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Diaspora algérienne : Loin des réalités
La diaspora algérienne, notamment en France, représente un levier économique et culturel important pour l’Algérie. Cependant, cette relation est marquée par des divergences sur les enjeux politiques et les priorités nationales. Il est crucial d’explorer ces différences, pour renforcer la collaboration entre la diaspora et la Patrie.
L’une des premières critiques adressées à la diaspora concerne son éloignement des réalités internes du pays. De nombreux Algériens vivant à l’étranger, sont perçus comme déconnectés des enjeux politiques, économiques et sociaux du pays. Cette distanciation devient particulièrement évidente, lorsqu’une partie de la diaspora se montre critique de la gestion politique de l’Algérie ou de ses réformes, sans prendre en compte la complexité des défis internes du pays. Le soutien, parfois implicite, à des positions extérieures, notamment françaises, accentue ce fossé, nourrissant l’idée d’une diaspora parfois plus loyale aux intérêts étrangers, quà ceux de la Patrie. L’Algérie, de son côté, est confrontée à des défis considérables : réformer son système éducatif, moderniser ses infrastructures, diversifier son économie et renforcer son unité nationale. Ces priorités exigent l’engagement direct de ses citoyens et une mobilisation interne, au lieu dune influence parfois déconnectée des réalités locales. Lun des aspects les plus complexes de la relation entre la diaspora et l’Algérie réside dans les perceptions divergentes qu’entretient cette dernière avec les événements politiques internes, notamment le Hirak. Si le mouvement de protestation a joué un rôle clé dans l’évolution de la scène politique algérienne, certains membres de la diaspora continuent de défendre le Hirak, sans saisir les évolutions qu’il a connues depuis sa naissance. En effet, à l’époque, le Hirak représentait une forme de contestation, nécessaire face à un système politique vieillissant. Toutefois, dans le contexte actuel, avec les efforts engagés pour la stabilité et le développement du pays, il ne peut plus être érigé en modèle, sans tenir compte des impératifs de souveraineté et d’unité nationale. De plus, la diaspora, souvent influencée par des médias étrangers, semble ignorer les réalités de la gestion politique en Algérie, notamment en ce qui concerne les défis sécuritaires et les questions de souveraineté nationale. Il est donc crucial, de remettre en perspective les critiques émises par une partie de la communauté algérienne à l’étranger, qui ne semble parfois pas pleinement consciente des impératifs de stabilité du pays. Malgré ces tensions, la diaspora algérienne demeure un atout indéniable pour l’Algérie. Grâce aux transferts financiers, elle soutient des millions de familles, tout en contribuant à la résilience économique du pays. Les liens culturels, qu’entretient cette diaspora avec sa Patrie, sont également précieux. L’Algérie bénéficie de la richesse de la diversité culturelle de ses ressortissants à travers le monde, et ces échanges permettent de valoriser son patrimoine. Les autorités algériennes l’ont bien compris et cherchent à renforcer ces liens, notamment par des mesures visant à favoriser l’investissement et le retour de certains talents expatriés. L’accès facilité au logement AADL, ou l’intégration des membres de la diaspora dans des projets de développement en Algérie, témoignent de cette volonté. Mais au-delà des mesures incitatives, c’est un changement de mentalité qu’il faut opérer, un changement qui repose sur une meilleure compréhension mutuelle entre l’Algérie et sa diaspora. Le président Abdelmadjid Tebboune a clairement affiché sa volonté de faire de la diaspora, un acteur clé du développement économique et social de l’Algérie. Lors de ses déplacements à l’étranger, il rencontre régulièrement les membres de la communauté algérienne, pour discuter de leurs préoccupations et recueillir leurs suggestions. Cette démarche est significative, car elle témoigne dune volonté d’inclure la diaspora dans les processus de décision, et dans les grands projets nationaux. Cependant, pour que cette relation soit réellement fructueuse, il est crucial que la diaspora dépasse les déclarations symboliques et quelle adopte une approche plus pragmatique. L’Algérie a besoin de la diaspora pour son développement dans des domaines stratégiques, tels que les nouvelles technologies, les énergies renouvelables, la santé et l’éducation. Le transfert de compétences et d’expertise, ainsi que l’engagement concret dans des projets d’envergure, doivent être au cur des préoccupations des Algériens de l’étranger. En conclusion, la diaspora algérienne doit s’engager activement, en comprenant les réalités du pays et en collaborant avec les institutions nationales. Elle doit aligner ses actions sur les priorités stratégiques de l’Algérie. Ainsi, elle pourra contribuer efficacement, à la construction d’un avenir meilleur pour le pays.
