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Déploiement de soldats nord-coréens en Russie : Les inquiétudes des USA

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Le ministère des Affaires étrangères américain a annoncé hier, mardi, que des soldats nord-coréens avaient commencé à prendre part à des opérations de combat aux côtés de l’armée russe à la frontière de l’Ukraine, ce qui suscite des inquiétudes aux États-Unis concernant cette collaboration militaire entre Moscou et Pyongyang.

Vedant Patel, adjoint au porte-parole du département d’État, a précisé que plus de 10 000 militaires nord-coréens avaient été envoyés en Russie orientale, avec la plupart d’entre eux déployés dans la région de l’oblast de Kouïsk, près de la frontière ukrainienne, où ils s’engagent dans des opérations militaires aux côtés des forces russes.

Des sources ukrainiennes signalent qu’environ 11 000 soldats nord-coréens sont actuellement stationnés en Russie et combattent contre les forces ukrainiennes dans la région de Kouïsk, où Kiev mène une offensive depuis août.

Patel a exprimé « une profonde préoccupation » des États-Unis concernant la décision de Moscou de solliciter la Corée du Nord pour fournir des soldats soutenant ses opérations en Ukraine. Il a mentionné que la Russie avait formé ces soldats à l’utilisation de l’artillerie et des drones, ainsi qu’aux compétences de base en infanterie, ce qui renforce leur rôle au combat.

Le responsable américain a noté que le succès des forces russes sur le terrain reposait en grande partie sur leur capacité à intégrer les soldats nord-coréens dans leurs rangs, malgré les défis, comme la barrière linguistique.

En dépit des questions croissantes sur la présence de ces troupes nord-coréennes, le Kremlin est resté silencieux jusqu’à présent, tandis que la Corée du Nord a ratifié lundi un nouveau traité de défense avec la Russie. Selon l’agence de presse officielle nord-coréenne, le Kremlin a annoncé au cours du week-end dernier que le président russe Vladimir Poutine avait signé cet accord, qui comprend une clause sur la défense mutuelle.

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Glissement de terrain à Ouganda : Le bilan s’alourdit

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Le bilan du glissement de terrain survenu cette semaine en Ouganda continue de s’alourdir, atteignant au moins vingt morts, selon le dernier rapport officiel relayé par les médias. Dans la nuit de mercredi à jeudi, de fortes pluies ont provoqué l’effondrement de plusieurs villages dans le district de Bulambuli, situé à 280 kilomètres à lest de la capitale, Kampala, rapporte Africanews. Les autorités ont confirmé la mort d’au moins 20 personnes, bien que des sources locales évoquent un bilan encore plus lourd. Plus de 100 personnes sont toujours portées disparues, selon le même média. Les secouristes ont déjà retrouvé plusieurs corps sous les décombres, et les recherches continuent dans des conditions extrêmement difficiles. L’armée, la police et la Croix-Rouge ont été mobilisées dans la zone, où près de 700 habitants ont dû être évacués. Cependant, les efforts de secours sont compliqués par des routes rendues impraticables par les intempéries persistantes, sans aucune amélioration significative des conditions météorologiques, précise Africanews. Depuis le mois d’octobre, l’Ouganda fait face à des intempéries dévastatrices, entraînant des inondations et des glissements de terrain dans plusieurs régions.

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Somalie-Éthiopie : Ruto et Museveni prennent l’initiative d’une médiation 

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Le président kényan William Ruto a annoncé samedi qu’il collaborerait avec son homologue ougandais, Yoweri Museveni, pour jouer un rôle de médiation dans le conflit entre l’Éthiopie et la Somalie, un différend qui met en péril la stabilité de la région. Lors dune conférence de presse à l’occasion dun sommet régional des chefs d’État, Ruto a souligné que «la sécurité de la Somalie est essentielle pour la stabilité de notre région, créant ainsi un environnement favorable aux investisseurs, aux hommes d’affaires et aux entrepreneurs». Le bureau du président somalien, Hassan Sheikh Mohamud, a indiqué que ce dernier avait rencontré Ruto et Museveni en marge du sommet, mais na pas évoqué une médiation directe. Selon Reuters, le ministre somalien des Affaires étrangères, Ahmed Ali Maalim Fiqi, a déclaré que les initiatives précédentes des dirigeants régionaux n’avaient pas été prises en compte à Addis-Abeba, mais qu’il restait optimiste quant aux efforts de médiation menés par la Turquie. Les porte-paroles du gouvernement éthiopien et du ministère des Affaires étrangères n’ont pas réagi aux demandes de commentaires. l’Éthiopie a déployé des milliers de soldats en Somalie pour lutter contre des groupes armés affiliés à Al-Qaïda, mais un conflit a éclaté entre Addis-Abeba et Mogadiscio à propos de la construction dun port dans la région séparatiste du Somaliland, en échange de la reconnaissance de sa souveraineté. Le Somaliland, bien que jouissant dune autonomie et dune stabilité relative depuis son indépendance en 1991, cherche à obtenir une reconnaissance internationale. Ce différend a amené la Somalie à renforcer ses relations avec l’Érythrée et l’Égypte, qui sont en désaccord avec l’Éthiopie, notamment en raison du grand barrage de la Renaissance construit sur le Nil. Les négociations récentes à Ankara, en Turquie, pour résoudre ce conflit nont pas abouti à des progrès significatifs.

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De vice-présidente à gouverneure ? : Les options politiques de Kamala Harris

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Kamala Harris, après sa défaite face à Donald Trump aux élections de novembre 2024, a vu ses ambitions de devenir la première femme présidente des États-Unis s’effondrer. Après un séjour à Hawaï pour se remettre de cet échec, elle a évoqué ses projets futurs en affirmant : «Je resterai dans la bataille», sans donner de détails sur la direction qu’elle prendra. La déclaration de Kamala Harris a alimenté des spéculations sur ses prochaines étapes, notamment sa possible candidature pour le poste de gouverneur de Californie en 2026, lorsque Gavin Newsom partira. Gouverner un État aussi influent que la Californie, la cinquième économie mondiale, offrirait à Harris une plateforme politique majeure, consolidant davantage sa carrière après avoir franchi plusieurs obstacles politiques. Kamala Harris, forte de ses liens avec les responsables locaux de Californie, pourrait viser le poste de gouverneur de l’État, un tremplin politique important pour renforcer sa position nationale, selon Julian Zelizer, professeur à Princeton. Ce parcours s’inscrirait dans une tradition où plusieurs présidents, comme Ronald Reagan, ont exercé en tant que gouverneur avant de devenir président. Toutefois, après sa défaite électorale de 2024, sa position au sein du Parti démocrate s’est fragilisée, en raison de sa défaite dans les États-clés et de la montée de Trump parmi de nombreux électeurs. Pourtant, un mandat de gouverneur de Californie ne serait pas forcément suffisant pour faire de Harris une candidate naturelle en 2032. Elle pourrait aussi se retrouver confrontée à la montée en puissance d’autres figures du Parti démocrate, comme Gavin Newsom, le gouverneur actuel de Californie, ou encore Pete Buttigieg et Gretchen Whitmer, gouverneure du Michigan.

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