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AADL III:  Belaribi préside une séance de travail

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Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi a souligné jeudi à Alger la nécessité d’élaborer des plans d’aménagement des pôles urbains qui seront bâtis dans le cadre de l’AADL III, selon une nouvelle vision à même d’améliorer le cadre de vie de la population.

M. Belaribi, a tenu ces propos lors d’une séance de travail au siège de l’Agence nationale d’amélioration et de développement du logement (AADL), en présence du Directeur général de l’AADL et de ses cadres, en sus des directeurs de l’urbanisme, de l’architecture et de la construction des wilayas d’Alger, Boumerdes, Blida et Tipasa, selon un communiqué du ministère.

Lors de cette réunion, il a été notamment évoqué le dossier de l’AADL III dans les wilayas d’Alger, Boumerdes, Blida et Tipasa ainsi que le volet relatif à la mise à disposition des assiettes foncières pour ces logements et l’examen des plans d’aménagement proposés, impliquant notamment la réalisation d’espaces réservés aux activités sportives et culturelles en vue de renforcer la vie sociale, selon la même source.

Dans ce cadre, le ministre a ordonné l’élaboration de plans avec une vision prospective qui repose sur une étude scientifique, visant à équiper les pôles urbains de toutes les infrastructures publiques nécessaires, à répartir les espaces disponibles de manière à créer de nouveaux domaines, et à définir les différents lieux d’activités de sorte à assurer le confort des habitants et à faciliter leur accès aux services, à même d’augmenter l’attractivité des quartiers résidentiels et d’assurer la durabilité.

Cette complémentarité de la technologie et de la recherche scientifique offre une approche novatrice et avancée pour les projets de logements AADL III, garantissant un environnement de vie intégré qui améliore la qualité de vie des souscripteurs de ce programme.

Le ministre a ordonné aux directeurs de formuler quatre propositions pour les plans d’aménagement en définissant la capacité d’accueil des logements, et de réaliser une étude sur la nature du sol. Une compréhension approfondie de la situation du sol permettra de déterminer le niveau de profondeur requis pour les fondations et la compatibilité des bâtiments avec l’étude réalisée.

Les modalités de raccordement des pôles aux différents réseaux tels que le gaz, l’électricité, les réseaux d’assainissement et d’eau, avec l’impératif de coordonner avec les autorités locales pour déterminer les lieux de dépôt des terres excavées sans entraver la rapidité de l’exécution des projets, ont également été évoquées.

252.000 inscrits dans la wilaya d’Alger

A l’occasion, les deux bureaux d’études, à savoir le «Centre national d`études et de recherches intégrées du bâtiment (CNERB)» et le «bureau d’études et de réalisation urbaine (URBOR), – Blida -», ont présenté deux études cohérentes qui s’alignent sur la vision future du projet AADL III, a ajouté le communiqué.

Un exposé sur les enveloppes financières estimatives pour les différents projets d’aménagement proposés, avec l’élaboration d’un plan pour surmonter tout obstacle à la réalisation des travaux, a été présenté.

Concernant, l’opération d’inscription au programme AADL III, un exposé a été présenté sur le contrôle permanent du nombre de souscripteurs au niveau de la base de données.

Selon les données, il a été recensé 1440340 inscrits via la plateforme numérique d’inscription au programme. Toutefois, après lancement des opérations d’enquête au niveau des différents fichiers nationaux pour s’assurer des conditions d’éligibilité des inscrits via la plateforme numérique, le traitement des dossiers, ce chiffre a été revu pour atteindre 1024342 inscrits répartis à travers l’ensemble du territoire national.

D’après le communiqué du ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, le nombre d’inscrits ayant été acceptés dans quelques wilayas à titre d’exemple est comme suit : Alger 252000, Oran 86400, Blida 45500, Chlef 18184, Laghouat 3887, Batna 26619, Béchar 1403, Tlemcen 19315, Annaba  26 122, Constantine 36 245, Bejaia 20811, Ouled Djellal 533.

Lors de la séance de travail, la plateforme numérique a aussi été évoquée, afin de s’assurer qu’elle est prête à traiter le dossier AADL 3, permettant ainsi de contacter les souscripteurs dans le but de compléter leurs dossiers d’inscription.

Outre AADL III, le volet relatif à la clôture du programme AADL II, a été également soulevé, avec une présentation des chiffres concernant les souscripteurs n’ayant pas encore reçu leurs logements ou les titres d’affectation.

L’autre sujet de la réunion a été consacré au surplus du programme AADL II au niveau des wilayas d’Alger, Boumerdès, Blida et Tipaza, selon le communiqué.

R.N

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Algérie-Burundi : «Volonté partagée de donner un nouveau dynamisme aux relations bilatérales»

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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a déclaré ce jeudi, à Bujumbura que l’Algérie et le Burundi sont animés d’une «volonté politique partagée» de donner «un nouveau dynamisme et une substance plus grande» aux relations bilatérales notamment dans le domaine du commerce et de l’investissement.

«Je tiens à remercier Monsieur le Président de la République du Burundi de m’avoir honoré en me recevant aujourd’hui (Ndlr jeudi) alors qu’il doit présider un important évènement ici au Burundi en liaison avec la jeunesse, la paix, et la sécurité», a déclaré à la presse M. Attaf, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Evariste Ndayishimiye dans le cadre de sa visite officielle en qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

M.Attaf a indiqué avoir remis au président burundais «une lettre écrite de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dans cette lettre, l’objectif reste pour l’Algérie comme pour le Burundi, le développement des relations bilatérales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la conjoncture internationale particulièrement troublée par laquelle nos pays passent et par laquelle le système des relations internationales passe actuellement».

