Actualité
L’irremplaçabilité de l’UNRWA : Un appel d’Amar Bendjama
L’ambassadeur d’Algérie auprès de l’ONU, Amar Bendjama, partage pleinement la position ferme du Secrétaire général et des Nations-unies, affirmant que l’Office de secours et de travaux des Nations- unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), est irremplaçable.
Lors d’une récente réunion du Conseil de sécurité, il a condamné la décision de l’entité sioniste de bloquer les activités de l’UNRWA, qui joue un rôle crucial dans l’assistance humanitaire. Il a rappelé que l’UNRWA est indispensable et doit continuer à opérer, pour venir en aide aux réfugiés jusqu’à ce qu’une solution politique juste soit trouvée. Il a dénoncé les « attaques incessantes » des forces sionistes contre le personnel de l’UNRWA, causant 231 morts, et souligné que 190 locaux avaient été bombardés. Il a plaidé pour que l’agence continue d’agir comme une bouée de sauvetage, pour des milliers de Palestiniens.
Sur le plan des droits de l’homme, le diplomate a dénoncé les atteintes à la liberté d’expression dans les territoires palestiniens occupés, s’interrogeant sur le silence de la communauté internationale face à ces violations. « Où sont les voix de ceux qui se prétendaient défenseurs de la liberté d’expression ? », a-t-il demandé. Bendjama a rappelé l’interdiction faite aux journalistes étrangers d’entrer à Ghaza depuis plus d’un an, soulignant que les journalistes palestiniens restés sur place, sont souvent la cible de l’occupant. Au total, 168 journalistes à Ghaza et de nombreux autres au Liban, ont été tués dans ce conflit. Il a cité le Rapporteur spécial des Nations-unies sur la liberté d’opinion et d’expression, affirmant que cibler les journalistes est une stratégie de l’entité sioniste, pour empêcher la documentation des crimes.
Amar Bendjama a lancé un appel vibrant à la communauté internationale pour qu’elle s’unit, afin de mettre en place un « véritable processus de paix » qui mettrait un terme à l’occupation des terres arabes. Pour lui, cette démarche est la condition sine qua non d’une paix juste et durable au Moyen-Orient. Il a insisté sur le fait que la souffrance du peuple palestinien ne se limite pas à une crise humanitaire, mais qu’elle découle de décennies d’occupation et d’oppression, remontant à la Nakba de 1948, lorsque des milliers de Palestiniens ont été chassés de leurs terres.
L’ambassadeur a affirmé que le véritable problème au Moyen-Orient est l’occupation, et qu’il est impératif de s’attaquer à cette cause fondamentale, pour espérer un règlement pacifique. Il a plaidé pour un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel à Ghaza et au Liban, soulignant que la violence croissante nécessite une attention urgente. Selon lui, l’échec de la communauté internationale à défendre les droits des Palestiniens, n’a fait qu’aggraver cette tragédie.
Le représentant de l’Algérie à l’ONU a mis en garde contre l’intensification de l’agression sioniste, une menace pour la Palestine et pour la stabilité régionale. Il a déploré l’effondrement du cadre établi après la Seconde Guerre mondiale, qui s’est révélé incapable de faire face à un occupant « protégé de toute responsabilité ». « Nous vivons dans un monde où la force l’emporte sur le droit », a-t-il déclaré avec indignation.
Concernant Ghaza, Bendjama a qualifié la réalité de « catastrophique ». Il a signalé que la destruction de l’enclave palestinienne est motivée par une politique délibérée, visant à déplacer de force les habitants de leurs foyers. Le système de santé au ?Nord de Ghaza est « au bord de l’effondrement », et les conditions de vie dans le Sud sont tout aussi préoccupantes. Il a dénoncé l’utilisation de la famine comme arme de guerre, privant les civils, en particulier les enfants, de nourriture essentielle.
Bendjama a cité le blocage de plus de 200.000 camions d’aides humanitaires, révélant « le vrai visage » de l’occupant sioniste, qui traite les Palestiniens « comme des moins qu’humains ». Son intervention met en lumière l’urgence d’une réponse internationale, face à la détérioration des conditions à Ghaza et appelle à un engagement collectif, pour garantir les droits des Palestiniens. Les défis sont immenses, mais seule une action concertée pourra créer un avenir meilleur pour le peuple palestinien et instaurer une paix durable au Moyen-Orient. La communauté internationale doit agir pour respecter les droits fondamentaux des peuples opprimés.
