Se connecter avec nous

Actualité

Relation entre l’Algérie et la France : Le MSP met en garde contre un néocolonialisme «plus doux»

Publié

sur

 

  Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Hassani Abdelali Cherif, est revenu hier à Biskra, sur l’évolution des relations entre l’Algérie et la France dernièrement.

 

Présidant une Conférence régionale des cadres de son parti activant dans les wilayas de Biskra, de Touggourt, d’El Mghaïr et d’Ouled Djellal, organisée au complexe touristique de Sidi-Yahia, Hassani Cherif a insisté sur le fait que l’Algérie continue de faire face à des «défis, des contraintes et des tentatives de ciblage», liées à son indépendance. Il a rappelé que la Révolution du 1er novembre 1954 demeure un acquis à protéger. Il est, dans ce sens, convaincu que la France, l’ancienne puissance coloniale, conserve des ambitions néocoloniales. «L’ancien colonisateur reste lié à son passé colonial, une puissance qui a fait de l’exploitation des peuples, du pillage de leurs ressources et de l’effacement de leurs caractéristiques culturelles, un objectif pour maintenir sa domination dans le monde», a-t-il déclaré. Le président du MSP a particulièrement critiqué les récentes actions diplomatiques françaises, qu’il juge contraires aux normes internationales. Il a évoqué, à ce propos, les déclarations récentes du Président français, notamment en marge du «dernier Conseil du Makhzen», qu’il qualifie de provocatrices et d’irrespectueuses envers l’Algérie. Il a également pointé du doigt certains diplomates et hommes politiques français, anciens représentants de la France en Algérie, allusion à Xavier Driencourt, qu’il accuse de «véhiculer des propos qui portent les germes de l’intimidation et du mépris diplomatique». Le leader politique a également déploré «un manque de respect continu» de la part de la France à l’égard de l’Algérie. «La France, en quittant le sol algérien, a emporté avec elle des rancunes politiques et diplomatiques», a-t-il affirmé. Pour Hassani Chérif, ces tensions ne se limitent pas aux anciennes pratiques coloniales, mais se manifestent à travers des «tentatives d’ingérence» toutes récentes. Il a mis en garde contre des formes de néo-colonialisme «plus douces», qui cherchent, selon lui, à influencer les choix politiques, culturels, scientifiques et sociaux de l’Algérie. Selon Hassani Cherif, lancien colonisateur cherche à appuyer des initiatives pro-françaises. Il a évoqué le soutien de la France à des intellectuels algériens, «francisés et pro-sionistes», ainsi quà des initiatives qui, selon lui, servent les intérêts de l’ancienne puissance coloniale. «Nous avons vu la France s’intéresser de près à nos voisins, cherchant à créer des tensions dans nos relations extérieures», a encore ajouté Hassani Chérif, en faisant allusion aux tensions croissantes au niveau des frontières de l’Ouest, et aux préoccupations de l’Algérie vis-à-vis des pressions exercées par la France au Sahel. Pour le président du MSP, le rôle des politiques, intellectuels et partis algériens, est plus que jamais de défendre l’unité nationale et de protéger le pays contre toute forme d’ingérence. Dans ce contexte, le premier responsable du MSP a souligné, que le rôle des partis politiques en Algérie, va bien au-delà de la simple sensibilisation des citoyens. Il est essentiel, estime-t-il, que les forces politiques s’engagent activement pour défendre le pays, et empêcher toute forme de soumission à des pressions extérieures. «Nous sommes en train de construire une Nation émergente. Notre projet politique vise à ériger une Algérie forte et capable de faire face à ceux qui veulent imposer leur domination», a affirmé Abdelali Hassani Cherif. Il a en outre, mis en garde contre les manuvres étrangères visant à fragiliser l’unité nationale. «Lancien colonisateur cherche encore à nous diviser, mais nous devons rester unis politiquement et socialement, autour dun projet national solide», a-t-il insisté, estimant que l’unité nationale reste la clé pour résister aux provocations et aux tensions, quelles viennent de l’Ouest, du Sud ou de lEst. Dans un contexte international tendu, le président du MSP a rappelé que la solidarité nationale est plus que jamais essentielle, pour assurer la sécurité et l’avenir du pays. «Il nous appartient, en tant qu’Algériens, de rester vigilants face à ces plans et d’être unis pour défendre notre indépendance et notre souveraineté», a-t-il souligné.

Islam K.

