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Défense : Moscou et Pyongyang renforcent leur partenariat 

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Le ministre russe de la Défense, Andreï Belysov, a effectué, hier, en Corée du Nord pour une visite officielle. Lors de cette visite, il rencontrera les dirigeants militaires et politiques de Pyongyang, une capitale liée à Moscou par un traité de défense commune. Selon des agences de presse russes, Belysov a souligné que les relations amicales entre la Russie et la Corée du Nord se développaient activement dans tous les domaines, y compris la coopération militaire. Il a exprimé sa conviction que ses discussions à Pyongyang contribueraient à renforcer le partenariat stratégique russo-nord-coréen dans le secteur de la défense. De son côté, le ministre nord-coréen de la Défense, No Kwang-chol, a confirmé que l’armée de son pays était déterminée à «renforcer et développer continuellement» sa coopération avec l’armée russe, selon un communiqué de presse. Cette visite survient quelques jours après la rencontre du président sud-coréen Yoon Suk-yeol avec une délégation ukrainienne, dirigée par le ministre de la Défense ukrainien, Rustem Umirov. Au début du mois de novembre, Yoon avait annoncé que la Corée du Sud «n’excluait pas» la possibilité d’envoyer directement des armes à l’Ukraine, ce qui a alimenté les tensions. Par ailleurs, les États-Unis accusent la Corée du Nord d’avoir envoyé plus de 10 000 soldats en Russie ces dernières semaines pour soutenir ses opérations en Ukraine. De plus, la Corée du Nord serait impliquée dans l’envoi de systèmes d’artillerie, de missiles et d’autres équipements militaires à la Russie, permettant ainsi à Moscou de prolonger sa guerre contre Kiev, qui dure depuis plus de deux ans. En juin dernier, lors de la visite de Vladimir Poutine à Pyongyang, les deux pays avaient signé un accord de partenariat stratégique global. Selon l’agence de presse nord-coréenne, Poutine a réaffirmé sa volonté de renforcer les relations bilatérales et d’élever la coopération à un niveau supérieur, tout en assurant que la Russie continuerait à soutenir la Corée du Nord dans la « défense de sa souveraineté ».

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Glissement de terrain à Ouganda : Le bilan s’alourdit

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Le bilan du glissement de terrain survenu cette semaine en Ouganda continue de s’alourdir, atteignant au moins vingt morts, selon le dernier rapport officiel relayé par les médias. Dans la nuit de mercredi à jeudi, de fortes pluies ont provoqué l’effondrement de plusieurs villages dans le district de Bulambuli, situé à 280 kilomètres à lest de la capitale, Kampala, rapporte Africanews. Les autorités ont confirmé la mort d’au moins 20 personnes, bien que des sources locales évoquent un bilan encore plus lourd. Plus de 100 personnes sont toujours portées disparues, selon le même média. Les secouristes ont déjà retrouvé plusieurs corps sous les décombres, et les recherches continuent dans des conditions extrêmement difficiles. L’armée, la police et la Croix-Rouge ont été mobilisées dans la zone, où près de 700 habitants ont dû être évacués. Cependant, les efforts de secours sont compliqués par des routes rendues impraticables par les intempéries persistantes, sans aucune amélioration significative des conditions météorologiques, précise Africanews. Depuis le mois d’octobre, l’Ouganda fait face à des intempéries dévastatrices, entraînant des inondations et des glissements de terrain dans plusieurs régions.

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Somalie-Éthiopie : Ruto et Museveni prennent l’initiative d’une médiation 

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Le président kényan William Ruto a annoncé samedi qu’il collaborerait avec son homologue ougandais, Yoweri Museveni, pour jouer un rôle de médiation dans le conflit entre l’Éthiopie et la Somalie, un différend qui met en péril la stabilité de la région. Lors dune conférence de presse à l’occasion dun sommet régional des chefs d’État, Ruto a souligné que «la sécurité de la Somalie est essentielle pour la stabilité de notre région, créant ainsi un environnement favorable aux investisseurs, aux hommes d’affaires et aux entrepreneurs». Le bureau du président somalien, Hassan Sheikh Mohamud, a indiqué que ce dernier avait rencontré Ruto et Museveni en marge du sommet, mais na pas évoqué une médiation directe. Selon Reuters, le ministre somalien des Affaires étrangères, Ahmed Ali Maalim Fiqi, a déclaré que les initiatives précédentes des dirigeants régionaux n’avaient pas été prises en compte à Addis-Abeba, mais qu’il restait optimiste quant aux efforts de médiation menés par la Turquie. Les porte-paroles du gouvernement éthiopien et du ministère des Affaires étrangères n’ont pas réagi aux demandes de commentaires. l’Éthiopie a déployé des milliers de soldats en Somalie pour lutter contre des groupes armés affiliés à Al-Qaïda, mais un conflit a éclaté entre Addis-Abeba et Mogadiscio à propos de la construction dun port dans la région séparatiste du Somaliland, en échange de la reconnaissance de sa souveraineté. Le Somaliland, bien que jouissant dune autonomie et dune stabilité relative depuis son indépendance en 1991, cherche à obtenir une reconnaissance internationale. Ce différend a amené la Somalie à renforcer ses relations avec l’Érythrée et l’Égypte, qui sont en désaccord avec l’Éthiopie, notamment en raison du grand barrage de la Renaissance construit sur le Nil. Les négociations récentes à Ankara, en Turquie, pour résoudre ce conflit nont pas abouti à des progrès significatifs.

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De vice-présidente à gouverneure ? : Les options politiques de Kamala Harris

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Kamala Harris, après sa défaite face à Donald Trump aux élections de novembre 2024, a vu ses ambitions de devenir la première femme présidente des États-Unis s’effondrer. Après un séjour à Hawaï pour se remettre de cet échec, elle a évoqué ses projets futurs en affirmant : «Je resterai dans la bataille», sans donner de détails sur la direction qu’elle prendra. La déclaration de Kamala Harris a alimenté des spéculations sur ses prochaines étapes, notamment sa possible candidature pour le poste de gouverneur de Californie en 2026, lorsque Gavin Newsom partira. Gouverner un État aussi influent que la Californie, la cinquième économie mondiale, offrirait à Harris une plateforme politique majeure, consolidant davantage sa carrière après avoir franchi plusieurs obstacles politiques. Kamala Harris, forte de ses liens avec les responsables locaux de Californie, pourrait viser le poste de gouverneur de l’État, un tremplin politique important pour renforcer sa position nationale, selon Julian Zelizer, professeur à Princeton. Ce parcours s’inscrirait dans une tradition où plusieurs présidents, comme Ronald Reagan, ont exercé en tant que gouverneur avant de devenir président. Toutefois, après sa défaite électorale de 2024, sa position au sein du Parti démocrate s’est fragilisée, en raison de sa défaite dans les États-clés et de la montée de Trump parmi de nombreux électeurs. Pourtant, un mandat de gouverneur de Californie ne serait pas forcément suffisant pour faire de Harris une candidate naturelle en 2032. Elle pourrait aussi se retrouver confrontée à la montée en puissance d’autres figures du Parti démocrate, comme Gavin Newsom, le gouverneur actuel de Californie, ou encore Pete Buttigieg et Gretchen Whitmer, gouverneure du Michigan.

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