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Moyen Orient : Erdoğan et al-Houthi exigent un cessez-le-feu

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   Dans un contexte de guerre incessante à Ghaza, des figures politiques majeures se sont exprimées cette semaine sur les graves implications humanitaires et diplomatiques de l’agression sioniste sur les palestiniens, et ont mis en lumière leur opposition aux actions des États-Unis et de l’entité sioniste.

Le leader des Houthis au Yémen, Abdel Malik al-Houthi, a annoncé que le président américain élu, Donald Trump, «échouera» à résoudre la question palestinienne, comme il l’avait fait précédemment avec son projet controversé de «l’Accord du siècle». Lors de son discours hebdomadaire, al-Houthi a critiqué la politique étrangère des États-Unis, qualifiant Trump de «tyran» et de «serviteur des intérêts sionistes». Il a souligné que, malgré son arrogance et sa détermination, le président américain ne parviendra pas à imposer une solution favorable à l’entité sioniste au détriment des droits palestiniens. Al-Houthi a également évoqué les attaques menées par les Houthis contre des navires commerciaux qu’ils estiment liés à l’entité sioniste, et a confirmé que ces actions étaient destinées à soutenir les Palestiniens dans leur lutte pour la libération de Ghaza.

Dans un discours parallèle, le président turc Recep Tayyip Erdoğan a exprimé des condamnations similaires, qualifiant l’agression sioniste sur Ghaza de «génocide» et dénonçant les attaques illégales et immorales en Cisjordanie et au Liban. Il a pris la parole lors de l’ouverture du sommet du Groupe politique européen à Budapest, soulignant que les nations qui soutiennent l’entité sioniste devenaient, de facto, complices des crimes commis. Erdoğan a exigé un cessez-le-feu immédiat et un accès humanitaire sans entrave à Ghaza. Il a également mis en exergue la tragédie humanitaire que vit la région, qu’il considère comme encore plus grande que les souffrances causées par la guerre en Ukraine.

En outre, la Turquie a pris l’initiative de soumettre aux Nations Unies une proposition visant à stopper la vente et le transfert d’armements vers les sionistes. Cette démarche a été soutenue par un discours commun signé par plus de 50 pays et organisations internationales, et présenté au Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, ainsi qu’au Royaume-Uni, qui assume la présidence du Conseil de sécurité des Nations Unies ce mois-ci.

Sur le plan diplomatique, Erdoğan a salué les récentes reconnaissances officielles de l’État de Palestine par l’Irlande, la Norvège, l’Espagne et la Slovénie, exprimant la gratitude de la Turquie envers ces nations pour leur soutien aux aspirations palestiniennes. Le président turc a appelé tous les pays européens à suivre cet exemple, estimant que de telles actions sont cruciales pour la justice et la paix dans la région.

Depuis le début de la guerre en octobre 2023, plus de 146 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués ou blessés dans ce qui est désormais considéré comme l’une des pires catastrophes humanitaires de l’histoire récente. Le nombre de disparus dépasse les 10 000, tandis que la région fait face à une famine dévastatrice, tuant des dizaines de civils, dont des enfants et des personnes âgées. Face à cette situation, la communauté internationale, dirigée par les appels de pays comme la Turquie et le Yémen, intensifie ses pressions sur l’occupant sioniste et ses alliés occidentaux pour qu’ils cessent leurs attaques et garantissent un accès humanitaire suffisant à Ghaza.

Les deux leaders, tout en dénonçant la politique américaine et sioniste, appellent à une mobilisation internationale pour mettre fin à l’agression sioniste et soutenir la cause palestinienne, soulignant la nécessité d’un changement dans la politique étrangère des grandes puissances mondiales. Le soutien croissant à la reconnaissance de l’État palestinien témoigne d’un réservoir de solidarité internationale, même si des obstacles diplomatiques demeurent à surmonter.

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Somalie-Éthiopie : Des pourparlers cruciaux en Turquie

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L’agence de presse somalienne officielle a rapporté, ce mardi, que le président Hassan Sheikh Mohamud se rendait à la capitale turque, Ankara, pour participer à la troisième série de pourparlers visant à apaiser les tensions avec l’Éthiopie.

Sur la plateforme X, l’agence de presse nationale somalienne a indiqué que le président Hassan Sheikh Mohamud avait quitté le pays à l’invitation officielle du président turc Recep Tayyip Erdoğan.

Elle a ajouté que «la troisième série de pourparlers entre la Somalie et l’Éthiopie, sous la médiation de la Turquie, sera reprise».

Le différend entre la Somalie et l’Éthiopie menace de déstabiliser davantage la région de la Corne de l’Afrique. Il n’est pas précisé si le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed assistera à la réunion qui se tiendra à Ankara.

