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Plaidoyer pour des réformes structurelles

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Le Professeur abderrahmane mebtoul s’est réjoui que le texte portant révision de la Constitution qui sera soumise à référendum le 1er novembre 2020 ait repris l’essentiel de ses propositions faites en maidernier. « Ce sont des propositions interdépendantes, que je soutiens depuis de longues décennies (voir l’ouvrage collectif sous ma direction paru à l’oPu en 1980,réactualisé en 2005 à Casbah editions alger – Réformes et démocratie) », a-t-il écrit dans une longue contribution destinée à la paresse, ajoutant que ces réformes doivent « être sous tendues par une nette volonté politique de changement pour résoudre la crise multidimensionnelle à laquelle est confrontée l’Algérie ».dans sa missive, le professeur mebtoul explique que les objectifs stratégiques auxquels il fait allusion sont « la refondation de l’etat algérien conciliant la modernité et son authenticité, l’efficacité économique et une profonde justice sociale, de redonner la confiance actuellement brisée entre l’etat et les citoyens grâce au dialogue fécond et productif ». au volet politique, le docteur mebtoul suggère de codifier le développement des libertés, politiques, économiques, sociales et culturelles, l’implication de la jeunesse et la promotion réelle de la femme pour la gestion de la Cité. aussi, il propose de légiférer sur la bonne gouvernance, l’etat de droit et la lutte contre la bureaucratie paralysante. dans ce sens, l’indépendance de la justice avec une nette séparation du pouvoir, exécutif, législatif- judiciaire- des juges indépendants des procureurs généraux nommés par l’exécutif, s’avère nécessaire. il plaide même en faveur d’un rééquilibrage au niveau du Conseil de la magistrature en favorisant les élections libres, rééquilibrer le Conseil constitutionnel en faveur de personnalités indépendantes et renforcer le pouvoir du Conseil d’etat.au chapitre militaire, l’expert demande à clarifier sur le plan législatif et réglementaire les missions de l’anP, des services de sécurité y compris la dGsn et du haut Conseil pour la sécurité nationale intérieure et extérieure dans le cadre de la transition démocratique. les structures de ses institutions ont besoin d’une plus grande «visibilité opérationnelle », argumente-t-il.

au chapitre de la diplomatie, le professeur mebtoul parle de la nécessaire adaptation de celle-ci aux nouvelles mutations.
Concernant l’action politique, l’expert estime qu’il est important de « codifier l’alternance au pouvoir, par la reconnaissance de l’opposition, comme acteur de la scène
politique, la séparation nette des pouvoirs une institution indépendante chargée de superviser toute élection »il a également proposé de limiter à 5 ans maximum l’exercice des hautes fonctions supérieures de l’etat, « pour éviter la léthargie et les relations de clientèles ».

