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Production de lait de vache subventionné : Le créneau ouvert au privé à partir de 2025

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   Limitée auparavant aux laiteries privées, la production de sachets de lait de vache subventionné commencera dès l’année 2025, selon le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Youcef Chorfa, qui l’a fait savoir jeudi, lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale.

Et d’ajouter à ce sujet que «la production de sachets de lait partiellement écrémé, destiné à la vente au prix réglementé de 25 DA, à partir de lait de vache frais, sera progressivement généralisée à toutes les laiteries».

Evoquant la production actuelle de lait subventionné, Youcef Chorfa a révélé que «la production de lait subventionné s’élève à 56 millions de litres, produits par le secteur public, dans le cadre des efforts des pouvoirs publics visant à réduire la dépendance à la poudre de lait importée, et à garantir une stabilité durable de la production de cette denrée essentielle».

Et avec l’arrivée de la production des laiteries privées, nul doute que la disponibilité du lait de vache en sachet, très demandé par les Algériens, sera effective à travers le pays.

Car, hormis les laiteries du secteur public existantes, l’Etat a fait de l’ouverture de nouvelles laiteries, une priorité pour satisfaire la demande sans cesse croissante. Et pour répondre à la grande consommation locale en lait et réduire ainsi la facture d’importation, l’Algérie mise sur l’augmentation de ses capacités de production en la matière.

L’on peut citer, à titre d’exemple, les deux nouvelles usines de production de lait de Bouira, avec une capacité de 250.000 litres/jour, celle de Bordj Badji Mokhtar, avec une capacité de production de 11.200 litres/jour, ainsi que celle de Rouïba, qui devrait entamer la production en février 2025.

Concernant le lait en poudre dont l’importation coûte à l’Etat la bagatelle de plus de 2 milliards de dollars annuellement, l’Algérie a franchi une nouvelle étape, en signant avec la société qatarie, « Baladna», un partenariat stratégique de production de lait en poudre dans la commune de Tamakten, sise à l’Est d’Adrar, qui prévoit de réaliser une ferme s’étendant sur 100.000 hectares pour une production de 200.000 tonnes de lait en poudre par an. Ce qui permettra la production de poudre de lait, pour la première fois en Algérie.

Aussi, cet investissement, dépassant les 3,5 milliards USD, comprend trois pôles, à savoir une ferme de production de fourrages, une ferme d’élevage de vaches laitières, ainsi qu’une usine de production de lait en poudre et de lait infantile. Il va permettre de produire 194.000 tonnes de lait en poudre, soit 50% des besoins du marché national.

C’est pourquoi, avec son démarrage prévu en 2026, l’Algérie fera économiser au Trésor public des sommes colossales en devises.

Il faut également mettre en exergue le fait, que ce projet, considéré comme une priorité dans la stratégie gouvernementale en vue d’atteindre l’autosuffisance, a pour ambition de développer l’industrie du lait en poudre en Algérie.

Ainsi, notre pays qui importe, jusque-là, une grande partie de ses besoins en poudre de lait, deviendra un producteur grâce à la réalisation de ce projet stratégique, qui lui permettra de faire un grand pas vers sa sécurité alimentaire.

En effet, la dépendance excessive aux importations de lait en poudre a longtemps été un défi pour l’Algérie, et ce partenariat stratégique marque une étape importante vers l’autosuffisance dans ce secteur vital.

Pas que ca, dès lors qu’en plus de réduire la facture d’importation et de réaliser une économie de devises, ce projet aura aussi des retombées au niveau local. Il s’agit principalement, de la création de postes d’emploi, en plus de créer une dynamique économique locale, compte tenu des activités qui vont émerger dans le domaine de la sous-traitance et des services.

Aussi, l’industrie laitière, qui fonctionne essentiellement sur la base de la poudre de lait d’importation, ne peut couvrir qu’une faible partie des besoins de consommation, ce qui contraint les pouvoirs publics, à importer, à prix fort, des quantités importantes de lait prêt à la consommation, pour compenser le déficit de la production industrielle.

Pour rappel, l’Algérie, qui est le premier consommateur laitier du Maghreb, avec une consommation de l’ordre de 140 litres /habitant/an, ne peut se permettre de ne dépendre que des importations, pour un produit aussi vital. C’est pourquoi, la décision de mener une politique d’encouragement de la production laitière, est donc largement justifiée.

