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Violations des droits humains : Un cri de détresse des civils

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Depuis plusieurs mois, la situation humanitaire au Soudan s’aggrave, particulièrement dans l’État de Al Jazirah, où les tensions entre les Forces de soutien rapide (FSR), et les civils atteignent des niveaux alarmants. Selon des rapports d’organisations telles qu’Human Rights Watch, les violations des droits humains sont devenues monnaie courante, allant des meurtres et des détentions arbitraires, aux agressions sexuelles. Alors que la communauté internationale observe, la souffrance des populations locales s’intensifie.

Les organisations de défense des droits humains rapportent, que depuis le ralliement d’Abou Aqila Kikl, un ancien allié des FSR, le 20 octobre, plus de 30 villages et villes d’Al Jazirah ont été attaqués. Ces incursions ont non seulement causé des pertes humaines, mais également entraîné la fuite de plus de 130.000 personnes vers d’autres régions du Soudan. Le climat de peur et d’insécurité, qui règne dans cette partie du pays, est palpable. Les récits de témoins font état d’exécutions sommaires, de torture, ainsi que de violences sexuelles dirigées à l’encontre des femmes et des filles.

L’impact psychologique sur les survivants est dévastateur. Des témoins évoquent des scènes de chaos et de désespoir, où des familles sont séparées, et des communautés sont détruites. Les organisations humanitaires luttent pour apporter un soutien aux déplacés, mais les ressources sont insuffisantes face à l’ampleur de la crise.

La réaction de la communauté internationale a été jugée insuffisante par de nombreux observateurs. Les Nations-unies, bien que conscientes de la situation, peinent à mettre en uvre des actions concrètes pour protéger les civils. Human Rights Watch a pressé le Royaume-Uni, qui assure la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU en novembre, de prendre des mesures audacieuses pour déployer une mission de protection au Soudan. Le temps presse et l’inaction pourrait entraîner des conséquences catastrophiques pour la population.

Il est crucial d’établir des mécanismes de surveillance et d’intervention, non seulement pour garantir la protection des civils, mais aussi pour tenir les responsables de ces crimes comptables. La communauté internationale doit se mobiliser et travailler ensemble, pour mettre fin à ces atrocités. La situation au Soudan devrait servir de leçon sur l’importance de la solidarité internationale, face aux violations des droits humains.

R.N.

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Le président de la République d’Afrique du Sud entame jeudi une visite d’Etat en Algérie

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Le président de la République d’Afrique du Sud, pays frère, Cyril Ramaphosa, entamera, jeudi, une visite d’Etat en Algérie, à l’invitation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, indique ce mercredi un communiqué de la Présidence de la République.

 

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Mise en échec de tentatives d’introduction de plus de 19 quintaux de kif traité via les frontières avec le Maroc

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Des tentatives d’introduction de plus de 19 quintaux de kif traité via les frontières avec le Maroc ont été mises en échec et 43 narcotrafiquants ont été interceptés lors d’opérations distinctes menées par des détachements combinés de l’Armée nationale populaire (ANP) durant la période allant du 27 novembre au 3 décembre, selon un bilan opérationnel du ministère de la Défense nationale (MDN), rendu public ce mercredi.

«Dans la dynamique des efforts soutenus dans la lutte antiterroriste et contre la criminalité organisée multiforme, des unités et des détachements de l’ANP ont exécuté, durant la période allant du 27 novembre au 3 décembre 2024, plusieurs opérations ayant abouti à des résultats de qualité qui reflètent le haut professionnalisme, la vigilance et la disponibilité permanente de nos Forces armées à travers tout le territoire national», précise la même source.

Dans le cadre de la lutte antiterroriste, «des détachements de l’ANP ont arrêté 10 éléments de soutien aux groupes terroristes dans différentes opérations à travers le territoire national», relève le MDN.

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et «en continuité des efforts soutenus visant à contrecarrer le fléau du narcotrafic dans notre pays», des détachements combinés de l’ANP «ont intercepté, en coordination avec les différents services de sécurité, lors d’opérations exécutées à travers les Régions militaires, 43 narcotrafiquants et mis en échec des tentatives d’introduction de 19 quintaux et 36 kilogrammes de kif traité provenant des frontières avec le Maroc», ajoute-t-on.

