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Présidentielle américaine : Concurrence serrée 

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Les deux candidats à la présidence, le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris, ont poursuivi leurs campagnes électorales samedi, chacun se présentant comme le sauveur des États-Unis, à trois jours d’élections qualifiées d’historiques en raison de l’intensité de la concurrence et de ses conséquences potentielles. Lors d’un rassemblement à Gastonia en Caroline du Nord, l’un des sept États clés pour la course présidentielle, Trump a averti que les habitants des banlieues américaines subissaient une «attaque» de la part de groupes criminels. Harris, de son côté, lors de sa campagne électorale à Atlanta, en Géorgie également un État déterminant a déclaré que Trump abuserait de son pouvoir s’il revenait à la Maison Blanche. Elle a ajouté : «Cette personne devient de plus en plus déséquilibrée. Il est obsédé par la vengeance et rempli de haine. Un homme en quête d’un pouvoir sans limites.» Harris à l’aéroport de Charlotte avec l’avion de Trump en arrière-plan (Reuters). À l’aéroport de Charlotte, la candidate démocrate et vice-présidente a poursuivi sa campagne de la Géorgie à la Caroline du Nord, où son parcours a croisé celui de son adversaire. En descendant de son avion à l’aéroport de Charlotte, elle a découvert une scène peu ordinaire : l’avion de Trump arborant les couleurs du drapeau américain avec son nom dessus. C’est le quatrième jour consécutif que Harris et Trump visitent le même État, soulignant l’importance cruciale des sept États pivots, qui devraient décider d’élections où les sondages indiquent une concurrence acharnée. Dans un autre développement, un sondage du journal local «Des Moines Register» dans l’Iowa a montré que Harris devance dans l’État avec 47 % contre 44 % pour Trump, des chiffres notables étant donné que cet État est considéré comme un bastion républicain, où Trump a gagné en 2016 et 2020. D’autre part, plus de 75 millions d’américains ont voté par anticipation à l’élection présidentielle du 5 novembre, ont rapporté hier des médias, citant les chiffres publiés samedi par l’université de Floride. Selon les calculs, 75.093.872 Américains ont voté par anticipation. Plus de 40,7 millions ont voté dans des bureaux de vote et près de 34,4 millions ont voté par voie postale. Le nombre d’électeurs inscrits dans le pays est d’environ 168 millions, selon les mêmes sources. Le scrutin se déroule traditionnellement le premier mardi de ce mois. Au-delà de la présidentielle, les Américains vont également voter pour renouveler le Congrès.

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Actualité

Somalie-Éthiopie : Des pourparlers cruciaux en Turquie

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L’agence de presse somalienne officielle a rapporté, ce mardi, que le président Hassan Sheikh Mohamud se rendait à la capitale turque, Ankara, pour participer à la troisième série de pourparlers visant à apaiser les tensions avec l’Éthiopie.

Sur la plateforme X, l’agence de presse nationale somalienne a indiqué que le président Hassan Sheikh Mohamud avait quitté le pays à l’invitation officielle du président turc Recep Tayyip Erdoğan.

Elle a ajouté que «la troisième série de pourparlers entre la Somalie et l’Éthiopie, sous la médiation de la Turquie, sera reprise».

Le différend entre la Somalie et l’Éthiopie menace de déstabiliser davantage la région de la Corne de l’Afrique. Il n’est pas précisé si le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed assistera à la réunion qui se tiendra à Ankara.

Les relations entre les deux pays se sont détériorées depuis qu’Addis-Abeba a annoncé des projets de construction d’un port dans la région séparatiste du Somaliland, ce qui a provoqué la colère de Mogadiscio.

L’Éthiopie a affirmé qu’elle reconnaîtrait officiellement l’indépendance du Somaliland en échange de l’acquisition d’une bande de terre stratégique près du point de rencontre entre la mer Rouge et l’océan Indien.

Il est à noter que l’Éthiopie n’a pas d’accès direct à la mer et qu’elle déploie des milliers de soldats en Somalie, qu’elle dit combattre des rebelles liés à Al-Qaïda.

