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Soudan : Entre guerre prolongée et impasse politique

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Dix-huit mois après le début du conflit armé entre larmée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR), la situation politique du Soudan reste figée, laissant le pays dans une spirale de violence et de division. 

Ce conflit, qui oppose les troupes du général Abdel Fattah al-Burhan aux forces paramilitaires de Mohamed Hamdan Daglo, dit «Hemetti», trouve son origine dans l’échec dun accord-cadre signé en décembre 2022 entre civils et militaires. Alors que les FSR soutiennent cet accord, larmée la rejeté, attisant les rivalités et plongeant le Soudan dans l’incertitude. Depuis, des tentatives de médiation ont émergé. En octobre 2023, un nouveau regroupement civil, la coalition «Taqaddam», dirigé par lancien Premier ministre Abdallah Hamdok, a adopté une position neutre et sest engagé à jouer les médiateurs. Pourtant, les partisans de larmée voient en cette coalition un soutien indirect aux FSR, en raison de la signature controversée dun accord de principe entre Hamdok et Hemetti en janvier 2024 à Addis-Abeba. D’autres forces politiques, comme la coalition de la «liberté et changement» pro-armée et des groupes d’opposition, maintiennent des positions antagonistes, ajoutant au climat d’impasse. Alors que des conférences successives ont été organisées en Égypte et en Éthiopie pour promouvoir le dialogue, les divergences persistent. Les divisions internes et l’absence dune vision commune empêchent un cessez-le-feu durable et la mise en place dune transition vers un gouvernement civil. Pour la population soudanaise, la guerre, loin d’être résolue, aggrave les souffrances humanitaires et économiques. L’absence dun compromis politique entre les factions rivales laisse entrevoir un conflit prolongé, menaçant l’unité et la survie même du Soudan. Vendredi, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a fermement condamné les récentes attaques attribuées aux Forces de soutien rapide (FSR) dans l’Etat d’El-Gezira. Le chef de l’ONU a renouvelé son appel à un cessez-le-feu pour protéger les civils soudanais contre de nouveaux dangers. Fin octobre, les Forces de soutien rapide (FSR), engagées dans un conflit avec l’armée soudanaise depuis la mi-avril 2023, ont commis un massacre contre les citoyens d’al-Sariha dans l’Etat d’El-Gezira faisant 124 morts et plus de 200 blessés, selon les autorités du pays. Douze (12) civils ont en outre été tués dans des attaques dans la région de Burdik, dans l’Etat du Nord Darfour, à l’ouest du Soudan, rapportient hier des médias citant des sources. Dans un communiqué relayé par des médias, les Comités de résistance d’El Fasher (militants) ont déclaré que «les Forces de soutien rapide (FSR) ont commis un massacre à Burdik et dans les villages adjacents à la ville de Kutum, dans l’Etat du Nord-Darfour». Le communiqué a précisé que «cela a conduit à la mort de 12 personnes, à la blessure de 5 autres et à l’arrestation de 3 personnes». Pour sa part, le gouverneur de la région du Darfour, Minni Arko Minawi, a fait savoir que «ce qui se passe à Buredik est un crime qui s’ajoute au bilan des crimes humanitaires, car les citoyens sans défense sont exposés aux attaques féroces». Minawi a indiqué que «la région entière a été envahie, avec plus de 20 villages incendiés et des propriétés pillées». Depuis la mi-avril 2023, le conflit entre larmée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR) a fait plus de 20 000 morts et plus de 11 millions de déplacés et réfugiés, selon l’ONU.

R. I. 

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Somalie-Éthiopie : Des pourparlers cruciaux en Turquie

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L’agence de presse somalienne officielle a rapporté, ce mardi, que le président Hassan Sheikh Mohamud se rendait à la capitale turque, Ankara, pour participer à la troisième série de pourparlers visant à apaiser les tensions avec l’Éthiopie.

Sur la plateforme X, l’agence de presse nationale somalienne a indiqué que le président Hassan Sheikh Mohamud avait quitté le pays à l’invitation officielle du président turc Recep Tayyip Erdoğan.

Elle a ajouté que «la troisième série de pourparlers entre la Somalie et l’Éthiopie, sous la médiation de la Turquie, sera reprise».

Le différend entre la Somalie et l’Éthiopie menace de déstabiliser davantage la région de la Corne de l’Afrique. Il n’est pas précisé si le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed assistera à la réunion qui se tiendra à Ankara.

Les relations entre les deux pays se sont détériorées depuis qu’Addis-Abeba a annoncé des projets de construction d’un port dans la région séparatiste du Somaliland, ce qui a provoqué la colère de Mogadiscio.