mebtoul est favorable par ailleurs à lalimitation du mandat présidentiel à deux ans maximum au lieu de cinq années, et pour l’instauration durant cette période de
transition d’un régime semi-présidentiel, «le régime parlementaire, souhaitable, étant inadapté actuellement du fait de la non représentativité et de la multitude des partis qui doivent se regrouper en fonction d’affinités idéologiques et économiques »,renchérit-il.
aussi, les missions du vice-président gagneraient à être explicités, estime mebtoul, et d’ajouter que la fonction de chef de gouvernement et plus adaptée que celle de
premier ministre, qui sera « responsable dela politique socio-économique avec desprérogatives clairement définies avec obligation de présenter son bilan deux fois
devant le Parlement ».
au plan culturel et identitaire, abderrahmane mebtoul est d’avis que la langue amazigh doit être plus encadrée juridiquement afin de « favoriser la tolérance et de
combattre toute forme de racisme et de xénophobie ». Par ailleurs, il plaide pourque l’état soit le garant de la liberté de culte et de conscience, tout en « veillant à ce que la religion, n’interfère pas dans les affaires de l’état ».au chapitre des libertés collectives, mebtoul plaide pour codification de la pluralité syndicale, de la liberté des médias avec un code de déontologie, de la reconnaissance de la société civile et de la liberté pacifique de manifester.au chapitre de l’histoire, l’expert propose d’édicter des textes qui défendent les valeurs du 1er novembre 1954 et de la plateforme de la soummam. dans le volet économique, le professeur
des universités demande de « définir clairement le rôle futur de l’etat dans le développement économique et social, en insistant sur le rôle de l’etat régulateur conciliant les coûts sociaux et les coûts privés »,de « codifier la transition numérique, en prenant en compte la cybercriminalité »,de « criminaliser la corruption qui connait un niveau inégalé depuis l’indépendance politique ». dans la foulée, mebtoul plaidepour « une totale transparence de l’utilisation des deniers publics (dépense
publique, rente de sonatrach, réserves dechange) » de réhabiliter la Cour des comptes et de rendre effectif le contrôle parlementaire et celui de la société civile.
dans un clin d’œil aux managers qui ont souffert injustement par le passé, mebtoul demande de faire le distinguo entre la corruption et l’acte de gestion « afin d’éviter de paralyser l’initiative des managers en dépénalisant l’acte de gestion, tout en espectant les accords internationaux enla matière contre le blanchissement de
l’argent ‘sale’ ». Sur le plan économique toujours, mebtoul remet au goût du jour la plaidoirie en faveur d’une régionalisation économique, autour de grands pôles (combinant université-centres de recherche secteurs banques – fiscalité secteurs économiques administration) qui impliquera d’importantes réformes institutionnelles (ministères, secteur économique public -wilayas- aPC).Plus loin, il suggère de créer un organe indépendant de l’exécutif chargé de la collecte d’information avec la création d’un Haut commissariat à la planification qui tiendra compte des bouleversements mondiaux à l’horizon 2040 afin d’arrimer l’Algérie au nouveau monde.
au chapitre dialogue économique et social, mebtoul propose de « revoir lefonctionnement actuel du Conseil économique et social en lui donnant l’autonomie
totale, devant être érigé en tant que «Conseil de la nation » et non pas conseil de gouvernement, s’étant totalement bureaucratisé, sa composante n’ayant pas été
renouvelée depuis des décennies, pouvant suppléer au senat qui ne joue aucun rôle actuellement ».au plan régional, m. mebtoul plaide pour une redéfinition des rapports de l’algérie avec l’espace euro-méditerranéenne et l’afrique.

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Poissons bleus de surface : Les raisons de la baisse des prix

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Les prix des poissons bleus de surface, notamment la sardine, connaissent une baisse constante dans plusieurs wilayas.

Cette tendance est attribuée à « l’amélioration continue et progressive de la production », comme l’a indiqué Abderrahmane Hentour, directeur du contrôle des activités de la pêche, de l’aquaculture et de la régulation du marché au ministère de la Pêche et des Produits halieutiques.

Dans une déclaration à l’APS, il a souligné que « depuis plus de 10 jours, la production des poissons bleus connaît une amélioration continue et progressive, avec des débarquements considérables dans plusieurs ports ». Cette situation a eu un impact positif sur les prix, en raison d’un engouement croissant des consommateurs pour cette variété de poissons.

Une coordination essentielle pour des prix stables

Malgré un retard dans la saison de disponibilité du poisson bleu, qui débute généralement à la mi-mai, les ports des wilayas d’Aïn Temouchent, de Chlef, de Tipaza, ainsi que ceux d’Alger et de Boumerdès, ont enregistré des débarquements significatifs. Par exemple, un débarquement dans les ports d’Aïn Témouchent a permis de recevoir 1.000 tonnes de poissons bleus de surface en une seule journée. Cela a entraîné une surabondance dans la chaîne de commercialisation et de distribution, ce qui a eu un effet bénéfique sur les prix, qui oscillent entre 250 et 500 Da.

Abderrahmane Hentour a également précisé que les statistiques du ministère montrent qu’une « moyenne de production mensuelle de poisson bleu variant entre 3.000 et 7.000 tonnes permet de stabiliser les prix entre 300 et 400 Da/kg ». En parallèle, le ministère de la Pêche et des Produits halieutiques s’efforce de renforcer la coordination avec les services du commerce pour garantir la sécurité des circuits commerciaux et éviter tout déséquilibre dans les réseaux de distribution. Les brigades de contrôle mixtes jouent un rôle crucial dans cette démarche.