Samir Mehalla
Actualité
Algérie-Burundi : «Volonté partagée de donner un nouveau dynamisme aux relations bilatérales»
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a déclaré ce jeudi, à Bujumbura que l’Algérie et le Burundi sont animés d’une «volonté politique partagée» de donner «un nouveau dynamisme et une substance plus grande» aux relations bilatérales notamment dans le domaine du commerce et de l’investissement.
«Je tiens à remercier Monsieur le Président de la République du Burundi de m’avoir honoré en me recevant aujourd’hui (Ndlr jeudi) alors qu’il doit présider un important évènement ici au Burundi en liaison avec la jeunesse, la paix, et la sécurité», a déclaré à la presse M. Attaf, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Evariste Ndayishimiye dans le cadre de sa visite officielle en qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
M.Attaf a indiqué avoir remis au président burundais «une lettre écrite de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dans cette lettre, l’objectif reste pour l’Algérie comme pour le Burundi, le développement des relations bilatérales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la conjoncture internationale particulièrement troublée par laquelle nos pays passent et par laquelle le système des relations internationales passe actuellement».
Et de souligner dans ce contexte: «Je peux vous dire qu’il y a une détermination partagée et une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme, ainsi qu’une substance plus grande à ces relations bilatérales et nous sommes convenus de certaines mesures et de certaines échéances pour ce faire».
«Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire de nos deux pays et de nos deux nations d’abord des Nations émergentes, ensuite des nations développées», a ajouté M. Attaf.
Pour le ministre d’Etat, «l’Algérie et le Burundi ont cette ambition et ce souci de donner un nouveau dynamisme et une nouvelle substance à la coopération entre nos deux pays». Cela inclut notamment «le domaine du commerce et celui de l’investissement», a-t-il précisé.
Et, «nous serons présents aux côtés de nos frères et de nos sœurs du Burundi pour réaliser ces objectifs communs de nations émergentes et de nations développées», a conclu M. Attaf.
R.N
Actualité
Algeria Fintech & E-commerce Summit : La 3e édition en janvier 2025
Algeria Fintech & E-commerce Summit revient pour sa 3e édition ! Du 30 janvier au 1er février 2025, au Centre culturel de la Grande Mosquée d’Alger, cet événement réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs, autour des enjeux clés de la fintech et du e-commerce. Placée sous le haut patronage du ministère de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, cette 3e édition abordera le futur du e-commerce et de la fintech en Algérie. Les conférences et les débats seront consacrés à mettre en lumière, le rôle et les enjeux du commerce électronique et de la technologie financière en Algérie.
Actualité
Sécurité alimentaire : Cap sur l’agriculture 4.0
L’Algérie œuvre à renforcer sa sécurité alimentaire et augmenter le rendement de la production agricole, à la faveur de l’existence de perspectives prometteuses et d’expériences encourageantes, dans le domaine de l’agriculture de précision. Dans son discours au Pôle universitaire de Sidi Abdallah (Ouest d’Alger), où il a présidé le 19 mai dernier la cérémonie de commémoration de la Journée nationale de l’étudiant, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a notamment répondu aux allégations d’une chaîne TV du Makhzen, qui a accusé l’Algérie d’utiliser l’intelligence artificielle pour produire de fausses images de la campagne de moisson du blé, dans le Sahara algérien. En réponse, le président Tebboune a répliqué avec humour, que «certains, lorsqu’ils ont vu que le Sahara est devenu vert et produit du blé, nous ont accusé et ont évoqué l’intelligence artificielle». «Ce n’est pas grave. Si l’Intelligence artificielle nous donne du blé, elle est la bienvenue », a-t-il dit, en évoquant les efforts de l’Algérie pour produire son alimentation. Effectivement, l’apport de l’intelligence artificielle dans la sécurité alimentaire, n’est plus à démontrer. Selon des études, l’agriculture basée sur l’intelligence artificielle, pourrait économiser près de 30% de la consommation d’eau dans le monde, tout en augmentant les rendements agricoles, de 25%. Ainsi, l’agriculture de précision repose sur la collecte de données détaillées sur les récoltes, le sol, le climat, l’environnement et autres, et