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Présidentielle américaine : L’intensité monte

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La candidate démocrate à la présidence américaine, Kamala Harris, effectue une tournée dans l’État clé du Michigan, tandis que son adversaire Donald Trump se concentre sur la Géorgie, un autre État crucial et indécis à l’approche de la dernière semaine de campagne.

L’intensité de cette élection monte, en partie à cause des craintes que Trump refuse de reconnaître une défaite, comme il la fait en 2020. Selon un sondage réalisé par CNN, seulement 30 % des Américains pensent que Trump accepterait de perdre, alors que 73 % s’attendent à ce que Harris l’accepte. Concernant la santé mentale de Trump, Harris (60 ans) la qualifié, dans une interview avec CBS News, de «personne instable et de plus en plus déséquilibrée». Elle la également incité à passer un test d’aptitude cognitive, affirmant quelle serait prête à en faire de même. Lors d’un discours à ses partisans au Michigan, Harris a souligné l’importance de cette élection, en disant que «beaucoup de choses sont en jeu» et que «nous ne sommes pas en 2016 ou 2020». Elle a ajouté que «Trump montre des signes d’instabilité et cherche désormais à exercer un pouvoir sans contrôle, cette fois sans personne pour s’y opposer». À l’approche du jour J, Harris et Trump font face au défi de motiver leurs partisans tout en attirant les électeurs indécis qui pourraient faire la différence, surtout dans les sept États où les résultats sont très serrés. Après avoir passé dimanche en Pennsylvanie, un autre État décisif, Harris prévoit de tenir trois rassemblements dans le Michigan, tandis que Trump organisera deux événements en Géorgie, un rythme qui se poursuivra au cours des sept prochains jours. Harris prononcera aujourd’hui à Washington ce que sa campagne décrit comme «ses plaidoiries finales», en référence à sa carrière en tant que procureure fédérale. Elle s’exprimera à proximité de la Maison Blanche, là où Trump a incité ses partisans à attaquer le Capitole le 6 janvier 2021, pour tenter d’empêcher la certification de l’élection de Biden. À une semaine des élections du 5 novembre, plus de 41 millions d’Américains ont déjà voté par anticipation. Hier, le président sortant Joe Biden a lui aussi exercé son droit de vote à Wilmington, dans le Delaware. Biden a partagé sur la plateforme X : «Je suis fier de voter pour Kamala Harris et (son candidat à la vice-présidence) Tim Walz.»

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Présidentielle en Somaliland : Muse Bihi et Abdirrahman en lice 

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État non reconnu par la communauté internationale depuis sa sécession avec la Somalie en 1991, le Somaliland élit son président. Le scrutin a lieu au moment où une souveraineté apparaît envisageable grâce à l’appui de la future administration américaine. Les bureaux de vote ont ouvert hier dans la région séparatiste du Somaliland, en Somalie, pour l’élection présidentielle. Le président sortant, Muse Bihi Abdi, du parti au pouvoir Kulmiye, et les candidats Abdirahman Irro, du principal parti d’opposition Wadan, ainsi que Faysal Ali Warabe, chef du parti UCID, sont en lice pour la présidence. Les électeurs ont commencé à arriver dans les bureaux de vote tôt dans la matinée pour choisir leur président pour les cinq prochaines années. Le scrutin a commencé à 7 heures du matin, heure locale (6 heures GMT), et se poursuivra jusqu’à 18 heures. Plus d’un million d’électeurs inscrits devraient participer à l’élection, selon la Commission électorale nationale du Somaliland. Ce scrutin intervient dans un contexte de tensions régionales entre la Somalie et l’Éthiopie au sujet de l’accord sur l’accès du Somaliland à la mer Rouge avec l’Éthiopie. Le Somaliland est un ancien protectorat britannique situé dans le nord-ouest de la Somalie. Il a déclaré son indépendance en 1991, mais n’a reçu aucune reconnaissance internationale.

