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économie

L’Algérie va importer des vaches laitières des Etats-Unis : Les « Américaines » débarquent

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L’Algérie compte porter sa capacité de production de près de 1300 tonnes d’ici à la fin du premier trimestre 2025 à la faveur de 3 projets industriels.

 

Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural vient de signer un accord avec le Département américain de l’Agriculture (Usda). L’accord porte sur l’autorisation d’importations de vaches laitières depuis le pays de l’Oncle Sam. C’est ce qu’a révélé Elizabeth Moore Aubin, ambassadrice des USA en Algérie, dans un post du mardi 12 novembre sur son compte « X ». Avec dans une main un verre de lait et dans l’autre, ce qui doit être les feuilles de l’accord, l’ambassadrice a écrit : « Nous sommes fiers d’être un partenaire fiable et un fournisseur clé d’intrants agricoles de qualité pour l’Algérie ». Et d’ajouter : «Nous avons hâte de goûter aux produits laitiers savoureux et nutritifs issus de ce partenariat agricole bilatéral », soulignant : « Plus de vaches produisent plus de lait, de yaourt et de fromage ». Globalement, il s’agit d’une première pour la filière algérienne qui jusque-là importait des vaches laitières de différentes races, dont la Montbéliarde, la Holstein, la Brune des Alpes, la Simmental et la Jersey, exclusivement depuis l’Union européenne (UE).

Notons que la coopération algéro-américaine, en la matière, a, déjà, donné ses premiers fruits. Lors d’une visite, mai dernier, au complexe agricole du groupe Boussouf de Mila, la diplomate avait affirmé, en désignant un jeune veau, qu’il s’agissait « des premiers résultats de la coopération entre les deux pays ».

Celle-ci concerne notamment la fourniture du marché algérien en semence de taureaux de race sélectionnés aux États-Unis. A cette occasion, elle avait indiqué que « la décision a été prise de vendre les premiers produits génétiques. Je suis très impressionnée de ce partenariat algéro-américain en matière de production de lait », en exprimant « l’espoir de son extension en Algérie ainsi que dans l’élevage avicole». La première rencontre algéro-américaine visant la mise en place d’un partenariat dans le domaine de la génétique bovine a eu lieu en septembre 2023 à Alger.

Lors de cette rencontre, l’ambassadrice avait déclaré que « les Etats-Unis sont fiers de partager leur recherche et leur savoir-faire dans le domaine de la génétique avec l’Algérie pour faire progresser les processus utilisés dans les industries laitières d’élevage ».

Et d’exprimé sa fierté que l’Algérie soit le premier pays à accueillir un tel événement organisé pour la première fois à l’étranger par l’industrie américaine de la génétique.

Ce nouveau développement est à inscrire dans un contexte où de nombreux chantiers sont en cours pour renforcer la production laitière en Algérie. En effet, l’Algérie a signé, récemment, un accord historique avec le Qatar pour la production de lait en poudre dans le cadre du projet intégré entre le Fonds national d’investissement (FNI) et la société qatarie Baladna. Un projet étalé sur une superficie de 117 000 hectares dans la wilaya d’Adrar. D’un coût total de 3,5 milliards $, ce projet intègre l’installation d’une ferme laitière et d’une unité de transformation d’une capacité de production de près de 200 000 tonnes de lait en poudre par an, prévues pour entrer en service en 2026. Son entrée en exploitation permettra à l’Algérie de subvenir à ses besoins en matière de lait. D’autant l’industrie laitière nationale compte augmenter sa capacité de production de près de 1300 tonnes d’ici à la fin du premier trimestre 2025 à la faveur de 3 projets industriels. C’est ce qu’a révélé Youcef Cherfa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural dans une déclaration de presse, le jeudi 24 octobre dernier. Selon le ministre, une laiterie privée d’une capacité de production de 11,2 tonnes de lait par jour est prévue pour entrer en activité, ce mois de novembre, dans la wilaya de Bordj Badji Mokhtar tandis qu’une laiterie publique capable de fournir 250 tonnes par jour de lait sera également lancé le 17 novembre dans la Wilaya de de Bouira. En outre, le 3ème projet de plus grande envergure sera mis en œuvre par le Groupe industriel de production de lait et ses dérivés (Giplait) et porte notamment sur l’installation d’une unité de production d’une capacité de 1000 tonnes par jour de lait pasteurisé et de lait UHT (Ultra haute température) basée à Rouiba à Alger. Cette dernière installation sera opérationnelle à partir du mois de février 2025.

R.E. 

