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Bien que plusieurs partis soient sortis quelque peu, ces derniers mois d’une léthargie qui a caractérisé la scène politique nationale depuis un certain temps et commencent à entrevoir «les prochaines échéances», sous le prisme de la présidentielle, ses contours peinent à se  dessiner.  Aucune candidature n’est  officiellement annoncée. S’il est effectivement «prématuré»  pour les politiques de s’engager  avant  de connaître les contours de cette échéance cruciale,  ses «prémices » existent mais entourées de nombre d’interrogations. Le président Tebboune,  briguera-t-il un second mandat ? Si tel sera le cas, qui seront les soutiens à sa candidature ? Ces mêmes formations politiques, s’engageront elles dans la course à la magistrature suprême ?  Présenteront-elles des «candidatures communes» ? Feront-elles cavalier seul en comptant sur des bases militantes souvent inexistantes ? Autant de questions qui s’imposent, qui ne permettent pour autant pas d y répondre, en l’absence de sérieux indicateurs,  les différentes interventions récentes d’acteurs politiques ayant fait compliquer la donne et rajouté une couche de flou plutôt que de dissiper les incertitudes ambiantes.  A tout seigneur tout honneur. Bénéficiant d’une popularité certaine, le chef de l’Etat qui est dans son droit constitutionnel pour être candidat à sa propre succession est souvent cité par les observateurs comme potentiel candidat à sa propre succession.  Il y a un peu plus d’un an, il estimait qu’il était trop tôt d’évoquer un second mandat relevant que sa préoccupation consiste en l’achèvement de la concrétisation de ses engagements, que «chaque chose viendra en son temps». Fin 2023, lors de la présentation devant les deux chambres du Parlement réunies, du bilan de ses premières quatre années de mandat, le président Tebboune a décidé d’instaurer une allocution annuelle qu’il prononcera devant les deux chambres du Parlement, «un discours sur l’état de la nation», un exercice institutionnel  auquel il se pliera désormais chaque année. Beaucoup ont vu en cette nouveauté sa «volonté» de poursuivre ses réformes  qui nécessiteront donc un second mandat. Mais, pour le président Tebboune, «c’est au peuple de juger».  Bien avant ce discours jugé «historique», s’est formée une alliance hétéroclite de partis et d’organisations de masse, constituant «un front interne» pour « renforcer l’unité et sécuriser l’avenir du pays. Lesquelles, même si elles n’ont pas explicitement appelé le président à se porter candidat, disent s’aligner sur ses positions, et son programme. Le chef de file de cette «initiative », Abdelkader Bengrina du mouvement El Bina, l’a d’ailleurs réitéré avant-hier, en affirmant que le président Tebboune «symbolise la continuité de l’État».  Parmi les «adhérents» a cette initiative, les traditionnels partis dits du « clan présidentiel », à l’instar du Front de libération nationale (FLN), du rassemblement national démocratique (RND) ou encore Tajamoue Amal Jazair (TAJ) ainsi que le Front El Mosurakbal  dont l’ex-président, ancien candidat à la présidentielle a quitté ses fonctions.

 

Garanties

La présidentielle,  en ces moments de bouleversements régionaux et internationaux et de recomposition de la scène politique nationale reste une étape d’une extrême importance pour l’Algérie,  comme le précise d’ailleurs Louisa Hanoune qui reste toutefois évasive quant à  la participation du parti des travailleurs à la prochaine présidentielle  prévue en décembre 2024, jugeant la question «prématurée». Absente de la scène politique et après avoir passé 9 mois de prison avant d’être réhabilitée, Hanoune, qui comme d’autres leaders politiques a été reçue par le président de la République dans le cadre des consultations,  est revenue en force ces derniers temps en écumant notamment les plateaux de télévision et  en investissant le terrain à travers des rencontres partisanes et autres conférences de presse  à travers lesquelles elle a développé la vision de son parti, …parti pour entrer en scène à en croire ses «allusions» lors de ses interventions. Ses incessants appels «à l’ouverture  des champs politique et médiatique»,  gage selon elle, d’un vrai débat  «qui jettera les bases d’une réelle démocratie», témoignent de cette volonté de s’engager mais pas à n’importe quel prix. Tout en rappelant encore avant-hier, son appel à l’ouverture des champs médiatique et politique, elle insistera sur les conditions de la tenue du scrutin : «Nous sommes dans un système présidentiel et avant d’exprimer notre position sur les élections présidentielles, toutes les conditions politiques et sociales doivent être réunies».  Du côté du MSP, qui a récemment changé de tête on y pense aussi, mais vaguement. Même si la balance penche du côté d’un candidat «partisan», à en croire Abdelali Hassani Cherif,  plusieurs «possibilités» de participation restent encore à étudier, pour le parti islamiste qui se situe à mi-chemin entre l’opposition et les partis dit du «Pouvoir».  Reste le camp dit démocratique.  Mis à part le PT, qui a, rappelons-le  «tenté» une «alliance avortée » avec le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et l’Union pour la citoyenneté et le progrès (UCP) de Zoubida Assoul, le FFS  tente de son côté de mobiliser autour de son projet «national » qui ressemble a bien des égards à celui de Bengrina. Il ne s’est pas explicitement exprimé sur les prochaines échéances mais l’essentiel de ses interventions vont dans le sens d’un front pour la participation. Du point de vue «technique»,  l’Etat s’est engagé à assurer tous les moyens  et les garanties nécessaires pour un « scrutin transparent». La classe politique semble attendre de voir «plus clair».

