territoire ukrainien, si un tel accord pouvait garantir la sécurité du reste de l’Ukraine et mettre fin aux combats. Il a souligné que toute proposition concernant l’adhésion à l’OTAN devait concerner l’ensemble du territoire ukrainien. Toutefois, ses propos suggèrent qu’il pourrait accepter que la protection de l’OTAN (article 5 du traité, qui concerne la défense collective) s’applique d’abord aux régions sous contrôle ukrainien. Lors dune interview avec la chaîne britannique Sky News, il a déclaré : «Si nous voulons mettre fin à la phase chaude de la guerre, il faut que les territoires ukrainiens que nous contrôlons soient placés sous la protection de lOTAN». Il a ajouté : «Cela doit être fait rapidement, et ensuite l’Ukraine pourra récupérer diplomatiquement les autres territoires.» Jusqu’à présent, Kiev a rejeté l’idée de céder des territoires en échange de la paix, tandis que le président russe Vladimir Poutine continue d’exiger que l’armée ukrainienne se retire d’autres zones et s’oppose à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Poutine avait précédemment demandé à Kiev d’abandonner ses ambitions d’intégration à lOTAN si elle souhaite parvenir à un accord de paix. La Russie contrôle actuellement environ 18 % du territoire ukrainien reconnu internationalement, y compris la péninsule de Crimée, annexée en 2014. Elle a également annexé les régions de Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijia, bien que son contrôle sur ces zones ne soit pas total. Le conflit sest intensifié ces dernières semaines avec de violentes frappes sur les territoires contrôlés par l’Ukraine, et des menaces de Poutine de viser les centres de décision à Kiev à laide de son nouveau missile hypersonique «Oryxnik». Les discussions sur un cessez-le-feu ou un éventuel accord de paix entre l’Ukraine et la Russie se sont intensifiées depuis la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine plus tôt ce mois-ci.

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