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Le président Sud-africain, ce jeudi à Alger : Alger-Pretoria: l’axe inflexible

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Une certitude que la visite du Président sud-africain à Alger sera très suivie par les médias à la solde du Makhzen.

 

L’Algérie s’emploie à renforcer ses liens historiques forts avec l’Afrique du Sud, conformément à la volonté des deux Présidents de renforcer les relations entre les deux pays, à plus d’un titre. D’autant plus, que l’Afrique du Sud et l’Algérie partagent de nombreux liens historiques et diplomatiques. Les deux pays partagent des visions politiques sur les différentes questions internationales et régionales, qui touchent la région et le monde.

Autant de visions appelées à être renforcées à l’occasion de la visite d’Etat de deux jours qu’effectuera, à partir de ce jeudi 5 décembre, le Président sud-africain, Cyril Ramaphosa en Algérie. C’est ce qu’annonce le site officiel de la Présidence sud-africaine «thepresidency.gov.za». Cette visite, selon des sources, sera riche d’un agenda diplomatique, politique et économique entre les deux pays. En effet, le Président sud-africain coprésidera avec le président de la République Abdelmadjdi Tebboune, la Haute commission bilatérale, tel qu’ annoncé par le nouvel ambassadeur du pays de Nelson Mandela en Algérie, Ndumiso Ndima Ntshinga, à l’issue de la cérémonie de remise de ses lettres de créances, au chef de l’Etat. «Nous avons également discuté de la tenue prochaine de la Commission bilatérale qui sera présidée par les Présidents des deux pays, prévue à la fin de l’année en cours à Alger», a indiqué l’ambassadeur, ajoutant que les deux parties «se sont entendues sur la nécessité de renforcer la coopération économique et du travail à faire à l’avenir, pour hisser cette coopération à la hauteur de l’excellence de nos relations politiques, dans l’intérêt des deux pays et celui de tout le continent». Selon le programme de la visite, le Président sud-africain rencontrera un certain nombre de hauts responsables algériens, à leur tête le président Tebboune, avec qui il engagera des négociations et des consultations bilatérales.

Le Président sud-africain sera accompagné d’une délégation de haut niveau, dirigée par le ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, Ronald Lamola. Ce dernier devrait atterrir à Alger, deux jours avant pour prendre part à la 11e session du Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique qu’abritera la ville d’Oran, les 1et 2 décembre prochains. En outre, les deux Présidents devraient coprésider le Forum d’affaires Algérie-Afrique du Sud, prévu le 5 décembre à l’hôtel Sheraton d’Alger. Ce Forum se tiendra en marge de la Haute-commission mixte algéro-sud-africaine. S’inscrivant dans une dynamique de coopération bilatérale, le Forum offrira une plateforme de discussion et d’échange, destinée aux opérateurs économiques des deux pays, à même d’explorer les opportunités d’affaires, de développer des partenariats stratégiques et d’accroître les échanges commerciaux. Une opportunité d’identifier des opportunités d’affaires, notamment dans l’agroalimentaire, l’agriculture, le textile, l’industrie manufacturière et automobile, les mines, la pharmacie, le bâtiment et les travaux publics. Les domaines de l’électronique, des télécommunications, des technologies de l’information, de l’énergie, des énergies renouvelables et de l’aéronautique, seront également à l’honneur, tout comme les services financiers, l’ingénierie et le conseil. Outre la coopération économique, la visite du Président sud-africain sera également l’occasion pour un échange de vues et d’analyses entre les deux pays, sur les différentes questions liées à la paix et à la sécurité en Afrique. En effet, elle portera sur des dossiers sécuritaires et politiques d’intérêt, pour la région africaine et ses crises complexes. Une certitude que la visite du Président sud-africain à Alger sera très suivie par les médias à la solde du Makhzen. En effet, l’Algérie et l’Afrique du Sud partagent une même vision, sur plusieurs dossiers régionaux, notamment la question de la décolonisation dont celle du Sahara occidental. Après l’Algérie, l’Afrique du Sud est le seul pays à avoir une position tranchée sur ce dossier, considérant que l’affaire du Sahara occidental est une question de décolonisation. Entendre par là que le gouvernement sud-africain estime, que l’affirmation marocaine, selon le Sahara occidental fait partie intégrante de son territoire, n’est ni entendue, ni reconnue par ce géant du continent africain. Un constat partagé par l’Algérie. Il en est de même de la question palestinienne. A l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, le Département des relations internationales et de la coopération (DIRCO), de l’Afrique du sud a, dans un communiqué, souligné que «fidèle au soutien de principe et de longue date que l’Afrique du Sud apporte au peuple palestinien, le gouvernement sud-africain reste déterminé à soutenir les initiatives visant à recentrer l’ordre du jour international, sur la Palestine». D’ailleurs, dans son allocution lors de l’ouverture de l’année judiciaire, le président Tebboune a salué le rôle de l’Afrique du Sud auprès de la Cour internationale de justice.

