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Afrique  : Que devient l’Agenda 2063 ?

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Ce projet ambitieux est en théorie un cadre stratégique adopté par l’Union africaine (UA), en vue de transformer l’Afrique en une région unie, prospère et intégrée d’ici 2063. 

Officiellement adopté lors du 24e Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie, en janvier 2015.

L’Agenda 2063 comprend des objectifs clés. Il s’agit d’une Afrique unie avec la promotion et l’intégration politique et économique, ainsi qu’une identité africaine commune. Une prospérité partagée favorise le développement économique inclusif et durable, pour éradiquer la pauvreté à travers des initiatives visant à diversifier les économies africaines. Une transformation économique s’accompagne de l’accélération de l’industrialisation et de la stimulation de la croissance des secteurs stratégiques, tels que l’Agriculture, l’Energie et les Infrastructures. Le développement d’une société africaine pacifique et sécurisée passe par le renforcement de la gouvernance, de la démocratie, des droits de l’homme et de la paix.

Une éducation et une formation de qualité garantissent un accès à l’éducation de qualité pour tous les Africains, en mettant l’accent sur les compétences nécessaires pour le marché du travail. La santé et le bien-être visent à améliorer les systèmes de santé, pour garantir l’accès aux soins de santé et promouvoir le bien-être des Africains. La durabilité écologique consiste à promouvoir la gestion durable des ressources naturelles et la protection de l’environnement. Tous les États membres de l’Union africaine sont signataires de l’Agenda 2063. Chaque pays est invité à adapter les objectifs de l’agenda à son contexte national.

L’Agenda 2063 a été adopté lors du 24e Sommet de l’Union africaine qui sest tenu à Addis-Abeba, en Éthiopie, les 30 et 31 janvier 2015.

Les grains qui bloquent la machine africaine!

Ce projet ambitionne d’atteindre une transformation économique et sociopolitique de l’Afrique, mais plusieurs défis entravent son avancement et l’atteinte de ses objectifs.

L’instabilité politique touche de nombreux pays africains, notamment ceux du Sahel, qui font face à des conflits internes, à des coups d’État ou à des tensions politiques qui entravent la mise en uvre de réformes essentielles.

Les problèmes économiques persistent, bien que certaines économies africaines aient connu une croissance. Beaucoup restent vulnérables aux chocs mondiaux, à la dépendance aux exportations de matières premières et à des problèmes de corruption qui limitent le développement durable.

L’invasion hégémonique de plusieurs pays asiatiques, occidentaux, européens, etc., entrave la souveraineté décisionnelle de certains pays africains.

Les infrastructures insuffisantes, notamment dans les secteurs du Transport, de l’Energie et des Communications, compliquent la mise en uvre de projets économiques et de développement.

La coordination des pays membres est un autre défi. La mise en uvre de l’Agenda nécessite une forte coordination entre les États membres, mais celle-ci peut parfois diminuer en raison de priorités nationales divergentes.

Les ressources financières limitées, notamment la dépendance à l’aide internationale pour le financement des projets de développement, peuvent freiner la mise en uvre de l’Agenda.

Les objectifs acquis 

Malgré ces défis, des progrès ont été réalisés dans plusieurs domaines liés à l’Agenda 2063. Des initiatives en matière d’infrastructures ont été lancées, comme le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), visant à améliorer les infrastructures de transport et d’énergie. La Transsaharienne algérienne répond à cet objectif.

L’intégration économique a également progressé avec la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) en 2021, un pas significatif vers lintégration commerciale, visant à faciliter le commerce intra-africain. Le marché de libre-échange entre lAlgérie et la Mauritanie en est un exemple concret.

En matière déducation et de santé, divers programmes ont été initiés pour améliorer l’accès à l’éducation et aux soins de santé, bien que des disparités persistent encore.

Une vision ambitieuse

L’Agenda 2063 reste une vision ambitieuse et réaliste pour l’avenir de l’Afrique, mais sa mise en uvre nécessite une coopération accrue entre les États membres, un engagement politique fort et une mobilisation des ressources. Des évaluations régulières des avancées peuvent également aider à ajuster les stratégies, pour répondre efficacement aux défis rencontrés.

 

Synthèse R. N.

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Le président de la République d’Afrique du Sud entame jeudi une visite d’Etat en Algérie

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Le président de la République d’Afrique du Sud, pays frère, Cyril Ramaphosa, entamera, jeudi, une visite d’Etat en Algérie, à l’invitation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, indique ce mercredi un communiqué de la Présidence de la République.

 

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Mise en échec de tentatives d’introduction de plus de 19 quintaux de kif traité via les frontières avec le Maroc

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Des tentatives d’introduction de plus de 19 quintaux de kif traité via les frontières avec le Maroc ont été mises en échec et 43 narcotrafiquants ont été interceptés lors d’opérations distinctes menées par des détachements combinés de l’Armée nationale populaire (ANP) durant la période allant du 27 novembre au 3 décembre, selon un bilan opérationnel du ministère de la Défense nationale (MDN), rendu public ce mercredi.

