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Réseau routier : Priorité à l’entretien

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   L’Algérie dispose, aux côtés l’Afrique du Sud, du plus grand réseau routier en Afrique.

 

Dans ses réponses aux questions orales des élus de l’Assemblée nationale populaire, le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, a souligné jeudi que le secteur accorde aujourd’hui «la priorité à l’entretien des routes». Une mesure qui entre dans la cadre d’une politique de rationalisation des dépenses, le ministre faisant savoir en substance, que l’investissement dans un entretien régulier est un moyen de «préserver et de réduire les coûts des interventions de réhabilitation». «Le retard dans l’entretien des routes entraîne une augmentation significative des coûts de ce type d’opérations» lance le ministre. Et dans cette logique, en laissant entendre qu’il s’agit d’une «nouvelle phase» dans le programme du secteur des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh explique que le ministère s’attachera «en premier» à la réhabilitation des routes communales. Celles-ci «représentent 50% du réseau routier national (…) mais elles n’ont pas bénéficié de travaux d’entretien, depuis une longue période».

Par ailleurs, en rappelant aux élus que la réglementation fait de «l’entretien des routes communales» une responsabilité partagée entre les services du ministère de l’Intérieur, et celui des Travaux publics, «qui se limite à une assistance technique». Lakhdar Rekhroukh annonce également qu’une évolution de la loi est à l’étude afin «d’améliorer la qualité des opérations de maintenance et de développement des routes». En ce sens, le responsable précise qu’un texte réglementaire est en cours de préparation. A terme, il «imposera» la soumission de toutes les études relatives aux opérations sur le réseau routier, à un examen par l’Organe national de contrôle technique des travaux publics, (CCTP). Un nouveau projet de règlement qui fait écho à l’annonce du ministre, le 24 octobre dernier, à propos de la préparation d’un projet de décret exécutif «fixant les conditions et modalités de dépôt et de paiement d’une caution de garantie, pour la remise en état initial des biens publics routiers». Une obligation qui doit concerner l’ensemble des entreprises intervenant sur le réseau routier, afin qu’elles déposent une caution de garantie «avant le début des travaux», pour couvrir le coût d’éventuelles réhabilitations.

 

Plusieurs dédoublements 

Et à propos des projets en cours, le ministre, dans ses réponses aux interrogations et interpellations des députés, notamment sur «l’encombrement» des axes routiers, a relevé que plusieurs projets sont attendus d’ici à 2027. Ainsi, aux sujet du tronçon de la route nationale RN79 au niveau de Mila, le ministre Lakhdar Rekhroukh précise, «c’est un axe vital, qui raccorde la ville de Mila à 15 communes du Nord de la Wilaya (…) plus de 20.000 véhicules l’empruntent chaque jour, dont 25% de poids lourds» dans ces conditions. Il est annoncé que «les services des travaux public de la wilaya effectuent plusieurs études, afin de débouler la voie ». Et très concrètement, ce projet vise à un « doublement de la voie sur 35 kilomètres de la RN79 entre Mila et Ferdjioua (…) l’étude est terminée, la réalisation d’une première tranche de 6,5km a été inscrite dans le plan trisannuel 2025-2027, programmé dans le cadre de la loi de Finances 2025». Par ailleurs, cette même RN79 sera également doublé «sur 18 km entre Mila et Constantine (…) un segment de 13 km, et prévue dans le programme 2025-2027».

Quant à la route nationale RN60A, au niveau de la wilaya de Médéa, une région dont le réseau est « important», avec plus de «de 3.400 kilomètres de route (…) dont 766 km de route nationale, avec 81% en bon ou très bon état». Le ministre fait savoir que la RN60A, dont «17km sont en mauvais état», bénéficie actuellement «dans le cadre du programme d’entretien de 2024 de la réhabilitation de 20km, entre les communes de Aïn Boucif, Tlatet Eddouair et Seghouane (…) les travaux sont à 90%». Et en prolongement de ce chantier, «6 km de route seront renforcés dans le cadre de la loi de Finances 2025». Par ailleurs, au sujet de la situation des routes de la wilaya d’Oran, et plus exactement la route de «contournement numéro 5 », Lakhdar Rekhroukh annonce la réalisation de nouveaux échangeurs. Ainsi, il explique qu’il s’agit pour le secteur «de désenclaver des zones et répondre aux demandes de raccordements».

 

Nadir K.