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économie

Carte Edahabia : Alger Poste met en garde

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L’entreprise Algérie Poste a exhorté, dans un post sur sa page facebook, les détenteurs de la carte Edahabia à faire preuve de vigilance et de prudence quant à leurs renseignements personnels concernant leur carte monétique et le téléchargement de fausses applications.

« Afin d’éviter d’être victime d’arnaque et d’escroquerie, Algérie Poste appelle les aimables citoyens à faire preuve de vigilance et de prudence quant à leurs renseignements personnels concernant leur carte Edahabia, le numéro CVV et le code OTP », peut-on lire dans le post de l’Entreprise.

« Nous mettons également en garde nos citoyens contre le téléchargement de fausses applications », a ajouté Algérie Poste.

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Lutte contre le blanchiment d’argent : Le défi des entreprises et institutions financières 

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Le cabinet Finabi Conseil organisera, en partenariat avec l’école de formation agréée Transition Pro School, une conférence à Alger du 18 au 19 décembre 2024 sous la thématique « Lutte contre le blanchiment d’argent : un défi pour les entreprises et les institutions financières ». Cette conférence vise à rassembler des experts nationaux et internationaux pour débattre et partager des solutions face aux défis du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme. Cette conférence arrive à un moment critique, alors que l’Algérie déploie des efforts considérables pour renforcer son cadre réglementaire et se conformer aux standards internationaux. Il s’agira d’explorer les réformes récentes et discuter des meilleures pratiques pour une mise en œuvre efficace des nouvelles régulations.

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économie

E-paiement : Naftal lance le programme fédélité

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La Société nationale de commercialisation et de distribution de produits pétroliers « Naftal » enregistre mensuellement environ 42.000 transactions par TPE (Terminal de paiement électronique) au niveau de ses stations-service et ambitionne d’augmenter ce nombre à travers plusieurs mesures qui seront mises en place prochainement, a indiqué un responsable de cette entreprise publique.

« Le nombre des paiements électroniques au niveau des stations-service Naftal a atteint près de 42.000 transactions par mois via cartes CIB et Edahabia », a déclaré à l’APS le directeur de l’E-paiement à Naftal, Adel Ioualalen, soulignant que l’entreprise a réussi, dans le cadre de la convention signée avec la BEA en 2022, à assurer ce service dans toutes ses stations-service, ses centres de conversion Sirghaz (GPL/c), ses centres lubrifiants et pneumatiques et ses showrooms.

Dans le même sillage, il a souligné l’importance de la signature, le 29 octobre dernier, de l’avenant à la convention de partenariat entre Naftal et la BEA, visant à encourager les stations-service qui opèrent sous la bannière de Naftal (237 stations en gestion libre et 1.538 points de vente agréés) à offrir à leurs clients les services de l’e-paiement, en les équipant de TPE sous condition qu’elles détiennent un compte bancaire BEA.

Naftal compte aussi profiter du système de l’e-paiement instantané, ainsi que du système de paiement par QR Code lorsqu’ils seront lancés, selon le même responsable notant que ces systèmes contribueront à augmenter sensiblement le nombre de transactions dans les stations-service.

En outre, Naftal prévoit de lancer un programme de fidélité pour inciter ses clients à utiliser l’e-paiement dans les stations-service, a indiqué Adel Ioualalen précisant que les clients accumulent, dans le cadre de ce programme, un certain nombre de points pour chaque transaction, ce qui leur permet de recevoir un cadeau ou un service gratuit tel qu’un lavage de voiture, ajoutant que ce projet est en phase de « maturation ».

Ces mesures, estime-t-il, devront contribuer à augmenter le nombre de transactions électroniques dans les stations-service, jugé « modeste » par rapport au grand nombre de cartes de paiement (environ 17 millions de cartes CIB/Edahabia).

Quant aux opérations via les cartes prépayées (Naftal Card) destinées aux entreprises, Adel Ioualalen a fait savoir que durant les dix premiers mois de 2024, la société a enregistré plus de 9,7 millions de transactions.

Le nombre de clients du service « Naftal Card », lancé en 2017, a atteint 19.000 clients, selon le même responsable soulignant que ce service a réussi à remplacer à 95 % le bon de carburant, et que des efforts sont en cours pour généraliser le service aux entreprises et organismes restants.

Pour ce faire, Naftal a mis en place les équipements nécessaires compatibles avec « Naftal Card » au niveau de toutes ses stations-service et 85% des stations-service qui opèrent sous le logo de Naftal (gérées par des privés), ce qui représente un total de 1.980 stations-service, a déclaré Adel Ioualalen.

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