A.I.

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Poissons bleus de surface : Les raisons de la baisse des prix

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Les prix des poissons bleus de surface, notamment la sardine, connaissent une baisse constante dans plusieurs wilayas.

Cette tendance est attribuée à « l’amélioration continue et progressive de la production », comme l’a indiqué Abderrahmane Hentour, directeur du contrôle des activités de la pêche, de l’aquaculture et de la régulation du marché au ministère de la Pêche et des Produits halieutiques.

Dans une déclaration à l’APS, il a souligné que « depuis plus de 10 jours, la production des poissons bleus connaît une amélioration continue et progressive, avec des débarquements considérables dans plusieurs ports ». Cette situation a eu un impact positif sur les prix, en raison d’un engouement croissant des consommateurs pour cette variété de poissons.

Une coordination essentielle pour des prix stables

Malgré un retard dans la saison de disponibilité du poisson bleu, qui débute généralement à la mi-mai, les ports des wilayas d’Aïn Temouchent, de Chlef, de Tipaza, ainsi que ceux d’Alger et de Boumerdès, ont enregistré des débarquements significatifs. Par exemple, un débarquement dans les ports d’Aïn Témouchent a permis de recevoir 1.000 tonnes de poissons bleus de surface en une seule journée. Cela a entraîné une surabondance dans la chaîne de commercialisation et de distribution, ce qui a eu un effet bénéfique sur les prix, qui oscillent entre 250 et 500 Da.

Abderrahmane Hentour a également précisé que les statistiques du ministère montrent qu’une « moyenne de production mensuelle de poisson bleu variant entre 3.000 et 7.000 tonnes permet de stabiliser les prix entre 300 et 400 Da/kg ». En parallèle, le ministère de la Pêche et des Produits halieutiques s’efforce de renforcer la coordination avec les services du commerce pour garantir la sécurité des circuits commerciaux et éviter tout déséquilibre dans les réseaux de distribution. Les brigades de contrôle mixtes jouent un rôle crucial dans cette démarche.

Stabilisation des prix grâce à une production abondante

Sur les réseaux sociaux, le ministère a partagé des nouvelles et des photos d’une campagne de pêche abondante de poisson bleu dans plusieurs ports. Par exemple, un débarquement au port de Ghazaouet dans la wilaya de Tlemcen a permis de récolter plus de 21 tonnes, avec des prix de sardine variant entre 150 et 250 Da. De plus, le port de Mostaganem a enregistré un premier débarquement estimé à 52 tonnes, suivi d’un second de 75 tonnes, avec des prix pour la sardine oscillant entre 250 et 350 Da.

Il est important de noter que la production de poissons bleus, tels que la sardine, le bogue et le saurel, représente 80% des produits de la pêche annuelle en Algérie, avec une production annuelle moyenne d’environ 100.000 tonnes, selon les données du ministère

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Président de la République: « La campagne électorale était propre »

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, ce samedi à Alger, que la campagne électorale pour la présidentielle était «très propre» et que les trois candidats à cette élection ont donné «une image honorable» de la démocratie en Algérie.

«Je souhaite le meilleur pour notre chère patrie et que l’Algérie triomphe en toutes circonstances», a déclaré le président de la République à la presse après avoir accompli son devoir électoral à l’école Ahmed-Aroua de Bouchaoui (Alger).

«Ceux qui nous ont suivi de l’intérieur et de l’extérieur ont constaté que la campagne électorale était très propre et que les trois candidats de ce scrutin étaient à la hauteur et ont donné une image très honorable de l’Algérie et de la démocratie en Algérie. J’espère que nous serons un exemple pour les autres», a-t-il dit.

Et de poursuivre : « Notre pays est une partie intégrante du monde, que ce soit pour le continent africain, pour le monde arabe ou pour l’espace méditerranéen».

Le président de la République a également souhaité voir «l’opération se poursuivre avec la même fluidité et dans la même ambiance démocratique», soulignant que cette élection présidentielle constitue un «tournant décisif» dans l’histoire du pays.

«J’espère que le vainqueur de ce scrutin poursuivra le parcours décisif pour l’Etat algérien et pour le peuple algérien, afin d’atteindre le point de non-retour dans le développement économique et la construction d’une véritable démocratie, une démocratie des droits du citoyen et non une démocratie de slogans», a ajouté le président de la République.

Le monde «constate que le citoyen algérien acquiert jour après jour de nouveaux droits», a-t-il soutenu, soulignant que des efforts continus sont déployés pour répondre à ses attentes et prendre en charge ses préoccupations.

A noter que trois candidats sont en lice pour cette élection, à savoir. Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS), le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, et le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP),  Abdelaâli Hassani Cherif.

