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Coupe de la CAF : L’USMA et le CSC avec de grandes ambitions

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    Les Sanafir réussissent un sans-faute dans la compétition africaine avec cinq victoires en autant de matchs.

 

Si le MC Alger et le CR Belouizdad ont entamé timidement leur aventure en phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique, les deux représentants algériens en Coupe de la CAF, l’USM Alger et le CS Constantine, ont réussi leur entame et affiché d’entrée leurs intentions dans cette épreuve continentale. Vainqueur du trophée en 2023 et demi-finaliste cette année, l’USMA se place encore parmi les favoris de la compétition pour l’édition 2024-2025. Les Usmistes ont réussi le carton de la première journée de la phase des poules en étrillant la modeste formation botswanaise d’Orapa United sur le score sans appel (6-0), mercredi soir au stade olympique du 5-juillet. «C’est un message pour nos futurs adversaires. Notre ambition est de gagner cette Coupe de la CAF et de jouer sur tous les fronts. Avec le retour de Ghacha et Chetti, notre équipe sera encore plus forte», lance le driver de la formation de Soustara, Nabil Maâloul, qui assume pleinement le rôle de favori du Groupe C et de la compétition en général. Avec le report du derby contre le Paradou AC, les camarades de Redouani pourront préparer sereinement leur prochain match contre les Sénégalais de Jaraaf, le 8 décembre à Dakar. Ils vont se rendre au Sénégal avec l’intention de gagner et de garder la première place du Groupe C qu’ils partagent avec les Ivoiriens de l’ASEC Mimosas, vainqueurs (2-0) de Jaraff Sénégal et favoris devant Orapa United, le petit poucet du groupe. Le CSC a réalisé, pour sa part, une excellente opération en remportant le derby maghrébin contre le CS Sfaxien, à Tunis, grâce à un but de son capitaine et buteur, Brahim Dib. Les Sanafir réussissent un sans faute dans la C2 africaine avec cinq victoires en autant de matchs. Leur prochain match au stade Hamlaoui face aux Tanzaniens de Simba SC revêt une grande importance, car ils partagent la première place du Groupe A avec cette équipe tanzanienne, vainqueur chez elle sur le même score face aux Angolais de Bravos do Maquis. Avant ce choc contre Simba SC, les poulains de Madoui, leaders du championnat national, auront un périlleux déplacement à faire ce lundi à Biskra pour en découdre avec l’USB locale qui vient d’engager un nouvel entraineur, en la personne de Si Tahar Cherif El-Ouazzani, dans l’espoir de provoquer le déclic. «On a arraché une belle et précieuse victoire à Tunis avec une équipe fortement remaniée. C’est quasiment l’équipe B du CSC qui a joué cotre le CSS. On espère récupérer nos blessés avant le prochain match en Coupe de la CAF», dira Madoui, fier de ses troupes qui ont montré une magnifique force de caractère en terre tunisienne. Tout le monde s’accorde que le CSC, version Madoui, a de la personnalité et il peut aller loin en C2 africaine. Bon vent aux deux représentants algériens qui ont un bon à jouer, en l’absence dans cette épreuve des grosses cylindrées du football africain, toutes présentes en Ligue des champions.

L. B.

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Pour sortir de la crise, Emmanuel Macron propose une réunion des « différentes forces politiques »

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Le nom du prochain Premier ministre français sera-t-il connu avant Noël ? Le président Emmanuel Macron, qui a ouvert des consultations au lendemain de son allocution télévisée du 5 décembre, propose une « nouvelle méthode ».

Après avoir reçu séparément les représentants du « socle commun » (LR et macronistes), les socialistes, les écologistes et les communistes, le chef de l’État français, entend les réunir autour d’une même table. Objectif : sortir au plus vite de la crise et nommer rapidement un chef de gouvernement, selon la presse locale qui rapporte l’information.

Dernière idée en date : une « réunion des différentes forces politiques pour échanger sur une plateforme programmatique » qui, comme l’ont précisé les Verts à leur sortie de l’Élysée, devrait se tenir dès ce mardi 10 décembre. Marine Tondelier s’est réjoui que le Rassemblement national reste en dehors des discussions.

