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économie

Entrepreneuriat et start-up en Afrique : Les ambitions algériennes

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   Plus de 25.000 participants et 45 ministres africains chargés des secteurs de l’innovation et des start-up sont attendus à la 3e édition de la Conférence africaine des start-up prévue à Alger.

 

 

La troisième édition de la Conférence africaine des start-up, prévue du 5 au 7 décembre 2024au Centre international de conférences (CIC) « Abdelatif-Rehal » (Alger), sera marquée par une grande exposition technologique avec la participation de plus de 500 exposants, a indiqué mardi un communiqué du ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises.

Animant une conférence de presse au siège de l’accélérateur public Algeria Venture, le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, a précisé que cet événement mettra la lumière sur les dernières innovations et solutions numériques dans les domaines des start-up et de l’intelligence artificielle. Ce qui permettra aux participants, a-t-il dit, de découvrir des produits innovants et de rencontrer des acteurs clés de l’écosystème entrepreneurial en Afrique.

Organisée sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, cette conférence, la plus importante du genre en Afrique, illustre la vision algérienne d’appui aux start-up et aux technologies au niveau du continent.

Plus de 25.000 participants et 45 ministres africains chargés des secteurs de l’innovation et des start-up sont attendus à cet événement de premier plan placé sous le thème « Réimaginer l’Afrique par l’intelligence artificielle ».

Le thème retenu pour cette édition reflète l’engagement de la conférence à braquer les projecteurs sur le rôle de l’intelligence artificielle et des technologies avancées dans la relance du développement socioéconomique, a dit le ministre, soulignant qu’à travers cet événement, l’Algérie entend conforter sa place de « pôle leader » dans l’entrepreneuriat et les start-up en Afrique.

Ainsi, l’Algérie compte faire de cette conférence un événement incontournable pour l’échange et la coopération entre les pays africains dans les domaines de l’économie de la connaissance et des technologies avancées, a souligné le ministre, ajoutant que cette conférence incarnait la vision du président de la République d’ériger l’Algérie en pôle continental des technologies et des start-up et d’établir de nouvelles bases de coopération économique interafricaine.

De plus, plusieurs activités parallèles sont prévues dans le cadre de cette conférence, notamment la tenue du Sommet africain du capital-risque, qui permettra aux investisseurs et aux startupers de discuter des opportunités de financement et de partenariats.

La conférence verra également l’organisation de sessions de dialogue et de workshops spécialisés, visant à traiter des défis et opportunités liés au développement de l’intelligence artificielle et des technologies avancées en Afrique, en mettant l’accent particulièrement sur la transformation des idées innovantes en solutions concrètes au service du développement durable.

Dans ce sillage, le ministre a souligné que « ces événements contribueront à renforcer l’environnement entrepreneurial et à soutenir les start-up pour qu’elles puissent réaliser des succès concrets et établir des partenariats stratégiques au niveau continental ».

Cette troisième édition tend en outre à évaluer la mise en œuvre de la feuille de route adoptée lors des précédentes éditions et à élaborer un nouveau plan d’action pour développer l’utilisation de l’intelligence artificielle en Afrique, « dans le cadre de la stratégie de l’Algérie visant à créer un environnement propice aux talents africains et à ouvrir de nouvelles perspectives aux jeunes innovateurs afin qu’ils puissent réaliser leurs projets », a fait savoir le ministre.

La conférence, qui témoigne de l’engagement de l’Algérie à renforcer la coopération africaine dans les domaines de l’innovation et de la technologie, se veut une plateforme unique réunissant de grandes personnalités économiques et politiques dans le but de développer les start-up et de soutenir les jeunes talents en Afrique

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économie

Carte Edahabia : Alger Poste met en garde

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L’entreprise Algérie Poste a exhorté, dans un post sur sa page facebook, les détenteurs de la carte Edahabia à faire preuve de vigilance et de prudence quant à leurs renseignements personnels concernant leur carte monétique et le téléchargement de fausses applications.

« Afin d’éviter d’être victime d’arnaque et d’escroquerie, Algérie Poste appelle les aimables citoyens à faire preuve de vigilance et de prudence quant à leurs renseignements personnels concernant leur carte Edahabia, le numéro CVV et le code OTP », peut-on lire dans le post de l’Entreprise.