L’Éthiopie a affirmé qu’elle reconnaîtrait officiellement l’indépendance du Somaliland en échange de l’acquisition d’une bande de terre stratégique près du point de rencontre entre la mer Rouge et l’océan Indien.

Il est à noter que l’Éthiopie n’a pas d’accès direct à la mer et qu’elle déploie des milliers de soldats en Somalie, qu’elle dit combattre des rebelles liés à Al-Qaïda.

Le Somaliland lutte pour obtenir une reconnaissance internationale, bien qu’il bénéficie d’un gouvernement autonome et jouisse d’une paix et d’une stabilité relatives depuis sa déclaration d’indépendance en 1991.

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Affaire de la loi martiale : Le bureau présidentiel perquisitionné

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L’agence sud-coréenne Yonhap a rapporté que la police a perquisitionné le bureau présidentiel dans le cadre d’une enquête sur la déclaration de la loi martiale, tandis que des informations ont fait état d’une tentative de suicide de l’ex-ministre de la Défense, actuellement incarcéré dans cette affaire.

Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, est sous enquête criminelle pour insurrection après avoir instauré brièvement la loi martiale, bien que les autorités ne l’aient ni arrêté ni interrogé jusqu’à présent.

La police a déclaré dans un communiqué que «l’équipe d’enquête spéciale a effectué des perquisitions au bureau présidentiel, à l’Agence de la police nationale, à la police de Séoul, ainsi qu’à la direction de la sécurité de l’Assemblée nationale».

Préalablement, la police avait annoncé l’arrestation du chef de la police nationale et du chef de la police de Séoul, impliqués dans la mise en uvre du décret de la loi martiale, promulgué la semaine dernière par le président Yoon, mais qui a été rapidement annulé.

Cette évolution survient quelques heures avant qu’un nouveau projet de destitution du président Yoon ne soit présenté par le Parti démocratique libéral, le principal groupe d’opposition, qui a prévu de soumettre la question au vote samedi.

D’autre part, des médias ont rapporté que Kim Yong-hyun, l’ex-ministre de la Défense du gouvernement Yoon, aurait tenté de se suicider, bien que des sources officielles aient rapidement indiqué qu’il était toujours en vie.

Kim a été arrêté après qu’un tribunal de Séoul ait délivré un mandat d’arrêt contre lui, en raison de son rôle présumé dans l’insurrection et l’abus de pouvoir. Il est ainsi devenu la première personne à être incarcérée dans le cadre de l’affaire de la loi martiale, que le président Yoon avait décrétée le 3 décembre avant de faire marche arrière.

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Les Houthis frappent ciblent des navires militaires sionistes : Nouvelle escalade 

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Le groupe Houthi yéménite a annoncé, ce mardi, avoir lancé une attaque visant trois navires de ravitaillement américains, ainsi que deux destroyers américains dans le golfe d’Aden, après leur départ du port de Djibouti. Par ailleurs, des drones ont frappé des cibles militaires à Jaffa et Ashkelon.

Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a indiqué dans une déclaration télévisée que les forces navales, l’aviation de drones et les unités de missiles du groupe avaient mené une opération militaire contre trois navires de ravitaillement américains quittant Djibouti. Selon lui, l’opération a également ciblé les deux destroyers américains qui escortaient ces navires dans le golfe d’Aden, en utilisant des missiles et des drones, et a atteint ses objectifs avec succès.

Saree a précisé que, ce matin, les forces houthis ont mené deux autres attaques sur des objectifs militaires à Jaffa et Ashkelon, en Palestine occupée, avec deux drones. Il a ajouté que ces opérations avaient également réussi et a réaffirmé l’engagement des Houthis à continuer de soutenir la résistance palestinienne et à défendre le Yémen jusqu’à ce que l’agression sioniste prenne fin et que le blocus de Ghaza soit levé.

Plus tôt dans la journée, l’armée sioniste a annoncé avoir échoué à intercepter un drone lancé depuis le Yémen, qui est tombé dans la ville de Yavne. L’armée a précisé que ce drone n’avait pas été classé «hostile».

«En solidarité avec Ghaza» qui subit une offensive sioniste soutenue par les États-Unis les Houthis ciblent régulièrement des navires sionistes ou liés à lentité sioniste dans la mer Rouge, la mer d’Oman et l’océan Indien, tout en menant des attaques sur lentité sioniste, y compris sur Tel-Aviv, à l’aide de missiles et de drones.

En réponse, les États-Unis et le Royaume-Uni, au sein d’une coalition internationale dirigée par Washington, ont intensifié leurs frappes aériennes sur des positions des Houthis à travers le Yémen depuis le début de l’année.

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