« La solution ne pourrait pas ou plus reposer sur un accord » avec l’extrême droite, a-t-elle souligné, avant d’ajouter qu’Emmanuel Macron a été « très clair sur le fait que le RN, pour lui, n’était pas dans le périmètre des partis qui souhaitaient discuter ».

Cette discussion transpartisane, à laquelle sont invités différents partis de droite comme de gauche, serait la première du genre depuis la dissolution. Au lendemain des élections législatives anticipées, le Président s’en était tenu à des bilatérales.

Mais le contour de cette rencontre est encore flou. « On ne sait pas encore à qui exactement a été faite cette proposition et qui répondra favorablement », a confirmé la patronne des Écologistes, qui demande que les représentants de La France insoumise se joignent à eux, dans un souci de cohérence et d’unité du Nouveau Front populaire : « Nous avons plus de poids dans cette discussion si les Insoumis viennent ». Manuel Bompard et Mathilde Panot, qui avaient refusé l’invitation de l’Élysée ce 9 décembre, ne semblent pas davantage prêts de participer à cette nouvelle initiative.

Du côté du Parti communiste, Fabien Roussel a semblé très ouvert à la négociation. « Nous avons dit que bien sûr il était préférable qu’il y ait un Premier ministre de gauche », a-t-il déclaré à la sortie, sans en faire « un préalable », accréditant l’idée qu’il faisait « un pas » vers le chef de l’État. « Ce qui compte, c’est que l’on avance, et pour avancer, on ne vient pas en mettant des préalables sur des noms, des propositions, des lignes rouges ».

Le secrétaire national du PCF, qui s’est incliné au premier tour des législatives et a ainsi perdu son siège de député, ne fait plus de l’abrogation de la réforme des retraites à 64 ans un totem. Il propose, si cela peut permettre d’aboutir à un accord avec la droite et les macronistes, « une conférence sociale ».

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a une idée : additionner les membres du « socle commun » aux députés socialistes et Liot, constituant ainsi une majorité absolue au-dessus de laquelle ne plane plus la menace d’une censure. Mais le PS est-il réellement prêt à s’engager dans une coalition avec LR et les macronistes ? « Si ce n’est pas un Premier ministre de gauche, nous ne participerons pas à ce gouvernement », rappelle le président du groupe socialiste à l’Assemblée Boris Vallaud.

Position partagée par le patron du parti Olivier Faure, qui promet tout de même « des concessions réciproques » avec d’autres forces politiques.

Chez les Insoumis, la colère le dispute à l’incompréhension. Le député LFI Bastien Lachaud craint qu’en cas de plateforme programmatique commune avec la droite, la gauche ne se contente de « quelques miettes » et doivent se renier sur « la hausse des salaires ou le blocage des prix ».

Paul Vannier, lui, enrage de voir ainsi « effacer la victoire du NFP et donner du temps à Macron alors que le compte à rebours de son départ est enclenché ». Aurélie Trouvé quant à elle, voit déjà poindre l’éclatement du NFP. Mais elle promet que La France insoumise « restera garante » du programme partagé.

« Nous continuerons avec tous ceux qui resteront fidèles à nos électeurs », a-t-elle expliqué sur RMC, se targuant de ne pas « tomber dans le piège de Macron ». Pour l’heure, la stratégie de LFI sur la suite des événements reste inchangée : tout miser sur une démission du chef de l’État et l’organisation d’une présidentielle anticipée.

En attendant que ce scénario hasardeux advienne (ou non), une sortie de crise sera-t-elle trouvée rapidement ? Les précédents épisodes invitent à la prudence : cet été, il avait fallu plus de 50 jours à Emmanuel Macron pour choisir Michel Barnier. Dans le cas de Gabriel Attal et Élisabeth Borne, c’était aussi plusieurs semaines.