Et de souligner dans ce contexte: «Je peux vous dire qu’il y a une détermination partagée et une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme, ainsi qu’une substance plus grande à ces relations bilatérales et nous sommes convenus de certaines mesures et de certaines échéances pour ce faire».

«Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire de nos deux pays et de nos deux nations d’abord des Nations émergentes, ensuite des nations développées», a ajouté M. Attaf.

Pour le ministre d’Etat, «l’Algérie et le Burundi ont cette ambition et ce souci de donner un nouveau dynamisme et une nouvelle substance à la coopération entre nos deux pays». Cela inclut notamment «le domaine du commerce et celui de l’investissement», a-t-il précisé.

Et, «nous serons présents aux côtés de nos frères et de nos sœurs du Burundi pour réaliser ces objectifs communs de nations émergentes et de nations développées», a conclu M. Attaf.

R.N

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Algeria Fintech & E-commerce Summit : La 3e édition en janvier 2025

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Algeria Fintech & E-commerce Summit revient pour sa 3e édition ! Du 30 janvier au 1er février 2025, au Centre culturel de la Grande Mosquée d’Alger, cet événement réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs, autour des enjeux clés de la fintech et du e-commerce. Placée sous le haut patronage du ministère de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, cette 3e édition abordera le futur du e-commerce et de la fintech en Algérie. Les conférences et les débats seront consacrés à mettre en lumière, le rôle et les enjeux du commerce électronique et de la technologie financière en Algérie.

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Sécurité alimentaire : Cap sur l’agriculture 4.0

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L’Algérie œuvre à renforcer sa sécurité alimentaire et augmenter le rendement de la production agricole, à la faveur de l’existence de perspectives prometteuses et d’expériences encourageantes, dans le domaine de l’agriculture de précision. Dans son discours au Pôle universitaire de Sidi Abdallah (Ouest d’Alger), où il a présidé le 19 mai dernier la cérémonie de commémoration de la Journée nationale de l’étudiant, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a notamment répondu aux allégations d’une chaîne TV du Makhzen, qui a accusé l’Algérie d’utiliser l’intelligence artificielle pour produire de fausses images de la campagne de moisson du blé, dans le Sahara algérien. En réponse, le président Tebboune a répliqué avec humour, que «certains, lorsqu’ils ont vu que le Sahara est devenu vert et produit du blé, nous ont accusé et ont évoqué l’intelligence artificielle». «Ce n’est pas grave. Si l’Intelligence artificielle nous donne du blé, elle est la bienvenue », a-t-il dit, en évoquant les efforts de l’Algérie pour produire son alimentation. Effectivement, l’apport de l’intelligence artificielle dans la sécurité alimentaire, n’est plus à démontrer. Selon des études, l’agriculture basée sur l’intelligence artificielle, pourrait économiser près de 30% de la consommation d’eau dans le monde, tout en augmentant les rendements agricoles, de 25%. Ainsi, l’agriculture de précision repose sur la collecte de données détaillées sur les récoltes, le sol, le climat, l’environnement et autres, et utilise l’intelligence artificielle, pour analyser ces données en vue de prendre les décisions adéquates de manière automatisée, ou avec l’intervention humaine. En Algérie, plusieurs expériences ont été menées avec réussite. A titre d’exemple, le projet «Sakai», lancé par Nasser Bouziani et Mourad Bouzit, deux chercheurs algériens en robotique et physique. Un projet basé sur des robots autonomes utilisant l’énergie solaire, pour générer leur propre carburant, et sont utilisés pour l’irrigation et la fertilisation profonde des racines, permettant également une distribution adéquate d’eau et d’engrais. Selon les explications des deux innovateurs, un seul robot peut irriguer et fertiliser près de 120 hectares. L’agriculture de précision va au-delà de l’irrigation, de la fertilisation et de la lutte contre les maladies des plantes, à savoir la mise en place de systèmes agricoles complets, permettant de suivre toutes les étapes du processus agricole. L’IA joue également un rôle crucial, dans la prévention des maladies des plantes, un enjeu majeur pour les agriculteurs. L’irrigation intelligente à distance, représente une autre avancée notable. Grâce à des capteurs détectant la température du sol, les agriculteurs reçoivent des notifications en temps réel, sur leurs Smartphones, leur permettant d’activer l’arrosage uniquement lorsque c’est nécessaire, en fonction des besoins spécifiques des cultures. Un process que le Groupe privé Souakri, en partenariat avec une firme turque, compte lancer pour mieux contrôler toutes les étapes de production de la tomate cerise, un produit destiné à l’exportation. Tandis que la start- up AgriTech Sahara a développé un système d’irrigation de goutte-à-goutte piloté par l’IA, capable d’optimiser l’utilisation de l’eau en fonction des conditions climatiques et des besoins spécifiques des cultures désertiques. Ce système a permis d’augmenter les rendements de 40%, tout en réduisant la consommation d’eau de 50%, dans plusieurs fermes pilotes du Sud algérien. En parallèle, l’entreprise Smart Livestock a mis au point des colliers connectés pour le bétail. Ces dispositifs surveillent en temps réel, la santé et le comportement des animaux, permettant une détection précoce des maladies et une gestion optimisée des troupeaux. Une technologie adoptée par plusieurs grandes exploitations laitières, entraînant une augmentation de la production de lait de 15%, et une réduction des coûts vétérinaires de 30%. Néanmoins, le plus grand challenge demeure la formation des agriculteurs aux nouvelles technologies.

Badis B.

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