Le Somaliland lutte pour obtenir une reconnaissance internationale, bien qu’il bénéficie d’un gouvernement autonome et jouisse d’une paix et d’une stabilité relatives depuis sa déclaration d’indépendance en 1991.

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Affaire de la loi martiale : Le bureau présidentiel perquisitionné

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L’agence sud-coréenne Yonhap a rapporté que la police a perquisitionné le bureau présidentiel dans le cadre d’une enquête sur la déclaration de la loi martiale, tandis que des informations ont fait état d’une tentative de suicide de l’ex-ministre de la Défense, actuellement incarcéré dans cette affaire.

Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, est sous enquête criminelle pour insurrection après avoir instauré brièvement la loi martiale, bien que les autorités ne l’aient ni arrêté ni interrogé jusqu’à présent.

La police a déclaré dans un communiqué que «l’équipe d’enquête spéciale a effectué des perquisitions au bureau présidentiel, à l’Agence de la police nationale, à la police de Séoul, ainsi qu’à la direction de la sécurité de l’Assemblée nationale».

Préalablement, la police avait annoncé l’arrestation du chef de la police nationale et du chef de la police de Séoul, impliqués dans la mise en uvre du décret de la loi martiale, promulgué la semaine dernière par le président Yoon, mais qui a été rapidement annulé.

Cette évolution survient quelques heures avant qu’un nouveau projet de destitution du président Yoon ne soit présenté par le Parti démocratique libéral, le principal groupe d’opposition, qui a prévu de soumettre la question au vote samedi.

D’autre part, des médias ont rapporté que Kim Yong-hyun, l’ex-ministre de la Défense du gouvernement Yoon, aurait tenté de se suicider, bien que des sources officielles aient rapidement indiqué qu’il était toujours en vie.

Kim a été arrêté après qu’un tribunal de Séoul ait délivré un mandat d’arrêt contre lui, en raison de son rôle présumé dans l’insurrection et l’abus de pouvoir. Il est ainsi devenu la première personne à être incarcérée dans le cadre de l’affaire de la loi martiale, que le président Yoon avait décrétée le 3 décembre avant de faire marche arrière.

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Les Houthis frappent ciblent des navires militaires sionistes : Nouvelle escalade 

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Le groupe Houthi yéménite a annoncé, ce mardi, avoir lancé une attaque visant trois navires de ravitaillement américains, ainsi que deux destroyers américains dans le golfe d’Aden, après leur départ du port de Djibouti. Par ailleurs, des drones ont frappé des cibles militaires à Jaffa et Ashkelon.

Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a indiqué dans une déclaration télévisée que les forces navales, l’aviation de drones et les unités de missiles du groupe avaient mené une opération militaire contre trois navires de ravitaillement américains quittant Djibouti. Selon lui, l’opération a également ciblé les deux destroyers américains qui escortaient ces navires dans le golfe d’Aden, en utilisant des missiles et des drones, et a atteint ses objectifs avec succès.

Saree a précisé que, ce matin, les forces houthis ont mené deux autres attaques sur des objectifs militaires à Jaffa et Ashkelon, en Palestine occupée, avec deux drones. Il a ajouté que ces opérations avaient également réussi et a réaffirmé l’engagement des Houthis à continuer de soutenir la résistance palestinienne et à défendre le Yémen jusqu’à ce que l’agression sioniste prenne fin et que le blocus de Ghaza soit levé.

Plus tôt dans la journée, l’armée sioniste a annoncé avoir échoué à intercepter un drone lancé depuis le Yémen, qui est tombé dans la ville de Yavne. L’armée a précisé que ce drone n’avait pas été classé «hostile».

«En solidarité avec Ghaza» qui subit une offensive sioniste soutenue par les États-Unis les Houthis ciblent régulièrement des navires sionistes ou liés à lentité sioniste dans la mer Rouge, la mer d’Oman et l’océan Indien, tout en menant des attaques sur lentité sioniste, y compris sur Tel-Aviv, à l’aide de missiles et de drones.

En réponse, les États-Unis et le Royaume-Uni, au sein d’une coalition internationale dirigée par Washington, ont intensifié leurs frappes aériennes sur des positions des Houthis à travers le Yémen depuis le début de l’année.

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