« Nous mettons également en garde nos citoyens contre le téléchargement de fausses applications », a ajouté Algérie Poste.

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économie

Lutte contre le blanchiment d’argent : Le défi des entreprises et institutions financières 

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Le cabinet Finabi Conseil organisera, en partenariat avec l’école de formation agréée Transition Pro School, une conférence à Alger du 18 au 19 décembre 2024 sous la thématique « Lutte contre le blanchiment d’argent : un défi pour les entreprises et les institutions financières ». Cette conférence vise à rassembler des experts nationaux et internationaux pour débattre et partager des solutions face aux défis du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme. Cette conférence arrive à un moment critique, alors que l’Algérie déploie des efforts considérables pour renforcer son cadre réglementaire et se conformer aux standards internationaux. Il s’agira d’explorer les réformes récentes et discuter des meilleures pratiques pour une mise en œuvre efficace des nouvelles régulations.

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économie

E-paiement : Naftal lance le programme fédélité

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La Société nationale de commercialisation et de distribution de produits pétroliers « Naftal » enregistre mensuellement environ 42.000 transactions par TPE (Terminal de paiement électronique) au niveau de ses stations-service et ambitionne d’augmenter ce nombre à travers plusieurs mesures qui seront mises en place prochainement, a indiqué un responsable de cette entreprise publique.

« Le nombre des paiements électroniques au niveau des stations-service Naftal a atteint près de 42.000 transactions par mois via cartes CIB et Edahabia », a déclaré à l’APS le directeur de l’E-paiement à Naftal, Adel Ioualalen, soulignant que l’entreprise a réussi, dans le cadre de la convention signée avec la BEA en 2022, à assurer ce service dans toutes ses stations-service, ses centres de conversion Sirghaz (GPL/c), ses centres lubrifiants et pneumatiques et ses showrooms.

Dans le même sillage, il a souligné l’importance de la signature, le 29 octobre dernier, de l’avenant à la convention de partenariat entre Naftal et la BEA, visant à encourager les stations-service qui opèrent sous la bannière de Naftal (237 stations en gestion libre et 1.538 points de vente agréés) à offrir à leurs clients les services de l’e-paiement, en les équipant de TPE sous condition qu’elles détiennent un compte bancaire BEA.

Naftal compte aussi profiter du système de l’e-paiement instantané, ainsi que du système de paiement par QR Code lorsqu’ils seront lancés, selon le même responsable notant que ces systèmes contribueront à augmenter sensiblement le nombre de transactions dans les stations-service.

En outre, Naftal prévoit de lancer un programme de fidélité pour inciter ses clients à utiliser l’e-paiement dans les stations-service, a indiqué Adel Ioualalen précisant que les clients accumulent, dans le cadre de ce programme, un certain nombre de points pour chaque transaction, ce qui leur permet de recevoir un cadeau ou un service gratuit tel qu’un lavage de voiture, ajoutant que ce projet est en phase de « maturation ».

Ces mesures, estime-t-il, devront contribuer à augmenter le nombre de transactions électroniques dans les stations-service, jugé « modeste » par rapport au grand nombre de cartes de paiement (environ 17 millions de cartes CIB/Edahabia).

Quant aux opérations via les cartes prépayées (Naftal Card) destinées aux entreprises, Adel Ioualalen a fait savoir que durant les dix premiers mois de 2024, la société a enregistré plus de 9,7 millions de transactions.

Le nombre de clients du service « Naftal Card », lancé en 2017, a atteint 19.000 clients, selon le même responsable soulignant que ce service a réussi à remplacer à 95 % le bon de carburant, et que des efforts sont en cours pour généraliser le service aux entreprises et organismes restants.

Pour ce faire, Naftal a mis en place les équipements nécessaires compatibles avec « Naftal Card » au niveau de toutes ses stations-service et 85% des stations-service qui opèrent sous le logo de Naftal (gérées par des privés), ce qui représente un total de 1.980 stations-service, a déclaré Adel Ioualalen.

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