 

Badis B.

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Augmentation des allocations touristique et du hadj : Une « bouffée d’oxygène »pour les voyageurs

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Des experts et des professionnels ont estimé, lundi dans des déclarations à l’APS, que «l’augmentation substantielle» des allocations touristique et du hadj, décidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dimanche en Conseil des ministres, était une «bouffée d’oxygène» pour les voyageurs algériens, soulignant la nécessité d’accélérer la mise en place des cadres réglementaires nécessaires à cette opération.

Le président de la République avait décidé, dimanche en Conseil des ministres, de porter l’allocation touristique à 750 euros par voyageur algérien majeur et à 300 euros par voyageur algérien mineur, à compter de janvier 2025, et l’allocation du hadj à 1000 dollars par pèlerin algérien, à compter de la prochaine saison de hadj, honorant ainsi l’un de ses principaux engagements visant à améliorer les standards de bien-être, sachant qu’un décret exécutif fixant les modalités d’obtention de cette allocation sera publié ultérieurement.

A ce propos, Sofiane Mazari, responsable au sein de l’Association des  banques et des établissements financiers (ABEF), a souligné que «cette augmentation substantielle de l’allocation touristique, qui a presque septuplé, permettra aux citoyens algériens de voyager à l’étranger dans de meilleures conditions».

Pour l’économiste Boubekeur Salami, cette décision «permettra aux Algériens souhaitant voyager à l’étranger pour accomplir les rites du hadj ou dans le cadre du tourisme, des études ou des soins d’être plus à l’aise sur le plan financier».

L’expert a, dans ce contexte, insisté sur «l’importance d’accélérer la mise en place des mécanismes et cadres réglementaires nécessaires à cette opération».

Le professeur de Finances à l’Université Kasdi-Merbah (Ouargla), Slimane Nacer, a, lui aussi, salué cette décision qui, a-t-il dit, «une fois appliquée, sera un bouffée d’oxygène pour les voyageurs algériens, notamment les touristes, dans la mesure où cette allocation couvrira une importante partie des dépenses de leur séjour à l’étranger».

De plus, «cette décision n’impactera pas l’économie nationale ni les réserves de changes», a-t-il soutenu, soulignant la nécessité de redoubler d’efforts dans la diversification des exportations hors hydrocarbures pour faire entrer des devises.

Pour sa part, l’économiste Houari Tigharsi a estimé que «l’augmentation conséquente de cette allocation est de nature à réduire la pression sur les citoyens souhaitant voyager à l’étranger».

R.N

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Santé: Ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations spécialisées en sciences médicales

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Le ministère de la Santé a annoncé ce lundi, dans un communiqué, l’ouverture des candidatures pour l’inscription à trois formations post-universitaires spécialisées en sciences médicales au titre de l’année 2025.

Il s’agit des urgences médicales, de l’addictologie et de la médecine transfusionnelle, indique le communiqué, précisant que ces formations s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la formation continue et de la prise en charge des besoins du secteur dans le domaine médical, conformément aux instructions du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, au titre du Plan d’action du malade (PAM) dans sa première et deuxième version.

Ces formations seront sanctionnées par un certificat d’études spécialisées (CES) en sciences médicales, au profit des candidats titulaires d’un diplôme en sciences médicales (médecine générale), exerçant dans des établissements de santé publique.

La durée de la formation a été fixée à quatre (4) semestres pour la médecine d’urgence et à deux (2) semestres pour l’addictologie et la médecine transfusionnelle.

Les formations débuteront au cours du premier trimestre de l’année 2025, au niveau de l’université des sciences de la santé d’Alger, et des facultés de médecine dans les wilayas d’Oran, Blida, et Constantine.

Les dossiers de candidature doivent être remis au directeur de l’établissement de santé dont relève le candidat, qui les transmettra à son tour à la Direction de wilaya de la santé et de la population (DSP).

La sélection des candidats se fera selon les dispositions de l’arrêté interministériel du 29 février 2012, fixant les critères de sélection des candidats appartenant aux corps des praticiens médicaux généralistes de santé publique pour l’accès à la formation et l’obtention d’un CES en sciences médicales, selon la même source.

R.N

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Le président de la République participe à Nouakchott à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a quitté ce lundi, Alger à destination de la Mauritanie, pour participer à la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité qui se tient à Nouakchott.

Le Président de la République a été salué, à son départ à l’Aéroport international Houari-Boumediene, par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, et le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, le Général d’Armée Saïd Chanegriha.

R.N

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