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Les islamistes clashent le gouvernement : Objectivité ou calcul politicien ?

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Les partis islamistes ont toujours eu un pied dans l’opposition, un autre dans le pouvoir.

 

Quatre partis politiques ont investi ce week-end le terrain, en animant des rassemblements populaires et des rencontres thématiques. Des sorties mises à profit pour tirer à boulets rouges, sur le gouvernement. Que ce soit le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le Mouvement El-Bina, ou le Mouvement Ennahda, tous ont remis en cause les décisions dans leur majorité. Dans un réquisitoire, Abdelalai Hassani Cherif, président du MSP, a anticipé le prochain remaniement ministériel, en critiquant l’actuel gouvernement qu’il tient pour responsable, de l’échec de nombreux dossiers économiques et de l’aggravation du déficit budgétaire. Ces critiques interviennent dans un contexte politique particulier, tant le Mouvement tente de se repositionner sur la scène politique, notamment après son échec à la dernière Présidentielle. Selon les observateurs, la dernière «charge médiatique» d’Abdelali Hasani Cherif contre le gouvernement de Nadir Larbaoui, est loin d’être le fruit d’oisiveté ou d’une volonté de s’attaquer aux questions économiques et sociales brûlantes, mais plutôt par calcul politique. Une manière de faire pression en contrepartie d’acquis politiques, notamment des postes ministériels au sein du prochain gouvernement, qui devrait être annoncé avant la fin de l’année en cours. Tandis que le président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, a déclaré ce vendredi, que son mouvement aspire à ce que le prochain gouvernement soit «le plus apte à s’occuper des préoccupations des citoyens et des besoins du pays», en indiquant qu’il «est temps de mettre en place un gouvernement constitué de commandos, afin d’agir d’une manière efficace face à plusieurs défis qui se dressent devant l’Algérie». En filigrane, l’actuel gouvernement a la tête ailleurs. «Puisque nous ne sommes pas dans une crise pour parler d’un gouvernement de crise, et nous ne vivons pas dans une prospérité pour répéter les expériences des débutants face aux défis et dangers qui menacent le pays, il est nécessaire de prendre conscience du moment actuel et d’y répondre par un gouvernement, qui corresponde aux exigences actuelles», a expliqué Bengrina lors de son discours d’ouverture du «Congrès sur la voie des martyrs et des fondateurs», qui s’est tenu aujourd’hui, au siège du parti à Alger.

En somme, la Mouvance islamique, qui n’a pas réussi durant la période ayant suivie la décennie noire, à former une coalition forte capable de faire face et de créer un équilibrer la scène politique, a toujours eu recours à une politique de marchandage, pour s’assurer une meilleure position. Sur ce point, les observateurs ont toujours affirmé que les partis islamistes ne sont, ni dans l’opposition radicale, ni un soutien clair, en ayant un pied dans l’opposition, un autre dans le pouvoir, comme ils l’ont fait sous l’ère du défunt Abdelaziz Bouteflika. Preuve en est, dans une déclaration publiée à l’issue de la réunion de son bureau exécutif jeudi, le MSP a appelé à «renforcer le dialogue social calme, franc et responsable, et à traiter avec sérieux, les revendications légitimes». Exprimant sa position sur la gestion économique du gouvernement, le mouvement islamiste a déploré «la poursuite de l’utilisation de critères loin de la sagesse, l’absence d’une adéquation entre les ressources allouées et les résultats limités», ainsi que «la gestion répétée de déficits budgétaires importants et la concentration du financement public, en dehors des domaines de l’investissement, de l’innovation et de la diversification». Le Parti considère, également, cet état de fait comme «un frein à de grandes ressources au sein de la société, et qui empêche le pays de devenir un État émergent». Aussi a-t-il appelé à la nécessité d’une «répression sévère face à la propagation de la corruption administrative et financière dans certains niveaux et institutions administratives et économiques». Adressant des messages politiques aux responsables des affaire publiques, le MSP estime qu’il «n’y a pas d’issue sans une véritable réforme politique de l’environnement de gouvernance, et la mobilisation des Algériens autour d’un projet national, qui crée une atmosphère positive, stimule toutes les forces et réduit la persistance des pratiques obsolètes». Un projet, dans lequel le MSP aspire à faire partie. Entre temps, le parti du Front de libération nationale prépare le prochain renouvellement partiel du Conseil de la nation. En effet, le Secrétaire général du parti, Abdelkrim Benmbarek, a appelé les responsables des commissions à entamer le décompte des représentants du parti au niveau des wilayas, en prévision de ce rendez-vous prévu, à la fin de l’année en cours ou au début de l’année prochaine, soulignant la nécessité de procéder à la restructuration du parti. D’autant plus que le parti compte obtenir le plus grand nombre de sièges à la chambre haute du Parlement.