 

 

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Augmentation des allocations touristique et du hadj : Une « bouffée d’oxygène »pour les voyageurs

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Des experts et des professionnels ont estimé, lundi dans des déclarations à l’APS, que «l’augmentation substantielle» des allocations touristique et du hadj, décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dimanche en Conseil des ministres, était une «bouffée d’oxygène» pour les voyageurs algériens, soulignant la nécessité d’accélérer la mise en place des cadres réglementaires nécessaires à cette opération.

Le président de la République avait décidé, dimanche en Conseil des ministres, de porter l’allocation touristique à 750 euros par voyageur algérien majeur et à 300 euros par voyageur algérien mineur, à compter de janvier 2025, et l’allocation du hadj à 1000 dollars par pèlerin algérien, à compter de la prochaine saison de hadj, honorant ainsi l’un de ses principaux engagements visant à améliorer les standards de bien-être, sachant qu’un décret exécutif fixant les modalités d’obtention de cette allocation sera publié ultérieurement.

A ce propos, Sofiane Mazari, responsable au sein de l’Association des  banques et des établissements financiers (ABEF), a souligné que «cette augmentation substantielle de l’allocation touristique, qui a presque septuplé, permettra aux citoyens algériens de voyager à l’étranger dans de meilleures conditions».

Pour l’économiste Boubekeur Salami, cette décision «permettra aux Algériens souhaitant voyager à l’étranger pour accomplir les rites du hadj ou dans le cadre du tourisme, des études ou des soins d’être plus à l’aise sur le plan financier».

L’expert a, dans ce contexte, insisté sur «l’importance d’accélérer la mise en place des mécanismes et cadres réglementaires nécessaires à cette opération».

Le professeur de Finances à l’Université Kasdi-Merbah (Ouargla), Slimane Nacer, a, lui aussi, salué cette décision qui, a-t-il dit, «une fois appliquée, sera un bouffée d’oxygène pour les voyageurs algériens, notamment les touristes, dans la mesure où cette allocation couvrira une importante partie des dépenses de leur séjour à l’étranger».

De plus, «cette décision n’impactera pas l’économie nationale ni les réserves de changes», a-t-il soutenu, soulignant la nécessité de redoubler d’efforts dans la diversification des exportations hors hydrocarbures pour faire entrer des devises.

Pour sa part, l’économiste Houari Tigharsi a estimé que «l’augmentation conséquente de cette allocation est de nature à réduire la pression sur les citoyens souhaitant voyager à l’étranger».

R.N

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Santé: Ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations spécialisées en sciences médicales

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Le ministère de la Santé a annoncé ce lundi, dans un communiqué, l’ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations post-universitaires spécialisées en sciences médicales au titre de l’année 2025.

Il s’agit des urgences médicales, de l’addictologie et de la médecine transfusionnelle, indique le communiqué, précisant que ces formations s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la formation continue et de la prise en charge des besoins du secteur dans le domaine médical, conformément aux instructions du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, au titre du Plan d’action du malade (PAM) dans sa première et deuxième version.

Ces formations seront sanctionnées par un certificat d’études spécialisées (CES) en sciences médicales, au profit des candidats titulaires d’un diplôme en sciences médicales (médecine générale), exerçant dans des établissements de santé publique.

La durée de la formation a été fixée à quatre (4) semestres pour la médecine d’urgence et à deux (2) semestres pour l’addictologie et la médecine transfusionnelle.

Les formations débuteront au cours du premier trimestre de l’année 2025, au niveau de l’université des sciences de la santé d’Alger, et des facultés de médecine dans les wilayas d’Oran, Blida, et Constantine.

Les dossiers de candidature doivent être remis au directeur de l’établissement de santé dont relève le candidat, qui les transmettra à son tour à la Direction de wilaya de la santé et de la population (DSP).

La sélection des candidats se fera selon les dispositions de l’arrêté interministériel du 29 février 2012, fixant les critères de sélection des candidats appartenant aux corps des praticiens médicaux généralistes de santé publique pour l’accès à la formation et l’obtention d’un CES en sciences médicales, selon la même source.

R.N

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Le président de la République participe à Nouakchott à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a quitté ce lundi, Alger à destination de la Mauritanie, pour participer à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité qui se tient à Nouakchott.

Le Président de la République a été salué, à son départ à l’Aéroport international Houari-Boumediene, par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, et le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, le Général d’Armée Saïd Chanegriha.

R.N

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