Assia M.
Le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, a annoncé, ce jeudi, l’installation de 600 distributeurs automatiques de billets (DAB), à l’échelle nationale à partir de janvier 2025.
Lors d’une plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, le ministre a affirmé que «le réseau postal, y compris les structures fixes et mobiles, sera élargi notamment dans les régions isolées, à travers l’installation, dès janvier 2025, de 600 DAB», ajoutant que «cette opération s’étalera sur trois mois afin de répondre aux besoins des citoyens et de moderniser les distributeurs sujets aux pannes».
Dans ce cadre, le ministre a indiqué «qu’il sera procédé à la mise en service de plus de 60 bureaux de poste mobiles disponibles, au niveau desquels seront installés de nouveaux distributeurs automatiques».
Concernant la couverture de téléphonie mobile, M. Zerrouki a précisé que les trois opérateurs mobiles (Mobilis, Djezzy et Ooredoo) s’attellent à mettre en place des plans pour «répondre aux exigences minimales d’une bonne couverture dans les régions où le nombre d’habitants s’élève à 2000, conformément à un calendrier précis».
A ce propos, il a souligné que les trois opérateurs comptent «élargir le réseau et améliorer sa qualité» sur l’ensemble du territoire national, à travers des investissements ayant permis l’élargissement des stations de base et le déploiement de la 4G dont la couverture touche désormais 85% de la population».
Par ailleurs, le nombre des abonnés à la téléphonie mobile au niveau national «s’élèvent à plus de 49 millions selon le dernier rapport de l’Autorité de régulation de la Poste et des Communications électroniques (ARPCE)», a fait savoir le ministre.
Il a affirmé également que son département ministériel continue d’accompagner les opérateurs de téléphonie mobile «pour améliorer la couverture en internet et en téléphonie mobile, notamment par la mise à disposition de bandes de fréquences supplémentaires».
R.N
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Algérie-Burundi : «Volonté partagée de donner un nouveau dynamisme aux relations bilatérales»
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a déclaré ce jeudi, à Bujumbura que l’Algérie et le Burundi sont animés d’une «volonté politique partagée» de donner «un nouveau dynamisme et une substance plus grande» aux relations bilatérales notamment dans le domaine du commerce et de l’investissement.
«Je tiens à remercier Monsieur le Président de la République du Burundi de m’avoir honoré en me recevant aujourd’hui (Ndlr jeudi) alors qu’il doit présider un important évènement ici au Burundi en liaison avec la jeunesse, la paix, et la sécurité», a déclaré à la presse M. Attaf, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président Evariste Ndayishimiye dans le cadre de sa visite officielle en qualité d’envoyé spécial du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
M.Attaf a indiqué avoir remis au président burundais «une lettre écrite de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et dans cette lettre, l’objectif reste pour l’Algérie comme pour le Burundi, le développement des relations bilatérales et la meilleure manière de servir le continent africain dans la conjoncture internationale particulièrement troublée par laquelle nos pays passent et par laquelle le système des relations internationales passe actuellement».
Et de souligner dans ce contexte: «Je peux vous dire qu’il y a une détermination partagée et une volonté politique partagée de donner un nouveau dynamisme, ainsi qu’une substance plus grande à ces relations bilatérales et nous sommes convenus de certaines mesures et de certaines échéances pour ce faire».
«Le président Evariste Ndayishimiye partage avec le président Abdelmadjid Tebboune cette idée de faire de nos deux pays et de nos deux nations d’abord des Nations émergentes, ensuite des nations développées», a ajouté M. Attaf.
Pour le ministre d’Etat, «l’Algérie et le Burundi ont cette ambition et ce souci de donner un nouveau dynamisme et une nouvelle substance à la coopération entre nos deux pays». Cela inclut notamment «le domaine du commerce et celui de l’investissement», a-t-il précisé.
Et, «nous serons présents aux côtés de nos frères et de nos sœurs du Burundi pour réaliser ces objectifs communs de nations émergentes et de nations développées», a conclu M. Attaf.
R.N
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Algeria Fintech & E-commerce Summit : La 3e édition en janvier 2025
Algeria Fintech & E-commerce Summit revient pour sa 3e édition ! Du 30 janvier au 1er février 2025, au Centre culturel de la Grande Mosquée d’Alger, cet événement réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs, autour des enjeux clés de la fintech et du e-commerce. Placée sous le haut patronage du ministère de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, cette 3e édition abordera le futur du e-commerce et de la fintech en Algérie. Les conférences et les débats seront consacrés à mettre en lumière, le rôle et les enjeux du commerce électronique et de la technologie financière en Algérie.
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