Ferhat Zafane 

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Augmentation des allocations touristique et du hadj : Une « bouffée d’oxygène »pour les voyageurs

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Des experts et des professionnels ont estimé, lundi dans des déclarations à l’APS, que «l’augmentation substantielle» des allocations touristique et du hadj, décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dimanche en Conseil des ministres, était une «bouffée d’oxygène» pour les voyageurs algériens, soulignant la nécessité d’accélérer la mise en place des cadres réglementaires nécessaires à cette opération.

Le président de la République avait décidé, dimanche en Conseil des ministres, de porter l’allocation touristique à 750 euros par voyageur algérien majeur et à 300 euros par voyageur algérien mineur, à compter de janvier 2025, et l’allocation du hadj à 1000 dollars par pèlerin algérien, à compter de la prochaine saison de hadj, honorant ainsi l’un de ses principaux engagements visant à améliorer les standards de bien-être, sachant qu’un décret exécutif fixant les modalités d’obtention de cette allocation sera publié ultérieurement.

A ce propos, Sofiane Mazari, responsable au sein de l’Association des  banques et des établissements financiers (ABEF), a souligné que «cette augmentation substantielle de l’allocation touristique, qui a presque septuplé, permettra aux citoyens algériens de voyager à l’étranger dans de meilleures conditions».

Pour l’économiste Boubekeur Salami, cette décision «permettra aux Algériens souhaitant voyager à l’étranger pour accomplir les rites du hadj ou dans le cadre du tourisme, des études ou des soins d’être plus à l’aise sur le plan financier».

L’expert a, dans ce contexte, insisté sur «l’importance d’accélérer la mise en place des mécanismes et cadres réglementaires nécessaires à cette opération».

Le professeur de Finances à l’Université Kasdi-Merbah (Ouargla), Slimane Nacer, a, lui aussi, salué cette décision qui, a-t-il dit, «une fois appliquée, sera un bouffée d’oxygène pour les voyageurs algériens, notamment les touristes, dans la mesure où cette allocation couvrira une importante partie des dépenses de leur séjour à l’étranger».

De plus, «cette décision n’impactera pas l’économie nationale ni les réserves de changes», a-t-il soutenu, soulignant la nécessité de redoubler d’efforts dans la diversification des exportations hors hydrocarbures pour faire entrer des devises.

Pour sa part, l’économiste Houari Tigharsi a estimé que «l’augmentation conséquente de cette allocation est de nature à réduire la pression sur les citoyens souhaitant voyager à l’étranger».

R.N

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Santé: Ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations spécialisées en sciences médicales

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Le ministère de la Santé a annoncé ce lundi, dans un communiqué, l’ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations post-universitaires spécialisées en sciences médicales au titre de l’année 2025.

Il s’agit des urgences médicales, de l’addictologie et de la médecine transfusionnelle, indique le communiqué, précisant que ces formations s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la formation continue et de la prise en charge des besoins du secteur dans le domaine médical, conformément aux instructions du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, au titre du Plan d’action du malade (PAM) dans sa première et deuxième version.

Ces formations seront sanctionnées par un certificat d’études spécialisées (CES) en sciences médicales, au profit des candidats titulaires d’un diplôme en sciences médicales (médecine générale), exerçant dans des établissements de santé publique.

La durée de la formation a été fixée à quatre (4) semestres pour la médecine d’urgence et à deux (2) semestres pour l’addictologie et la médecine transfusionnelle.

Les formations débuteront au cours du premier trimestre de l’année 2025, au niveau de l’université des sciences de la santé d’Alger, et des facultés de médecine dans les wilayas d’Oran, Blida, et Constantine.

Les dossiers de candidature doivent être remis au directeur de l’établissement de santé dont relève le candidat, qui les transmettra à son tour à la Direction de wilaya de la santé et de la population (DSP).

La sélection des candidats se fera selon les dispositions de l’arrêté interministériel du 29 février 2012, fixant les critères de sélection des candidats appartenant aux corps des praticiens médicaux généralistes de santé publique pour l’accès à la formation et l’obtention d’un CES en sciences médicales, selon la même source.

R.N

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Le président de la République participe à Nouakchott à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a quitté ce lundi, Alger à destination de la Mauritanie, pour participer à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité qui se tient à Nouakchott.

Le Président de la République a été salué, à son départ à l’Aéroport international Houari-Boumediene, par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, et le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, le Général d’Armée Saïd Chanegriha.

R.N

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