utilise l’intelligence artificielle, pour analyser ces données en vue de prendre les décisions adéquates de manière automatisée, ou avec l’intervention humaine. En Algérie, plusieurs expériences ont été menées avec réussite. A titre d’exemple, le projet «Sakai», lancé par Nasser Bouziani et Mourad Bouzit, deux chercheurs algériens en robotique et physique. Un projet basé sur des robots autonomes utilisant l’énergie solaire, pour générer leur propre carburant, et sont utilisés pour l’irrigation et la fertilisation profonde des racines, permettant également une distribution adéquate d’eau et d’engrais. Selon les explications des deux innovateurs, un seul robot peut irriguer et fertiliser près de 120 hectares. L’agriculture de précision va au-delà de l’irrigation, de la fertilisation et de la lutte contre les maladies des plantes, à savoir la mise en place de systèmes agricoles complets, permettant de suivre toutes les étapes du processus agricole. L’IA joue également un rôle crucial, dans la prévention des maladies des plantes, un enjeu majeur pour les agriculteurs. L’irrigation intelligente à distance, représente une autre avancée notable. Grâce à des capteurs détectant la température du sol, les agriculteurs reçoivent des notifications en temps réel, sur leurs Smartphones, leur permettant d’activer l’arrosage uniquement lorsque c’est nécessaire, en fonction des besoins spécifiques des cultures. Un process que le Groupe privé Souakri, en partenariat avec une firme turque, compte lancer pour mieux contrôler toutes les étapes de production de la tomate cerise, un produit destiné à l’exportation. Tandis que la start- up AgriTech Sahara a développé un système d’irrigation de goutte-à-goutte piloté par l’IA, capable d’optimiser l’utilisation de l’eau en fonction des conditions climatiques et des besoins spécifiques des cultures désertiques. Ce système a permis d’augmenter les rendements de 40%, tout en réduisant la consommation d’eau de 50%, dans plusieurs fermes pilotes du Sud algérien. En parallèle, l’entreprise Smart Livestock a mis au point des colliers connectés pour le bétail. Ces dispositifs surveillent en temps réel, la santé et le comportement des animaux, permettant une détection précoce des maladies et une gestion optimisée des troupeaux. Une technologie adoptée par plusieurs grandes exploitations laitières, entraînant une augmentation de la production de lait de 15%, et une réduction des coûts vétérinaires de 30%. Néanmoins, le plus grand challenge demeure la formation des agriculteurs aux nouvelles technologies.
Badis B.
-
Actualité2 ans
La nappe albienne : Une bombe à retardement ? La sécheresse qui sévit sur l'Afrique du Nord incite à envisager l’exploitation de ce réservoir d'eau souterraine au vu de la menace pesant sur les sources traditionnelles d'eau potable et d'irrigation de la région.
-
Actualité7 mois
TB Shop Algérie accusée d’escroquerie : Arnaque en ligne L'émergence des réseaux sociaux a certes ouvert de nouvelles voies pour le marketing en ligne, mais aussi entraîné une augmentation exponentielle des arnaques.
-
Actualité1 an
Numéro d’identification national (NIN) : Les dispositions applicables définies par décret Un décret exécutif relatif au Numéro d’identification national unique (NIN) a été publié au Journal officiel numéro 60.
-
Actualité4 ans
Démarches à suivre pour renouveler la carte CHIFA
-
Actualité2 ans
Il sera produit par la joint-venture algéro-italienne : Le premier hélicoptère algérien prendra bientôt les airs L’usine de production d’hélicoptères de l’italien Leonardo de Ain Arnat devrait entamer la production avant la fin de l’année. Son inauguration coïnciderait avec la visite en Algérie du ministre italien de la défense, Guido Crosetto.
-
La Une1 an
L’écho des réseaux sociaux : Véhicules : Facilité de paiement pour les chômeurs ? Une vidéo mettant en avant que le service de vente avec facilité de paiement « Taksit DZ » propose une offre inédite pour les chômeurs algériens a fait le tour de la toile et a accumulé plus de 88k réactions.
-
Actualité1 an
Historique du Bac sur 50 ans : Une «progression» mitigée Le taux de réussite au Bac de 50,63% enregistré se situe dans la moyenne « basse» des résultats des 20 dernières années, mais reste toutefois très important par rapport à «l’historique» du baccalauréat Algérien.
-
Actualité7 ans
Election présidentielle de 2024 : La classe politique dans l’expectative À 10 mois à peine, de l’élection présidentielle prévue en décembre prochain, la scène politique nationale demeure réticente.