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Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, a annoncé, ce jeudi, l’installation de 600 distributeurs automatiques de billets (DAB), à l’échelle nationale à partir de janvier 2025.

Lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, le ministre a affirmé que «le réseau postal, y compris les structures fixes et mobiles, sera élargi notamment dans les régions isolées, à travers l’installation, dès janvier 2025, de 600 DAB», ajoutant que «cette opération s’étalera sur trois mois afin de répondre aux besoins des citoyens et de moderniser les distributeurs sujets aux pannes».

Dans ce cadre, le ministre a indiqué «qu’il sera procédé à la mise en service de plus de 60 bureaux de poste mobiles disponibles, au niveau desquels seront installés de nouveaux distributeurs automatiques».

Concernant la couverture de téléphonie mobile, M. Zerrouki a précisé que les trois opérateurs mobiles (Mobilis, Djezzy et Ooredoo) s’attellent à mettre en place des plans pour «répondre aux exigences minimales d’une bonne couverture dans les régions où le nombre d’habitants s’élève à 2000, conformément à un calendrier précis».

A ce propos, il a souligné que les trois opérateurs comptent «élargir le réseau et améliorer sa qualité» sur l’ensemble du territoire national, à travers des investissements ayant permis l’élargissement des stations de base et le déploiement de la 4G dont la couverture touche désormais 85% de la population».

Par ailleurs, le nombre des abonnés à la téléphonie mobile au niveau national «s’élèvent à plus de 49 millions selon le dernier rapport de l’Autorité de régulation de la Poste et des Communications électroniques (ARPCE)», a fait savoir le ministre.

Il a affirmé également que son département ministériel continue d’accompagner les opérateurs de téléphonie mobile «pour améliorer la couverture en internet et en téléphonie mobile, notamment par la mise à disposition de bandes de fréquences supplémentaires».

R.N

 

 

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Algérie-Burundi : «Volonté partagée de donner un nouveau dynamisme aux relations bilatérales»

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Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a déclaré ce jeudi, à Bujumbura que l’Algérie et le Burundi sont animés d’une «volonté politique partagée» de donner «un nouveau dynamisme et une substance plus grande» aux relations bilatérales notamment dans le domaine du commerce et de l’investissement.

«Je tiens à remercier Monsieur le Président de la République du Burundi de m’avoir honoré en me recevant aujourd’hui (Ndlr jeudi) alors qu’il doit présider un important évènement ici au Burundi en liaison avec la jeunesse, la paix, et la sécurité», a déclaré à la presse M. Attaf, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Evariste Ndayishimiye dans le cadre de sa visite officielle en qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

M.Attaf a indiqué avoir remis au président burundais «une lettre écrite de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dans cette lettre, l’objectif reste pour l’Algérie comme pour le Burundi, le développement des relations bilatérales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la conjoncture internationale particulièrement troublée par laquelle nos pays passent et par laquelle le système des relations internationales passe actuellement».

Et de souligner dans ce contexte: «Je peux vous dire qu’il y a une détermination partagée et une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme, ainsi qu’une substance plus grande à ces relations bilatérales et nous sommes convenus de certaines mesures et de certaines échéances pour ce faire».

«Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire de nos deux pays et de nos deux nations d’abord des Nations émergentes, ensuite des nations développées», a ajouté M. Attaf.

Pour le ministre d’Etat, «l’Algérie et le Burundi ont cette ambition et ce souci de donner un nouveau dynamisme et une nouvelle substance à la coopération entre nos deux pays». Cela inclut notamment «le domaine du commerce et celui de l’investissement», a-t-il précisé.

Et, «nous serons présents aux côtés de nos frères et de nos sœurs du Burundi pour réaliser ces objectifs communs de nations émergentes et de nations développées», a conclu M. Attaf.

R.N

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Algeria Fintech & E-commerce Summit : La 3e édition en janvier 2025

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Algeria Fintech & E-commerce Summit revient pour sa 3e édition ! Du 30 janvier au 1er février 2025, au Centre culturel de la Grande Mosquée d’Alger, cet événement réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs, autour des enjeux clés de la fintech et du e-commerce. Placée sous le haut patronage du ministère de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, cette 3e édition abordera le futur du e-commerce et de la fintech en Algérie. Les conférences et les débats seront consacrés à mettre en lumière, le rôle et les enjeux du commerce électronique et de la technologie financière en Algérie.

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