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Déploiement de soldats nord-coréens en Russie : Les inquiétudes des USA

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Le ministère des Affaires étrangères américain a annoncé hier, mardi, que des soldats nord-coréens avaient commencé à prendre part à des opérations de combat aux côtés de l’armée russe à la frontière de l’Ukraine, ce qui suscite des inquiétudes aux États-Unis concernant cette collaboration militaire entre Moscou et Pyongyang.

Vedant Patel, adjoint au porte-parole du département d’État, a précisé que plus de 10 000 militaires nord-coréens avaient été envoyés en Russie orientale, avec la plupart d’entre eux déployés dans la région de l’oblast de Kouïsk, près de la frontière ukrainienne, où ils s’engagent dans des opérations militaires aux côtés des forces russes.

Des sources ukrainiennes signalent qu’environ 11 000 soldats nord-coréens sont actuellement stationnés en Russie et combattent contre les forces ukrainiennes dans la région de Kouïsk, où Kiev mène une offensive depuis août.

Patel a exprimé « une profonde préoccupation » des États-Unis concernant la décision de Moscou de solliciter la Corée du Nord pour fournir des soldats soutenant ses opérations en Ukraine. Il a mentionné que la Russie avait formé ces soldats à l’utilisation de l’artillerie et des drones, ainsi qu’aux compétences de base en infanterie, ce qui renforce leur rôle au combat.

Le responsable américain a noté que le succès des forces russes sur le terrain reposait en grande partie sur leur capacité à intégrer les soldats nord-coréens dans leurs rangs, malgré les défis, comme la barrière linguistique.

En dépit des questions croissantes sur la présence de ces troupes nord-coréennes, le Kremlin est resté silencieux jusqu’à présent, tandis que la Corée du Nord a ratifié lundi un nouveau traité de défense avec la Russie. Selon l’agence de presse officielle nord-coréenne, le Kremlin a annoncé au cours du week-end dernier que le président russe Vladimir Poutine avait signé cet accord, qui comprend une clause sur la défense mutuelle.

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Crise politique en Allemagne : Vers des élections anticipées en 2025

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L’Allemagne se prépare pour des élections législatives anticipées le 23 février 2025, suite à l’effondrement de la coalition gouvernementale dirigée par le chancelier Olaf Scholz. Ce changement a été motivé par des désaccords au sein de la coalition, qui regroupe le Parti social-démocrate (SPD), le Parti des Libéraux démocrates (FDP) et le Parti des Verts.

La date des élections a été convenue après des négociations entre l’opposition, représentée par l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et l’Union chrétienne-sociale (CSU), et le SPD. Christian Lindner, leader des Libéraux, a confirmé que le vote aurait lieu le 23 février, mettant fin aux incertitudes.

Le vote de confiance que Scholz doit soumettre au Bundestag est prévu pour le 16 décembre prochain, avec un vote qui suivra deux jours plus tard. Ce processus marquera une étape importante après la crise politique, qui a déjà plongé la plus grande économie d’Europe dans une situation difficile, amplifiée par une baisse de la popularité du gouvernement et la montée des mouvements politiques radicalisés.

La coalition de Scholz s’est effondrée après des mois de désaccords concernant la politique budgétaire et les mesures nécessaires pour relancer l’économie. Cela ouvre une opportunité pour Friedrich Merz, le leader des conservateurs, qui pourrait devenir chancelier selon les sondages actuels qui montrent une nette avance de son parti.

En cas de perte de confiance pour Scholz, le président Frank-Walter Steinmeier aurait trois semaines pour dissoudre le parlement, marquant ainsi le début d’une campagne électorale en plein hiver, ce qui compliquerait les efforts des candidats pour mobiliser les électeurs.

La majorité des Allemands semblent vouloir que les élections se déroulent au plus vite, estimant que leur pays ne peut pas se permettre d’attendre en raison des tensions politiques qui paralysent le gouvernement. Cette crise survient également dans un contexte international tendu, à la suite de l’élection de Donald Trump aux États-Unis, alors que l’Europe sefforce de créer une réponse unie à divers enjeux, tels que la guerre en Ukraine et les relations avec l’OTAN.

L’effondrement du gouvernement intervient dans un moment critique pour l’Allemagne, qui fait face à des défis économiques, des infrastructures vieillissantes et une armée mal préparée.

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