Continuer La Lecture
Cliquez pour commenter

Laisser une Réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Actualité

Augmentation des allocations touristique et du hadj : Une « bouffée d’oxygène »pour les voyageurs

Publié

sur

Des experts et des professionnels ont estimé, lundi dans des déclarations à l’APS, que «l’augmentation substantielle» des allocations touristique et du hadj, décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dimanche en Conseil des ministres, était une «bouffée d’oxygène» pour les voyageurs algériens, soulignant la nécessité d’accélérer la mise en place des cadres réglementaires nécessaires à cette opération.

Le président de la République avait décidé, dimanche en Conseil des ministres, de porter l’allocation touristique à 750 euros par voyageur algérien majeur et à 300 euros par voyageur algérien mineur, à compter de janvier 2025, et l’allocation du hadj à 1000 dollars par pèlerin algérien, à compter de la prochaine saison de hadj, honorant ainsi l’un de ses principaux engagements visant à améliorer les standards de bien-être, sachant qu’un décret exécutif fixant les modalités d’obtention de cette allocation sera publié ultérieurement.

A ce propos, Sofiane Mazari, responsable au sein de l’Association des  banques et des établissements financiers (ABEF), a souligné que «cette augmentation substantielle de l’allocation touristique, qui a presque septuplé, permettra aux citoyens algériens de voyager à l’étranger dans de meilleures conditions».

Pour l’économiste Boubekeur Salami, cette décision «permettra aux Algériens souhaitant voyager à l’étranger pour accomplir les rites du hadj ou dans le cadre du tourisme, des études ou des soins d’être plus à l’aise sur le plan financier».

L’expert a, dans ce contexte, insisté sur «l’importance d’accélérer la mise en place des mécanismes et cadres réglementaires nécessaires à cette opération».

Le professeur de Finances à l’Université Kasdi-Merbah (Ouargla), Slimane Nacer, a, lui aussi, salué cette décision qui, a-t-il dit, «une fois appliquée, sera un bouffée d’oxygène pour les voyageurs algériens, notamment les touristes, dans la mesure où cette allocation couvrira une importante partie des dépenses de leur séjour à l’étranger».

De plus, «cette décision n’impactera pas l’économie nationale ni les réserves de changes», a-t-il soutenu, soulignant la nécessité de redoubler d’efforts dans la diversification des exportations hors hydrocarbures pour faire entrer des devises.

Pour sa part, l’économiste Houari Tigharsi a estimé que «l’augmentation conséquente de cette allocation est de nature à réduire la pression sur les citoyens souhaitant voyager à l’étranger».

R.N

Continuer La Lecture

Actualité

Santé: Ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations spécialisées en sciences médicales

Publié

sur

Le ministère de la Santé a annoncé ce lundi, dans un communiqué, l’ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations post-universitaires spécialisées en sciences médicales au titre de l’année 2025.

Il s’agit des urgences médicales, de l’addictologie et de la médecine transfusionnelle, indique le communiqué, précisant que ces formations s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la formation continue et de la prise en charge des besoins du secteur dans le domaine médical, conformément aux instructions du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, au titre du Plan d’action du malade (PAM) dans sa première et deuxième version.

Ces formations seront sanctionnées par un certificat d’études spécialisées (CES) en sciences médicales, au profit des candidats titulaires d’un diplôme en sciences médicales (médecine générale), exerçant dans des établissements de santé publique.

La durée de la formation a été fixée à quatre (4) semestres pour la médecine d’urgence et à deux (2) semestres pour l’addictologie et la médecine transfusionnelle.

Les formations débuteront au cours du premier trimestre de l’année 2025, au niveau de l’université des sciences de la santé d’Alger, et des facultés de médecine dans les wilayas d’Oran, Blida, et Constantine.

Les dossiers de candidature doivent être remis au directeur de l’établissement de santé dont relève le candidat, qui les transmettra à son tour à la Direction de wilaya de la santé et de la population (DSP).

La sélection des candidats se fera selon les dispositions de l’arrêté interministériel du 29 février 2012, fixant les critères de sélection des candidats appartenant aux corps des praticiens médicaux généralistes de santé publique pour l’accès à la formation et l’obtention d’un CES en sciences médicales, selon la même source.

R.N

Continuer La Lecture

Actualité

Le président de la République participe à Nouakchott à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité

Publié

sur

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a quitté ce lundi, Alger à destination de la Mauritanie, pour participer à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité qui se tient à Nouakchott.

Le Président de la République a été salué, à son départ à l’Aéroport international Houari-Boumediene, par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, et le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, le Général d’Armée Saïd Chanegriha.

R.N

Continuer La Lecture
Annonce

Trending