Stabilisation des prix grâce à une production abondante

Sur les réseaux sociaux, le ministère a partagé des nouvelles et des photos d’une campagne de pêche abondante de poisson bleu dans plusieurs ports. Par exemple, un débarquement au port de Ghazaouet dans la wilaya de Tlemcen a permis de récolter plus de 21 tonnes, avec des prix de sardine variant entre 150 et 250 Da. De plus, le port de Mostaganem a enregistré un premier débarquement estimé à 52 tonnes, suivi d’un second de 75 tonnes, avec des prix pour la sardine oscillant entre 250 et 350 Da.

Il est important de noter que la production de poissons bleus, tels que la sardine, le bogue et le saurel, représente 80% des produits de la pêche annuelle en Algérie, avec une production annuelle moyenne d’environ 100.000 tonnes, selon les données du ministère

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Président de la République: « La campagne électorale était propre »

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, ce samedi à Alger, que la campagne électorale pour la présidentielle était «très propre» et que les trois candidats à cette élection ont donné «une image honorable» de la démocratie en Algérie.

«Je souhaite le meilleur pour notre chère patrie et que l’Algérie triomphe en toutes circonstances», a déclaré le président de la République à la presse après avoir accompli son devoir électoral à l’école Ahmed-Aroua de Bouchaoui (Alger).

«Ceux qui nous ont suivi de l’intérieur et de l’extérieur ont constaté que la campagne électorale était très propre et que les trois candidats de ce scrutin étaient à la hauteur et ont donné une image très honorable de l’Algérie et de la démocratie en Algérie. J’espère que nous serons un exemple pour les autres», a-t-il dit.

Et de poursuivre : « Notre pays est une partie intégrante du monde, que ce soit pour le continent africain, pour le monde arabe ou pour l’espace méditerranéen».

Le président de la République a également souhaité voir «l’opération se poursuivre avec la même fluidité et dans la même ambiance démocratique», soulignant que cette élection présidentielle constitue un «tournant décisif» dans l’histoire du pays.

«J’espère que le vainqueur de ce scrutin poursuivra le parcours décisif pour l’Etat algérien et pour le peuple algérien, afin d’atteindre le point de non-retour dans le développement économique et la construction d’une véritable démocratie, une démocratie des droits du citoyen et non une démocratie de slogans», a ajouté le président de la République.

Le monde «constate que le citoyen algérien acquiert jour après jour de nouveaux droits», a-t-il soutenu, soulignant que des efforts continus sont déployés pour répondre à ses attentes et prendre en charge ses préoccupations.

A noter que trois candidats sont en lice pour cette élection, à savoir. Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS), le candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, et le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP),  Abdelaâli Hassani Cherif.

R.N

 

 

 

 

 

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La Croix prend pour cible l’Algérie à la veille des élections présidentielles: Simple hasard de calendrier ?

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La Croix prend pour cible l’Algérie à la veille des élections présidentielles: Simple hasard de calendrier ?

Au moment où le peuple algérien se prépare avec enthousiasme à choisir son président de la République, les forces du mal se mettent en mouvement.

La presse française sort encore son artillerie lourde et s’en prend à nouveau à l’Algérie. Le choix de la date n’est pas fortuit lorsqu’on connaît toute la haine que lui portent certains « journaleux ». Dans son édition du 06 septembre en cours, soit la veille des élections présidentielles du 07, le quotidien La Croix, nous sort une drôle d’analyse, se focalisant justement sur ce rendez-vous.

Jean-Baptiste François, le rédacteur dudit article y met d’ailleurs tout son « talent », remettant en cause tout ce qui a été accompli par l’Algérie autant sur les plans social, économique et diplomatique. Jean-Baptiste François est allé jusqu’à dire que le candidat Abdelmadjid Tebboune n’a aucun autre rival « sérieux » pour succéder à lui-même à la magistrature suprême.Pis encore.