R.I

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Augmentation des allocations touristique et du hadj : Une « bouffée d’oxygène »pour les voyageurs

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Des experts et des professionnels ont estimé, lundi dans des déclarations à l’APS, que «l’augmentation substantielle» des allocations touristique et du hadj, décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dimanche en Conseil des ministres, était une «bouffée d’oxygène» pour les voyageurs algériens, soulignant la nécessité d’accélérer la mise en place des cadres réglementaires nécessaires à cette opération.

Le président de la République avait décidé, dimanche en Conseil des ministres, de porter l’allocation touristique à 750 euros par voyageur algérien majeur et à 300 euros par voyageur algérien mineur, à compter de janvier 2025, et l’allocation du hadj à 1000 dollars par pèlerin algérien, à compter de la prochaine saison de hadj, honorant ainsi l’un de ses principaux engagements visant à améliorer les standards de bien-être, sachant qu’un décret exécutif fixant les modalités d’obtention de cette allocation sera publié ultérieurement.

A ce propos, Sofiane Mazari, responsable au sein de l’Association des  banques et des établissements financiers (ABEF), a souligné que «cette augmentation substantielle de l’allocation touristique, qui a presque septuplé, permettra aux citoyens algériens de voyager à l’étranger dans de meilleures conditions».

Pour l’économiste Boubekeur Salami, cette décision «permettra aux Algériens souhaitant voyager à l’étranger pour accomplir les rites du hadj ou dans le cadre du tourisme, des études ou des soins d’être plus à l’aise sur le plan financier».

L’expert a, dans ce contexte, insisté sur «l’importance d’accélérer la mise en place des mécanismes et cadres réglementaires nécessaires à cette opération».

Le professeur de Finances à l’Université Kasdi-Merbah (Ouargla), Slimane Nacer, a, lui aussi, salué cette décision qui, a-t-il dit, «une fois appliquée, sera un bouffée d’oxygène pour les voyageurs algériens, notamment les touristes, dans la mesure où cette allocation couvrira une importante partie des dépenses de leur séjour à l’étranger».

De plus, «cette décision n’impactera pas l’économie nationale ni les réserves de changes», a-t-il soutenu, soulignant la nécessité de redoubler d’efforts dans la diversification des exportations hors hydrocarbures pour faire entrer des devises.

Pour sa part, l’économiste Houari Tigharsi a estimé que «l’augmentation conséquente de cette allocation est de nature à réduire la pression sur les citoyens souhaitant voyager à l’étranger».

R.N

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Santé: Ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations spécialisées en sciences médicales

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Le ministère de la Santé a annoncé ce lundi, dans un communiqué, l’ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations post-universitaires spécialisées en sciences médicales au titre de l’année 2025.

Il s’agit des urgences médicales, de l’addictologie et de la médecine transfusionnelle, indique le communiqué, précisant que ces formations s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la formation continue et de la prise en charge des besoins du secteur dans le domaine médical, conformément aux instructions du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, au titre du Plan d’action du malade (PAM) dans sa première et deuxième version.

Ces formations seront sanctionnées par un certificat d’études spécialisées (CES) en sciences médicales, au profit des candidats titulaires d’un diplôme en sciences médicales (médecine générale), exerçant dans des établissements de santé publique.

La durée de la formation a été fixée à quatre (4) semestres pour la médecine d’urgence et à deux (2) semestres pour l’addictologie et la médecine transfusionnelle.

Les formations débuteront au cours du premier trimestre de l’année 2025, au niveau de l’université des sciences de la santé d’Alger, et des facultés de médecine dans les wilayas d’Oran, Blida, et Constantine.

Les dossiers de candidature doivent être remis au directeur de l’établissement de santé dont relève le candidat, qui les transmettra à son tour à la Direction de wilaya de la santé et de la population (DSP).

La sélection des candidats se fera selon les dispositions de l’arrêté interministériel du 29 février 2012, fixant les critères de sélection des candidats appartenant aux corps des praticiens médicaux généralistes de santé publique pour l’accès à la formation et l’obtention d’un CES en sciences médicales, selon la même source.

R.N

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