R.N

 

 

 

 

 

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La Croix prend pour cible l’Algérie à la veille des élections présidentielles: Simple hasard de calendrier ?

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La Croix prend pour cible l’Algérie à la veille des élections présidentielles: Simple hasard de calendrier ?

Au moment où le peuple algérien se prépare avec enthousiasme à choisir son président de la République, les forces du mal se mettent en mouvement.

La presse française sort encore son artillerie lourde et s’en prend à nouveau à l’Algérie. Le choix de la date n’est pas fortuit lorsqu’on connaît toute la haine que lui portent certains « journaleux ». Dans son édition du 06 septembre en cours, soit la veille des élections présidentielles du 07, le quotidien La Croix, nous sort une drôle d’analyse, se focalisant justement sur ce rendez-vous.

Jean-Baptiste François, le rédacteur dudit article y met d’ailleurs tout son « talent », remettant en cause tout ce qui a été accompli par l’Algérie autant sur les plans social, économique et diplomatique. Jean-Baptiste François est allé jusqu’à dire que le candidat Abdelmadjid Tebboune n’a aucun autre rival « sérieux » pour succéder à lui-même à la magistrature suprême.Pis encore.

Ce dernier aurait même « éclipsé » le long de la campagne électorale, les deux autres candidats Youcef Aouchiche (FFS) et Abdelaali Hassani Cherif (MSP).

Dans ses diatribes, Jean-Baptiste François fait parler bien entendu Hasni Abidi, politologue algérien et suisse, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) à Genève.

Ce dernier affirme sans retenu aucune, que « c’est un président déterminé à faire un second mandat, après cinq années durant lesquelles il estime ne pas avoir eu le temps de réaliser l’Algérie nouvelle qu’il avait promise, en raison du Covid-19 ». Pas que ça. Selon le quotidien La Croix, le président Abdelmadjid Tebboune « serait mal élu » en2019 avec seulement 40 % de participation.

« Abdelmadjid Tebboune n’a pas vu la population répondre présente aux scrutins suivants », continue sur sa lancée Jean-Baptiste François.Sauf que le rédacteur de l’article feint d’ignorer que Abdelmadjid Tebboune est élu dès le premier tour avec 58,13 % des suffrages exprimés, quoique rien, et personne n’est en mesure d’obliger aucun des Algériens à se justifier.

Les journalistes français devraient par contre se tourner vers l’inédite crise politique dans laquelle patauge leur pays depuis près de deux mois même avec la désignation de Michel Barnier, au poste de Premier ministre. Certains politiques français évoquent d’ailleurs un « coup d’Etat » alors que 81 députés ont déjà signé la demande de destitution du président Emmanuel Macron. Le refus d’Emmanuel Macron de nommer à Matignon la candidate proposée par le Nouveau Front populaire, Lucie Castets, constitue en effet « un manquement grave au devoir de respect de la volonté exprimée par le suffrage universel ».

Des entretiens houleux avec les voisins ?

C’est ce que tente de faire croire Jean-Baptiste François, qui dans son article affirme qu’à l’exception de la Tunisie, Alger entretient des relations houleuses avec ses voisins : le Maroc, le Mali, la Mauritanie et le Niger.

« Le pays n’a pas non plus soldé son passif mémoriel avec la France. Paris, faute d’avancées, a préféré imiter l’Espagne et les États-Unis en apportant fin juillet son soutien au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental. Au grand dam d’Alger, qui soutient les indépendantistes sahraouis », poursuit-il.

Là, s’imposent quelques vérités que le journaliste a fait exprès de ne pas mentionner car ce serait illogique d’exercer pour la Croix et ne pas les connaître. Commençons par la décision prise par l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec son voisin de l’Ouest qui n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays et ce, depuis l’indépendance de l’Algérie.

Cette animosité, dont le caractère systématique, méthodique et prémédité est documenté, avait débuté avec la guerre d’agression ouverte de 1963, guerre fratricide déclenchée par les forces armées royales marocaines contre l’Algérie qui venait de reconquérir son indépendance nationale. Plusieurs années plus tard, le 27 août 1994, le Maroc a décidé unilatéralement d’imposer un visa d’entrée sur son territoire, tant pour les citoyens algériens que pour les citoyens d’autres nationalités, mais d’origine algérienne.

La dernière provocation en date est le soutien du Maroc aux agents séparatistes après les incendies criminels qui ont ravagé, courant août 2021, plusieurs régions d’Algérie, causant la destruction de milliers d’hectares et la mort de 90 personnes dont 33 militaires.

Pour ce qui est de ses relations avec la France, cette dernière devrait en premier lieu reconnaître ses crimes commis en Algérie pendant un peu plus d’un siècle et s’en excuser.Quoi qu’il en soit, résolu et audacieux, le pays continuera d’avancer, indifférent aux manœuvres destinées à le faire trébucher.

Cette vitalité démocratique et ce dynamisme remarquable de l’Algérie ont suffi à exciter le prurit de ces esprits malveillants déterminés à freiner son ascension. Mais l’Algérie restera toujours debout face aux torrents de haine.

 

 

Yacine Ouffella

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