Dans le même contexte, les services de sécurité de l’ANP «ont saisi, en coordination avec les services des Douanes, à Tlemcen en 2ème Région militaire, 50,212 kilogrammes de Cocaïne, alors que 471858 comprimés psychotropes ont été saisis, lors de différentes opérations à travers le territoire national».

A Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar, In Salah et Illizi, des détachements de l’ANP «ont arrêté 303 individus et saisi 27 véhicules, 311 groupes électrogènes, 148 marteaux piqueurs ainsi que des quantités de mélange d’or brut et de pierres, d’explosifs, d’outils de détonation et d’équipements utilisés dans des opérations d’orpaillage illicite».

De même, «11 autres individus ont été arrêtés et 8 fusils de chasse, 5 pistolets automatiques, 33600 litres de carburants, ainsi que 59,60 tonnes de denrées alimentaires destinées à la contrebande et la spéculation ont été saisis».

D’autre part, les Garde-côtes «ont déjoué, au niveau de nos côtes nationales, des tentatives d’émigration clandestine et ont procédé au sauvetage de 545 individus à bord d’embarcations de construction artisanale, alors que 461 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été arrêtés à travers le territoire national», conclut le MDN.

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Gisement de zinc et plomb d’Amizour et Tala-Hamza: L’Etat indemnisera les propriétaires de terrains expropriés

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Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab a rassuré, mardi, les propriétaires, expropriés de leur terre au bénéfice du gisement de plomb et zinc d’Amizour-Tala Hamza, en maturation depuis 2020, de bénéficier d’une indemnisation satisfaisante, juste et équitable.

«Nous sommes totalement tranquille et nous n’avons aucun souci à revoir le niveau des indemnisations», a-t-il clamé devant les représentants de la société civile, rencontrés, en fin d’après midi à Tala-Hamza, à 15 km au sud-ouest de Bejaia, conviés expressément pour soumettre leurs doléances et réaffirmer leur totale adhésion quant à la concrétisation du projet qui, selon, le ministre «revêt une importance majeure» et suivi de très près.

«Lors du dernier Conseil du gouvernement, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, m’a instruit de telle sorte à ce que le projet ne rentre en fonction qu’une fois les indemnisations aient satisfait le dernier des expropriés», a-t-il assuré. Il a souligné que le projet, «au delà de ses potentialités, est de nature à aider à mettre en place un pôle économique, dédiés aux industries de transformation, utilisant à la base le zinc et le plomb», appelant la population locale à le soutenir, car «le gisement est porteur de grandes promesses».

Lui emboitant le pas, la directrice de la WMZ (Western medietranean zinc), une joint-venture  Algero-australienne, titulaire du permis d’exploitation, a expliqué longuement les qualités de ce gisement, qui figure parmi les 12 plus grands gisements au monde.

Le gisement a une réserve exploitable de 24 millions de tonnes annuellement et avec l’épuisement de plusieurs filons dans divers endroits de la planète, celui d’Amizour est en état de devenir un gisement pivot, d’autant qu’il va recourir dans son exploitation à une technologie innovatrice (chambre remblayées descendantes), et des techniques pointues non polluantes, a-t-il dit.

Le gisement est attendu pour commencer à entrer en production dès 2026, coïncidant avec la fin des expropriation-indemnisations et l’installation d’une usine de traitement des deux minerais.

Durant sa visite à Bejaia, le ministre, accompagné de la Secrétaire d’état, chargée des mines au ministère de l’Energie, et des présidents directeurs généraux de Sonatrach et de la Sonarem, en a profité pour passer en revue le chantier qui accueille les travaux de réalisation de la station de dessalement de l’eau de mer.

Implantée à Tighremt dans la commune balnéaire de Toudja à 38 km à l’ouest de Bejaia, le niveau d’avancement de la station dépasse 85% et les travaux vont bon train laissant augure une possible réception dans quelques semaines.

«C’est une fierté pour l’Algérie» a affirmé M. Arkab, indiquant que cela «traduit les efforts de l’Algérie nouvelle».

La station est modulée pour produire 300.000 mètres cubes d’eau potable quotidiennement et conçue pour alimenter en appoint plusieurs wilayas limitrophes à Bejaia, notamment Stif, Bordj Bou Arredj, et Bouira.

R.E

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