«Dans la dynamique des efforts soutenus dans la lutte antiterroriste et contre la criminalité organisée multiforme, des unités et des détachements de l’ANP ont exécuté, durant la période allant du 27 novembre au 3 décembre 2024, plusieurs opérations ayant abouti à des résultats de qualité qui reflètent le haut professionnalisme, la vigilance et la disponibilité permanente de nos Forces armées à travers tout le territoire national», précise la même source.

Dans le cadre de la lutte antiterroriste, «des détachements de l’ANP ont arrêté 10 éléments de soutien aux groupes terroristes dans différentes opérations à travers le territoire national», relève le MDN.

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée et «en continuité des efforts soutenus visant à contrecarrer le fléau du narcotrafic dans notre pays», des détachements combinés de l’ANP «ont intercepté, en coordination avec les différents services de sécurité, lors d’opérations exécutées à travers les Régions militaires, 43 narcotrafiquants et mis en échec des tentatives d’introduction de 19 quintaux et 36 kilogrammes de kif traité provenant des frontières avec le Maroc», ajoute-t-on.

Dans le même contexte, les services de sécurité de l’ANP «ont saisi, en coordination avec les services des Douanes, à Tlemcen en 2ème Région militaire, 50,212 kilogrammes de Cocaïne, alors que 471858 comprimés psychotropes ont été saisis, lors de différentes opérations à travers le territoire national».

A Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar, In Salah et Illizi, des détachements de l’ANP «ont arrêté 303 individus et saisi 27 véhicules, 311 groupes électrogènes, 148 marteaux piqueurs ainsi que des quantités de mélange d’or brut et de pierres, d’explosifs, d’outils de détonation et d’équipements utilisés dans des opérations d’orpaillage illicite».

De même, «11 autres individus ont été arrêtés et 8 fusils de chasse, 5 pistolets automatiques, 33600 litres de carburants, ainsi que 59,60 tonnes de denrées alimentaires destinées à la contrebande et la spéculation ont été saisis».

D’autre part, les Garde-côtes «ont déjoué, au niveau de nos côtes nationales, des tentatives d’émigration clandestine et ont procédé au sauvetage de 545 individus à bord d’embarcations de construction artisanale, alors que 461 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été arrêtés à travers le territoire national», conclut le MDN.

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Gisement de zinc et plomb d’Amizour et Tala-Hamza: L’Etat indemnisera les propriétaires de terrains expropriés

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Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab a rassuré, mardi, les propriétaires, expropriés de leur terre au bénéfice du gisement de plomb et zinc d’Amizour-Tala Hamza, en maturation depuis 2020, de bénéficier d’une indemnisation satisfaisante, juste et équitable.

«Nous sommes totalement tranquille et nous n’avons aucun souci à revoir le niveau des indemnisations», a-t-il clamé devant les représentants de la société civile, rencontrés, en fin d’après midi à Tala-Hamza, à 15 km au sud-ouest de Bejaia, conviés expressément pour soumettre leurs doléances et réaffirmer leur totale adhésion quant à la concrétisation du projet qui, selon, le ministre «revêt une importance majeure» et suivi de très près.

«Lors du dernier Conseil du gouvernement, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, m’a instruit de telle sorte à ce que le projet ne rentre en fonction qu’une fois les indemnisations aient satisfait le dernier des expropriés», a-t-il assuré. Il a souligné que le projet, «au delà de ses potentialités, est de nature à aider à mettre en place un pôle économique, dédiés aux industries de transformation, utilisant à la base le zinc et le plomb», appelant la population locale à le soutenir, car «le gisement est porteur de grandes promesses».

Lui emboitant le pas, la directrice de la WMZ (Western medietranean zinc), une joint-venture  Algero-australienne, titulaire du permis d’exploitation, a expliqué longuement les qualités de ce gisement, qui figure parmi les 12 plus grands gisements au monde.

Le gisement a une réserve exploitable de 24 millions de tonnes annuellement et avec l’épuisement de plusieurs filons dans divers endroits de la planète, celui d’Amizour est en état de devenir un gisement pivot, d’autant qu’il va recourir dans son exploitation à une technologie innovatrice (chambre remblayées descendantes), et des techniques pointues non polluantes, a-t-il dit.

Le gisement est attendu pour commencer à entrer en production dès 2026, coïncidant avec la fin des expropriation-indemnisations et l’installation d’une usine de traitement des deux minerais.

Durant sa visite à Bejaia, le ministre, accompagné de la Secrétaire d’état, chargée des mines au ministère de l’Energie, et des présidents directeurs généraux de Sonatrach et de la Sonarem, en a profité pour passer en revue le chantier qui accueille les travaux de réalisation de la station de dessalement de l’eau de mer.

Implantée à Tighremt dans la commune balnéaire de Toudja à 38 km à l’ouest de Bejaia, le niveau d’avancement de la station dépasse 85% et les travaux vont bon train laissant augure une possible réception dans quelques semaines.

«C’est une fierté pour l’Algérie» a affirmé M. Arkab, indiquant que cela «traduit les efforts de l’Algérie nouvelle».

La station est modulée pour produire 300.000 mètres cubes d’eau potable quotidiennement et conçue pour alimenter en appoint plusieurs wilayas limitrophes à Bejaia, notamment Stif, Bordj Bou Arredj, et Bouira.

R.E

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