Ce dernier aurait même « éclipsé » le long de la campagne électorale, les deux autres candidats Youcef Aouchiche (FFS) et Abdelaali Hassani Cherif (MSP).

Dans ses diatribes, Jean-Baptiste François fait parler bien entendu Hasni Abidi, politologue algérien et suisse, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) à Genève.

Ce dernier affirme sans retenu aucune, que « c’est un président déterminé à faire un second mandat, après cinq années durant lesquelles il estime ne pas avoir eu le temps de réaliser l’Algérie nouvelle qu’il avait promise, en raison du Covid-19 ». Pas que ça. Selon le quotidien La Croix, le président Abdelmadjid Tebboune « serait mal élu » en2019 avec seulement 40 % de participation.

« Abdelmadjid Tebboune n’a pas vu la population répondre présente aux scrutins suivants », continue sur sa lancée Jean-Baptiste François.Sauf que le rédacteur de l’article feint d’ignorer que Abdelmadjid Tebboune est élu dès le premier tour avec 58,13 % des suffrages exprimés, quoique rien, et personne n’est en mesure d’obliger aucun des Algériens à se justifier.

Les journalistes français devraient par contre se tourner vers l’inédite crise politique dans laquelle patauge leur pays depuis près de deux mois même avec la désignation de Michel Barnier, au poste de Premier ministre. Certains politiques français évoquent d’ailleurs un « coup d’Etat » alors que 81 députés ont déjà signé la demande de destitution du président Emmanuel Macron. Le refus d’Emmanuel Macron de nommer à Matignon la candidate proposée par le Nouveau Front populaire, Lucie Castets, constitue en effet « un manquement grave au devoir de respect de la volonté exprimée par le suffrage universel ».

Des entretiens houleux avec les voisins ?

C’est ce que tente de faire croire Jean-Baptiste François, qui dans son article affirme qu’à l’exception de la Tunisie, Alger entretient des relations houleuses avec ses voisins : le Maroc, le Mali, la Mauritanie et le Niger.

« Le pays n’a pas non plus soldé son passif mémoriel avec la France. Paris, faute d’avancées, a préféré imiter l’Espagne et les États-Unis en apportant fin juillet son soutien au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental. Au grand dam d’Alger, qui soutient les indépendantistes sahraouis », poursuit-il.

Là, s’imposent quelques vérités que le journaliste a fait exprès de ne pas mentionner car ce serait illogique d’exercer pour la Croix et ne pas les connaître. Commençons par la décision prise par l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec son voisin de l’Ouest qui n’a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays et ce, depuis l’indépendance de l’Algérie.

Cette animosité, dont le caractère systématique, méthodique et prémédité est documenté, avait débuté avec la guerre d’agression ouverte de 1963, guerre fratricide déclenchée par les forces armées royales marocaines contre l’Algérie qui venait de reconquérir son indépendance nationale. Plusieurs années plus tard, le 27 août 1994, le Maroc a décidé unilatéralement d’imposer un visa d’entrée sur son territoire, tant pour les citoyens algériens que pour les citoyens d’autres nationalités, mais d’origine algérienne.

La dernière provocation en date est le soutien du Maroc aux agents séparatistes après les incendies criminels qui ont ravagé, courant août 2021, plusieurs régions d’Algérie, causant la destruction de milliers d’hectares et la mort de 90 personnes dont 33 militaires.

Pour ce qui est de ses relations avec la France, cette dernière devrait en premier lieu reconnaître ses crimes commis en Algérie pendant un peu plus d’un siècle et s’en excuser.Quoi qu’il en soit, résolu et audacieux, le pays continuera d’avancer, indifférent aux manœuvres destinées à le faire trébucher.

Cette vitalité démocratique et ce dynamisme remarquable de l’Algérie ont suffi à exciter le prurit de ces esprits malveillants déterminés à freiner son ascension. Mais l’Algérie restera toujours debout face aux torrents de haine.

 

 

Yacine Ouffella

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