Les relations entre les deux pays se sont détériorées depuis qu’Addis-Abeba a annoncé des projets de construction d’un port dans la région séparatiste du Somaliland, ce qui a provoqué la colère de Mogadiscio.

L’Éthiopie a affirmé qu’elle reconnaîtrait officiellement l’indépendance du Somaliland en échange de l’acquisition d’une bande de terre stratégique près du point de rencontre entre la mer Rouge et l’océan Indien.

Il est à noter que l’Éthiopie n’a pas d’accès direct à la mer et qu’elle déploie des milliers de soldats en Somalie, qu’elle dit combattre des rebelles liés à Al-Qaïda.

Le Somaliland lutte pour obtenir une reconnaissance internationale, bien qu’il bénéficie d’un gouvernement autonome et jouisse d’une paix et d’une stabilité relatives depuis sa déclaration d’indépendance en 1991.

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Affaire de la loi martiale : Le bureau présidentiel perquisitionné

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L’agence sud-coréenne Yonhap a rapporté que la police a perquisitionné le bureau présidentiel dans le cadre d’une enquête sur la déclaration de la loi martiale, tandis que des informations ont fait état d’une tentative de suicide de l’ex-ministre de la Défense, actuellement incarcéré dans cette affaire.

Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, est sous enquête criminelle pour insurrection après avoir instauré brièvement la loi martiale, bien que les autorités ne l’aient ni arrêté ni interrogé jusqu’à présent.

La police a déclaré dans un communiqué que «l’équipe d’enquête spéciale a effectué des perquisitions au bureau présidentiel, à l’Agence de la police nationale, à la police de Séoul, ainsi qu’à la direction de la sécurité de l’Assemblée nationale».

Préalablement, la police avait annoncé l’arrestation du chef de la police nationale et du chef de la police de Séoul, impliqués dans la mise en uvre du décret de la loi martiale, promulgué la semaine dernière par le président Yoon, mais qui a été rapidement annulé.

Cette évolution survient quelques heures avant qu’un nouveau projet de destitution du président Yoon ne soit présenté par le Parti démocratique libéral, le principal groupe d’opposition, qui a prévu de soumettre la question au vote samedi.

D’autre part, des médias ont rapporté que Kim Yong-hyun, l’ex-ministre de la Défense du gouvernement Yoon, aurait tenté de se suicider, bien que des sources officielles aient rapidement indiqué qu’il était toujours en vie.

Kim a été arrêté après qu’un tribunal de Séoul ait délivré un mandat d’arrêt contre lui, en raison de son rôle présumé dans l’insurrection et l’abus de pouvoir. Il est ainsi devenu la première personne à être incarcérée dans le cadre de l’affaire de la loi martiale, que le président Yoon avait décrétée le 3 décembre avant de faire marche arrière.

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Les Houthis frappent ciblent des navires militaires sionistes : Nouvelle escalade 

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Le groupe Houthi yéménite a annoncé, ce mardi, avoir lancé une attaque visant trois navires de ravitaillement américains, ainsi que deux destroyers américains dans le golfe d’Aden, après leur départ du port de Djibouti. Par ailleurs, des drones ont frappé des cibles militaires à Jaffa et Ashkelon.

Le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, a indiqué dans une déclaration télévisée que les forces navales, l’aviation de drones et les unités de missiles du groupe avaient mené une opération militaire contre trois navires de ravitaillement américains quittant Djibouti. Selon lui, l’opération a également ciblé les deux destroyers américains qui escortaient ces navires dans le golfe d’Aden, en utilisant des missiles et des drones, et a atteint ses objectifs avec succès.

Saree a précisé que, ce matin, les forces houthis ont mené deux autres attaques sur des objectifs militaires à Jaffa et Ashkelon, en Palestine occupée, avec deux drones. Il a ajouté que ces opérations avaient également réussi et a réaffirmé l’engagement des Houthis à continuer de soutenir la résistance palestinienne et à défendre le Yémen jusqu’à ce que l’agression sioniste prenne fin et que le blocus de Ghaza soit levé.

Plus tôt dans la journée, l’armée sioniste a annoncé avoir échoué à intercepter un drone lancé depuis le Yémen, qui est tombé dans la ville de Yavne. L’armée a précisé que ce drone n’avait pas été classé «hostile».

«En solidarité avec Ghaza» qui subit une offensive sioniste soutenue par les États-Unis les Houthis ciblent régulièrement des navires sionistes ou liés à lentité sioniste dans la mer Rouge, la mer d’Oman et l’océan Indien, tout en menant des attaques sur lentité sioniste, y compris sur Tel-Aviv, à l’aide de missiles et de drones.

En réponse, les États-Unis et le Royaume-Uni, au sein d’une coalition internationale dirigée par Washington, ont intensifié leurs frappes aériennes sur des positions des Houthis à travers le Yémen depuis le début de l’année.

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